Les Roches rouges

J'ai lu ce livre parce qu'il ne reprenait pas les thèmes habituels d'Olivier Adam : StMalo, problèmes familiaux….
Non là, ça se passe en région parisienne, puis dans le sud.
Il y a deux paumés; Leïla et Antoine qui font connaissance à Pôle Emploi.
Elle a 21 ans, un enfant de trois ans, un mari qui est un véritable bestiau et dont elle a peur.
Il a dix-huit ans, vit chez ses parents, erre dans sa vie et semble avoir un traumatisme.
Leur histoire d'amour va être difficile, très difficile.
Bon, lu en une journée, il ne m'en restera certainement pas grand-chose.
Comme toujours l'écriture est fluide mais c'est quand même bien bourré de clichés

Ce roman est le deuxième que je lis d'Olivier Adam : il y a un je-ne-sais-quoi qui me gêne dans son écriture ou dans la mise ne page : il écrit comme il parle, ne fait pas de paragraphe, j'avais l'impression qu'il était pressé de mettre un point final à son roman...

Pourtant, bien que ce ne soit pas un coup de coeur, ce roman m'a plutôt plu. Leila a un mari qui la bat et un enfant de 3 ans. Elle est tombée amoureuse d'Antoine, un gars de 18 ans qui pointe au même Pôle Emploi qu'elle. Ce sont leurs 2 points de vue qui s'alternent dans cette intrigue en 3 parties. Antoine et Leila vont choisir de s'enfuir tous les deux, ils n'ont pas grand-chose à perdre mais ils ont la peur au ventre et ne peuvent pas faire de projets.

Une autre partie de l'intrigue se concentrera sur la soeur des 2 protagonistes. L'une est effondrée, l'autre a disparu du jour au lendemain. Bref, un petit côté thriller pour ados qui donne du rythme au récit. Un épilogue sur le futur d'Antoine et Leila aurait été le bienvenu pour clore, ou ouvrir, leur histoire d'amour.

J'avais découvert au mois d'aout la ‘tête sous l'eau' de Olivier Adam. Dans l'ensemble j'avais apprécié la plume et les thématiques abordées. J'ai donc voulu retenter l'expérience avec ‘les roches rouges'.

Leila est une jeune femme/maman vivant avec son époux Alex. Il est violent, possessif, jaloux, alcoolique. le portrait n'est pas flatteur. Un pervers narcissique à vous arracher les yeux aussi violent par ses paroles que ses actes mais Leila va tomber amoureuse d'Antoine. Un jeune homme tout aussi paumé avec un gros passif dans ses bagages. Nos deux âmes en détresse vont se diriger dans la même direction, celle du pardon et de l'acceptation. Mais à quel prix ? Peut-on acquérir la liberté quand le diable est à vos trousses ?

Ce livre n'est pas à mettre entre les mains des plus jeunes. Il aborde l'inceste, la pédophilie, le détournement de mineur, la violence conjugale, le deuil, la drogue, le viol, … Il faut avoir la maturité et le recul nécessaire pour assimiler ce sacré mélange.

J'apprécie la plume d'Olivier Adam dans la description de son récit. Il a une plume très immersive. On a l'impression d'avoir les pieds plongés dans l'eau, le soleil qui brule notre peau. L'odeur d'iode et d'entendre le bruit des mouettes. C'est un artiste qui peint un tableau aux couleurs très vives. Il a ce talent brut et très accrocheur dans sa façon de représenter son livre sur une toile du quotidien.

Comme vous le savez rien n'est tout blanc ou tout noir, j'ai également trouvé des aspects négatifs.

Le problème central de ce roman c'est quand abordant autant de sujets sociétaux en 231 pages (c'est beaucoup trop court) on ne pourra pas prendre le temps de les traiter correctement. Tout est trop romancé, trop rapide, trop facile. Une femme battu par son mari arrive à fuir avec son amant dans une jolie maison de vacances avec son fils sous le bras sans avoir d'angoisses, de stress, de séquelles. Les parents du jeune homme n'ont pas l'air de se soucier plus que ça de son avenir. Ils arrivent à vivre une jolie petite vie, tous ensemble, face à la mer, les pieds dans l'eau, à construire des châteaux de sable sans aucun problème. Et tout ce drame qui amène à une fugue se transforme en une jolie romance avec un peu d'introspection et des révélations sur le passé de nos héros. Heureusement l'histoire d'Antoine et Lise sauve cette partie du récit, on voit le rejet du deuil de la jeune femme qui refuse d'admettre la mort de son fils, la culpabilité d'Antoine qui n'arrive pas à se pardonner d'avoir fait preuve de négligence et culpabilise énormément à tel point qu'il se détruit en tombant dans la drogue et l'incapacité à se construire un futur stable. On sent cette relation frère-soeur au bord du gouffre qui peut s'écrouler à tout moment.

Je n'ai pas du tout accroché à la romance que j'ai trouvé surfaite, sans réel alchimie. Elle n'apporte rien à part deux trois scènes de sexe histoire d'agrémenter cette relation amoureuse superflue. Leila et Antoine sont juste deux personnes qui ont besoin d'un soutien sentimental dans leur existence.

La fin est expédiée aussi vite qu'un colissimo la poste et aussi bien traitée qu'un colis Amazon. On ne comprend pas vraiment ce qu'il se passe mais on est obligé d'observer la scène, abasourdi par ce final déroutant. Pourquoi ? Comment ? Et maintenant ? Rien de plus rien de moins qu'une fin extrêmement ouverte pour un roman qui aurait pu être tellement mieux. J'espère que ma prochaine lecture de Olivier Adam sera plus captivante.

Les thèmes chers à Olivier Adam sont encore une fois bien brassés ici : jeunesse en errance, pauvreté, violence, enfance volée, fractures familiales... On suit la fuite en avant du narrateur et d'une jeune femme qu'il emmène loin de son mari violent. L'occasion pour le jeune homme de renouer aussi avec sa propre soeur, avec qui il partage un traumatisme...
Cela fait déjà un ou deux titres que je me dis que mon divorce avec cet auteur est presque consommé, ici encore e peine à m'y retrouver, c'est si sombre... Si vrai, me direz-vous, oui, mais tout de même, j'aimerais le voir dans un autre registre.
J'aime toujours cette écriture, mais je crois que je n'ai plus le courage des ces histoires...

Leila a vingt-et-un ans et élève un petit garçon de trois ans avec Alex, son mari, violent et malsain.

Au Pôle Emploi, elle rencontre Antoine, un jeune homme de dix-huit ans, complètement paumé, dont elle tombe follement amoureuse.

Quand Alex apprend leur liaison, il réagit très violemment. Les deux amants s'enfuient et tentent de se construire une nouvelle vie au soleil.

J'ai lu quelques romans d'Olivier Adam il y a fort fort longtemps. J'en gardais de bons souvenirs et ai été ravie de pouvoir lire celui-ci en dépit de l'étiquetage « roman pour adolescents » qui me refroidissait.

La narration alterne entre le récit d'Antoine et des extraits du journal de Leila.

J'ai passé un très bon moment avec ce roman d'amour, sans surprise mais agréable dont je ne comprends pas très bien qu'il soit destiné aux ados. Probablement le signe que je vieillis ou que j'ai oublié ce qu'est un enfant de treize ans… Mais la thématique me paraît bien sombre pour un très jeune public.

A lire sur une côte sauvage.
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L'auteur aborde des thématiques dures telles que les violences conjugales, le deuil, les drogues mais j'ai trouvé que ça tournait trop au mélodramatique malgré un début prometteur. le style est bon, ça se lit vite mais paradoxalement il y a des passages avec des longueurs où ça n'avance pas beaucoup… J'ai eu du mal à trouver les personnages attachants et il y a quand même des grosses facilités et "coïncidences" dans l'intrigue.

D'Olivier Adam, on connaît les histoires d'exil et d'abandon traitées avec sensibilité et justesse qui ont fait le succès de romans contemporains comme « Je vais bien, ne t'en fait pas », « Des vents contraires » ou encore « Poids Léger ». Mais l'auteur est également connu pour ses ouvrages du rayon jeunesse. Deux ans après « La tête sous l'eau », déjà en cours d'adaptation pour la télévision, Oliver Adam réitère l'exercice avec « Les roches rouges ».

Le texte d'Olivier Adam décrit leur cavale mais aussi le chemin vers la résilience pour l'ensemble des personnages. Leïla a le courage de se sauver et de s'autoriser une nouvelle vie avec son petit garçon. Antoine, rongé par la culpabilité, va trouver le courage de les sauver et se racheter. Même schéma pour Lise, la soeur d'Antoine, qui n'arrive pas à faire son deuil.

Les thèmes abordés dans ce roman estampillé « Young Adult » sont donc extrêmement lourds : violences conjugales, drogue, inceste, deuil… En abordant autant de sujets sociétaux en 230 pages, comme on pouvait s'y attendre, l'intrigue est romancée à l'excès avec des raccourcis et des facilités dans la construction du récit, pour aboutir sur une fin expédiée. Aussi, faut-il garder à l'esprit que ce livre, paru chez Robert Laffont dans sa collection R, comme « La tête sous l'eau » est destiné à un public de jeunes adultes.

Reste une atmosphère intéressante qui sent bon l'air iodé et le doux son des mouettes. La tension va crescendo dans ce roman à deux voix où la narration alterne entre le récit d'Antoine et des extraits du journal de Leila. Les points de vue alternés viennent apporter un véritable souffle à l'intrigue.
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Des fois, on aimerait prendre des vacances pour l'éternité, en ayant l'envie de goûter au sel sur vos lèvres, et de pouvoir se balader sur "Les roches rouges" d'Oliver Adam de la Collection R.

J'avais vraiment envie de découvrir ce qui pouvais bien se cacher sous le roulement des vagues et de pouvoir explorer le milieu de vie entre les roches du bord de mer.

J'ai apprécié lire autre chose, tout en sortant de ma zone de confort et je ne m'attendais pas à me sentir aussi bouleversé par cette histoire de vie.

C'est vraiment un roman touchant, et profondément humain dont j'ai rarement lu dans du young adulte. Il brise les codes du conte de fée pour se retrouver face à la réalité des faits. Car c'est une romance très réaliste et sincère, qui reflète la condition de vie assez dramatique de certaines personnes dans le monde. Nous n'avoir pas besoin de dépasser les frontières de notre pays pour se rendre compte de toute la crédibilité et la vérité de l'histoire.

Grace au style d'écriture, franc et familier, on se met vraiment à la place des protagonistes et c'est avec beaucoup d'empathie que l'on a envie de partir avec eux, le plus loin possible à la recherche du bonheur.

Il faut tout de même avoir le coeur bien accrocher, dont la brutalité du récit ne peux nous laisser de marbre. C'est avec une extrême sensibilité que le roman nous prend au bord du rivage pour nous faire échoué plus loin sur la dureté fracassante des roches.

Olivier Adam... Un auteur particulier pour moi dont j'ai du mal à comprendre pourquoi son écriture peut parfois me chavirer, me bouleverser... Malheureusement, je retrouve de moins en moins ce sentiment durant mes lectures, malgré les sujets lourds que l'auteur aime aborder. Mis à part cela, je passe toujours une lecture agréable à ses côtés. Même si la vie nous bouscule, on peut toujours trouver de l'espoir et dans cette histoire, les héros n'ont pas été épargnés.

Ce roman est destiné aux jeunes adultes mais s'adresse plus largement à tous les lecteurs amateurs de portraits touchants. Il est écrit à deux voix et met en scène des personnages abîmés par la vie.
Leïla, 21 ans et mère d'un petit Gabi de 3 ans vit en couple avec Franck, un vigile violent et manipulateur qui la tient sous sa coupe. Antoine, 18 ans habite toujours chez ses parents et s'est laissé sombrer suite à un événement dramatique qu'on découvre en cours de roman. Il est sans travail et s'oublie dans des consommations excessives de médicaments et de joints.
Ces deux-là se sont rencontrés à Pôle Emploi et vivent une aventure truffée de mensonges et qu'ils imaginent sans avenir. Jusqu'au jour où découverts par Franck, Antoine décide d'aider Leïla et Gabi en s'enfuyant vers le sud pour échapper à la vengeance du mari brutal.
Le texte d'Olivier ADAM décrit leur cavale mais aussi le chemin vers la résilience pour l'ensemble des personnages. Leïla a le courage de se sauver et de s'autoriser une nouvelle vie avec son petit garçon. Antoine, rongé par la culpabilité, va trouver le courage de les sauver et se racheter. Lise, la soeur d'Antoine « vivante mais morte » parvient à faire le deuil de son petit garçon en s'intéressant peu à peu aux autres et en les prenant sous son aile.
Cette histoire sombre décrit avec beaucoup de justesse les sentiments et les émotions de chacun des personnages. Les deux récits parallèles et complémentaires éclairent le lecteur qui suit avec appréhension la fuite puis l'enchaînement des situations dramatiques. La tension puis la déception devant le sort qui s'acharne sur les protagonistes vont crescendo jusqu'à la fin, plus optimiste et qui ouvre sur un avenir plus serein pour chacun.