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sur 473 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Olivier Adam (Les lisièresLa tête sous l'eauPeine perdueÀ l'abri de rienChanson de la ville silencieuse), avec son talent habituel, met en scène Leila, vingt-et-un ans, mère d'un petit garçon, Gabi, dont le père, Alex, a douze ans de plus qu'elle. Cet homme brutal est impliqué dans des trafics plutôt louches. Surtout, alors qu'il était son prof de volley, il a séduit cette gosse de quatorze ans qui a été enceinte à dix-sept ans.
C'est à Pôle emploi que Leila a flashé sur le jeune Antoine, qu'ils se sont aimés en secret jusqu'à ce qu'Alex découvre leur liaison, frappe Leila, l'insulte quotidiennement et tabasse Antoine.
Devant tant de violences, Leila et Antoine fuient la région parisienne avec Gabi pour se retrouver dans une villa, à Agay, sur la Côte d'Azur. Cette belle maison appartenait aux grands-parents d'Antoine et la famille se la partage pendant les vacances.
Là, surprise, Antoine y retrouve Lise, sa soeur aînée, disparue sans laisser d'adresse. Un terrible contentieux l'oppose à son frère dont elle ne voulait plus entendre parler. Je vous laisse le découvrir.
C'est là, dans cette maison rose, entourée de roches rouges, que Leila, Lise, Antoine et Gabi tentent de vivre avant que leur histoire ne les rattrape.
Ce roman, paru chez Robert Laffont, collection R, comme La tête sous l'eau, est donc considéré pour Jeunes adultes. Malgré mon grand âge, j'ai pris plaisir à le lire, trouvé l'ambiance très glauque au début puis j'ai tremblé pour ces jeunes qui tentent de donner un équilibre à leur vie.
Olivier Adam, dans Les roches rouges, a eu la bonne idée de laisser raconter son histoire par Antoine mais n'a pas oublié de donner la parole à Leila par l'intermédiaire de son carnet secret. Ainsi, nous avons son éclairage sur les événements, son ressenti, ses impressions, ses craintes, ses espoirs.
Si l'auteur ne mène pas tout à fait l'histoire jusqu'à son terme, ce que je regrette un peu, il donne suffisamment d'éléments pour que le lecteur se fasse sa propre idée.
Pour le plaisir de l'intrigue et du suspense, Olivier Adam a bien compliqué les situations familiales, ajoutant fâcheries et disparitions, recherche d'emploi, accoutumance à la drogue, présence réconfortante des parents. Ne serait-ce pas un tableau assez réaliste de beaucoup de situations familiales d'aujourd'hui ?


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Leila est une jeune femme mariée à Alex qui a douze ans de plus qu'elle et qui est un homme violent, « Mariée à ce type que je déteste et qui m'effraie. Qui me considère comme sa chose, sa propriété, sa boniche ». Ils ont un petit garçon Gabi qui a trois ans. le père de Leila est également violent et sa soeur Jen a d'ailleurs disparu dans la nature.
Leila trompe son mari avec Antoine plus jeune qu'elle. Elle l'a rencontré à Pôle emploi « Un mec marrant mais déjà bien cabossé... Un mec bizarre et fragile », mais elle est séduite par sa gentillesse.
Tous vivent dans une ville de banlieue.
C'est Leila elle-même qui fait les présentations dans ce carnet qu'Antoine lui a offert récemment et qui lui sert de journal intime.
Mais Alex, extrêmement jaloux va rapidement s'en apercevoir, suivre Antoine et lui filer une raclée.
Antoine et Leila n'ont qu'une seule solution : fuir, sans oublier le bambin que Leila chérit par-dessus tout. Bien que se connaissant peu, ils n'ont rien à perdre et tous deux voudraient oublier leur passé respectif, Antoine étant hanté lui aussi par un secret. Les voilà donc en cavale.
Olivier Adam, avec Les roches rouges nous offre un roman social magnifique et bouleversant empreint de réalisme.
Il utilise deux points de vue, celui de Leila qui livre ses confidences au moyen de son journal intime et celui d'Antoine qui donne sa version des faits, n'hésitant pas à écrire en italique les propose de Leila.
En alternant et en croisant ces deux témoignages, l'auteur laisse libre le lecteur de se faire son opinion.
Si le sujet principal au départ est la violence exercée sur les femmes, un sujet hélas toujours d'actualité d'autres thèmes sont aussi abordés dans ce roman, notamment la famille, la violence conjugale physique et morale, l'inceste, l'avortement, le suicide, la drogue, le deuil d'un enfant, la culpabilité …
Néanmoins, malgré les difficultés rencontrées par ces jeunes gens , l'angoisse du lendemain, la peur d'être découverts, véritable épée de Damoclès suspendue au-dessus de leurs têtes et cette tension croissante qui en découle, l'entraide, le pardon et l'amour permettent quelques bons moments, notamment dans le cadre enchanteur des calanques même si la sérénité n'est jamais vraiment là.
Olivier Adam nous embarque dans un véritable thriller qui nous tient en haleine jusqu'à la fin, une fin fidèle au roman lui-même, très réaliste.
Ses personnages ne sont pas des héros, ils sont simples, ordinaires, émouvants, maltraités par la vie, la société ne les ayant pas épargnés et ils tentent de faire face à cette dure réalité avec leurs faibles moyens. On voudrait tellement qu'ils réussissent après ce qu'ils ont souffert !
Sans pathos, sans angélisme non plus, mais avec beaucoup de sensibilité et de psychologie, cet écrivain que par ailleurs j'apprécie déjà beaucoup, m'a encore une fois bouleversée.
Les roches rouges, s'il est classé roman jeunes adultes, public auquel je le recommande fortement, peut parfaitement convenir aux adultes.
C'est un roman qui marque encore longtemps après sa lecture !

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À presque 18 ans, Antoine végète chez ses parents, dans une ville de banlieue banale où il n'y a rien à faire. Ayant lâché son bac pro il y a quelques mois, il s'est tout de même inscrit à Pôle emploi, se doutant que sans diplômes, les conseillers ne risquent pas de lui proposer quelque chose de sitôt. Alors, il glande la plupart du temps, fume et trouve le temps bien long... Jusqu'à sa rencontre avec Leila, à Pôle emploi justement. Jeune maman d'un petit Gabi, Leila est enfermée dans sa vie étriquée. Son compagnon, Alex, est vigile. Mais c'est un homme violent, jaloux, qui l'empêche même de sortir avec Gabi. Alors, ce jeune homme, Antoine, c'est sa bouffée d'air frais. Aussitôt qu'ils se sont vus, ils ont très vite sympathisé puis sont devenus amants. Mais lorsque Alex s'en aperçoit, il va tout de suite trouver Antoine pour lui en coller quelques-unes, le menaçant au passage. Si les deux amants veulent lui échapper et par là même échapper à leur misérable vie, ils n'ont d'autre choix que de fuir loin de cette banlieue...

Olivier Adam donne, une nouvelle fois, vie à des âmes écorchées et perdues. Antoine, qu'un traumatisme récent a fait perdre pied (renonçant aux études, au travail), va tout faire pour sortir Leila des griffes de son compagnon. Et qu'importe la destination, ces deux-là veulent redonner un semblant de vie à leur quotidien, monotone pour Antoine et violent pour Leila. Donnant la parole aussi bien à la jeune femme via son journal qu'à l'adulescent, ce roman choral aborde intelligemment divers thèmes tels que la violence conjugale, les traumatismes (aussi bien présents que ceux de l'enfance), l'entraide, la culpabilité, le pardon, l'amour... de sa plume à la fois légère et grave, Olivier Adam dépeint des personnages très attachants, pétris d'amour et d'espoir.
Un roman à la fois sombre et lumineux...

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Leila raconte sa vie de tous les jours, ses émotions ce qu'elle pense dans un carnet que lui a offert Antoine. Tous deux se sont connus à Pôle Emploi, se sont rapprochés au cours de jeux de rôles, et sont devenus amants. Tous les deux sont des estropiés de la vie et pourtant, Antoine n'a que dix-huit ans et Leila vingt-et-un.

Leila est mariée à Alex, vigile violent verbalement et physiquement. Il était son coach au volley et il l'a embrassée, harcelée, mise dans son lit et épousée quand elle s'est retrouvée enceinte, au grand dam de ses parents. Mais monsieur avait des principes, on n'avorte pas c'est un meurtre, mais cela ne le dérange pas d'être gros pervers, doublé d'un pédophile.

Comment Leila aurait-elle pu échapper à son emprise, alors que son père a toujours fait régner la terreur à la maison, violent avec sa femme, tyran avec ses filles, à tel point que la grande soeur de Leila a fui la maison sans jamais donner de nouvelles. Elle sent bien qu'il y a quelque chose d'opaque dans cette fuite mais préfère occulter.

Elle n'a jamais le droit de sortir le dimanche, même pour promener son fils Gabi, car Alex est vautré sur le canapé à regarder les matches de foot en picolant.

De son côté, Antoine qui a des parents aimants, chez lesquels il squatte, a complètement perdu pied, car un jour « il a pris une vie sans le vouloir » mais ça le hante et il est devenu marginal, carburant au haschich.

Mais, Alex les a surpris, on ne sait pas trop comment, vu qu'il bombarde Leila de messages pour la surveiller et frappe violemment Antoine, hurlant qu'il va faire la peau à « sa pute d'épouse » et c'est la cavale. Fuite dans le Sud, la mer, son décor somptueux, dans une maison appartenant à la famille, où ils se retrouvent nez à nez avec la soeur d'Antoine avec laquelle il est fâché : Lise qui veut en finir avec la vie…

Olivier Adam nous propose une belle histoire, qui fait parfois penser à « Thelma et Louise », avec des personnages cabossés par la vie, par leurs manques affectifs et leurs actes passés qui les rattrapent et qui vont être dans l'obligation de prendre leur vie en mains et sortir de l'adulescence en ce qui concerne Antoine, ou devenus adulte trop tôt pour Leila qui, répétant un scenario familial se retrouve sous l'emprise d'un pervers. On les voit évoluer, prendre conscience de leur capacité de résilience.

Tout acte a ses conséquences exprimant très bien la loi de causalité et tout de découle ou s'inscrit dans la continuité des traumatismes antérieurs ; cela soulève une question : comment réagir en face d'un pervers, violent, pour éviter que cela se termine par un féminicide ?

L'idée de faire écrire Leila dans son carnet est très intéressante car on se rend compte qu'elle est sincère, lucide, se posant les bonnes questions. Elle est sans concession vis-à-vis d'elle-même et des autres, mais elle garde les pieds sur terre devant tous ces évènements qui s'enchaîne sur le mode loi de Murphy dite de « l'emmerdement maximum ».

J'aime bien Olivier Adam pour son côté sombre, mélancolique, souvent blasé dans ses romans et qui aborde le désir de mourir, la mort intérieure qui précède la mort physique avec beaucoup de justesse et de sensibilité. J'ai lu plusieurs de ses romans et la plupart m'ont plu, je dois dire, pour ce côté noir. Là, il s'agit d'un roman pour adultes jeunes mais qui peut toucher tous les publics.

J'ai vraiment apprécié ce roman, j'ai essayé de le faire durer car j'ai retrouvé ce qui m'avait plu dans « Les falaises » ou « Les lisières » mais une fois plongée dedans, ce fut difficile…

Un grand merci à Babelio et aux éditions Robert Laffont pour m'avoir permis grâce à cette opération masse critique jeunesse, de lire ce roman et de retrouver l'auteur que j'avais un peu délaissé ces derniers temps. Olivier Adam fait partie comme Philippe Besson, Philippe Claudel, Serge Joncour ou Jean-Philippe Blondel (entre autres et pour ne parler que des hommes et que ceux que j'ai oubliés me pardonnent!) des auteurs que j'aime retrouver sans être une groupie : quand je n'aime pas je le dis, je ne cire pas les pompes…

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Le corps à terre, meurtri de coups et de douleur, la gueule dans la poussière. le sang coule, sombre et visqueux. Il s'écoule tel un ruisseau assoiffé dans les sillons des roches rouges. Une poussière rouge.

Tu prends un whisky, tu as à peine l'âge et tu attends déjà la maturité de la vie. Pourtant tu vis encore chez tes parents, un poster de Kurt Cobain au-dessus du lit. Tu as laissé tomber les études, tu t'es fait virer de ton job de mécano, tu passes tes journées à fixer le plafond, allongé sur ton pieu. Tu passes tes nuits à imaginer ce plafond. La musique s'enchaîne, se déchaîne, la chaîne s'échauffe, chauffe la musique, en toi. Par moment ou par ennui, tu prends même les disques de ta mère, Cabrel et compagnie. Une fissure qui s'agrandit et se lézarde. Ton esprit ne voit pas au-delà de ce fossé creusé dans le plafond, par lequel tu voudrais t'échapper. Mais tu restes là, incapable d'aller plus loin dans cette vie poussiéreuse. Tu as merdé sur toute la ligne. Ton karma. Et tu penses à elle. Leila, ou tout autre prénom en a. Tu l'as rencontré un peu par hasard, un peu sans prévoir, des discussions anodines, belle comme une ondine. A parler musique avec elle, tu as trouvé le grand amour, celui qui restera unique.

Face au soleil, tu regardes en bas, sous ces falaises. La baie, crique de solitude baignée d'un soleil orangé. de cette hauteur, un saut dans le vide et ta vie prend son envol. Poussez-moi, sembles-tu dire, aux dieux du vent et des rivages. Tu regardes l'écume blanchir le rivage lorsque les vagues se fracassent contre les roches. Ma passion pour ces hautes falaises. Je m'assois, les yeux plongés dans le vide, vers l'horizon, verre vide. le silence et la nuit, des vies, émotion et mauvais karma. de la terre et du sang. de la poussière et du sang. Une poussière rouge. Tu te crois seul dans ce monde, sous le silence pale d'une lune masquée par l'amas de nuages orageux, aussi noirs et sombres que le pas du chat noir. Pourtant un témoin anonyme te guette, jusqu'à ce faux pas fatal. Mauvais karma, je l'ai déjà dit. Parfois, il y a des vies qui merdent sans trop savoir pourquoi ou comment. Même dans un lieu aussi magnifique que les roches rouges.

« Des fois je m'en veux tellement d'être en vie. D'avoir autant merdé. »
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Pas simple la vie de Leila . Mère très jeune d'un petit Gabi qu'elle a eu avec Alex, un vigile à la gifle facile aussi jaloux que con, elle rencontre Antoine à Pôle emploi , autre looser, dans des proportions encore plus grandes. Et bien sûr, ils vont s'aimer.

Nouvelle rencontre avec Olivier Adam qui a un grand talent pour nous narrer l'existence des perdants, ceux que la vie a mis de côté , ou qui s'y sont mis tout seul.
Le style est nerveux , percutant et les formules bien tournées côtoient les expressions plus familières.
On touche le monde des desesperados , qui ne vivent que d'amour et d'eau fraiche.
On pourra ici noter que l'auteur a quand même un peu exagéré dans l'accumulation des 'emmerdes '. Ceci dit, il le fait très bien dans un roman à plusieurs voix , plein de tendresse et d'amour.
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Ce livre d'Olivier Adam m'avait échappé à sa parution en 2020. Il est, parait-il, classé roman pour jeunes adultes ( je ne m'en suis rendue compte qu'après lecture...) , ce que je trouve assez réducteur et peu approprié, car il s'adresse à tous les lecteurs. Je l'ai déjà écrit, j'aime ses personnages à la dérive, la tendresse qui pointe toujours sous la détresse.

Les deux êtres qui nous sont présentés ici ont leur lot de galères, de situations dramatiques. Leur rencontre improbable ( barrière de l'âge ou plutôt de la maturité , du milieu social, des relations familiales complètement différentes) sera le point de départ d'une fuite, de changements radicaux, de moments de bonheur aussi.

Antoine et Leila. Un amour fou et fragile. Chacun a ses secrets, ses faiblesses. Et Gabi, l'enfant de Leila, réveille tant de douleur pour Antoine... de son côté, la jeune femme dont il tombe amoureux veut échapper à l'enfer conjugal, aux violences ignobles.

Jusqu'où pourra conduire leur fugue folle? Les roches rouges du Sud vont-elles adoucir le destin qui s'emballe? J'ai retrouvé ici toute l'émotion contenue, la justesse de ton de l'auteur, toujours à l'écoute des parcours sociaux difficiles, des vies brisées, traversées cependant par des éclaircies si tendres...
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Des vies à pleurer, coincées dans la violence conjugale, dans les ratés d'une scolarité non réussie, dans les drames personnels qui anéantissent.
Des vies où tout a merdé, qu'il faut subir jour après jour...

Olivier Adam, toujours fasciné par la tristesse des destinées, nous entraîne dans le sillage d'une cavale de jeunes adultes en galère: une mère piégée dans un mariage catastrophique, un grand/ado/loser/amoureux sans avenir traînant sa dépression, dans le contexte d'une souffrance qui a fait exploser sa propre famille.

Comme toujours, la faculté de l'auteur à exprimer sentiments et réalisme est remarquable, nous rendant les personnages touchants et provoquant notre compassion spontanée. Par une construction romanesque à deux voix alternées, son écriture minutieuse façonne des êtres denses et crédibles dans un décor de bord de mer enchanteur, avec le contre-champ d'une société froidement injuste et brutale.

On évoque ici le mauvais Karma et la culpabilité, mais aussi l'entraide, la valeur essentielle du pardon et l'amour d'un univers familial qu'on s'est choisi.
Un roman estampillé « jeune adulte » mais pas que…
J'ai beaucoup apprécié cette lecture, comme souvent avec l'univers de Olivier Adam
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J'aime de plus en plus Olivier Adam pour sa sensibilité, pour mettre des mots justes sur notre société actuelle, pour comprendre aussi bien les femmes, pour sa belle écriture. Deux jeunes font connaissance chez Pôlette (je veux dire Pôle emploi). le garçon glandouille chez ses parents tandis que Leila vit avec le père de son enfant qui la maltraite. L'amour va leur tomber dessus et leur faire prendre conscience de prendre la fuite, de s'échapper du beauf à la Cabu pour se planquer à Agay (lieu où je me rends souvent). Peu à peu, les souffrances du passé vont se dévoiler... et atteindre un non-retour.
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Antoine, 18 ans et Leila, 26 ans, se sont rencontrés à Pôle Emploi par hasard et sont tombés amoureux. Mais Leila est mariée à Alex, un homme possessif, autoritaire et violent qui ne supporte pas que sa femme s'éloigne de lui. Il apprend cette relation extraconjugale et frappe violemment Antoine. Les deux amants s'enfuient alors avec le fils de Leila, d'abord chez les parents d'Antoine puis au bord de la mer, dans une maison appartenant à la famille du jeune homme. Antoine y retrouve sa soeur Lise dont un drame l'a éloigné il y a quelques années. Mais seront-ils longtemps en sécurité là-bas ? Alex est sur leurs trousses...

J'ai lu beaucoup de romans d'Olivier Adam à une époque, c'est un auteur que j'apprécie beaucoup, même si ses romans sont assez sombres.
Je me suis laissée tenter par ce dernier car j'ai lu un extrait qui m'a donné envie et je trouvais l'idée de départ de celui-ci différente, entre deux personnages malmenés par la vie.
On retrouve le thème de la famille avec la relation fils/ parents et frère/soeur qui est toujours important dans les romans d'Olivier Adam. Ici, il y a une belle histoire d'entraide, de pardon entre ses différents membres, c'est un message positif.
Les deux personnages principaux sont touchants, contrairement au mari de la jeune femme qui est franchement antipathique.
Il y a aussi une certaine tension dans ce livre du début à la fin, on tremble pour les deux personnages, on espère qu'ils vont s'en sortir et être heureux ensemble, on redoute l'issue. Finalement le roman se termine de façon ouverte, laissant au lecteur imaginer la fin qu'il voudrait.
J'ai donc trouvé ce roman, qui se lit rapidement, un peu différent des autres, peut-être plus positif, sans doute aussi grâce aux paysages méditerranéens qui apportent de la luminosité et de l'espoir.
Mon exemplaire comportait les premiers chapitres d'un nouveau roman de ce même auteur, La tête sous l'eau, j'ai trouvé l'idée assez originale de donner au lecteur l'envie de découvrir d'autres livres du même auteur.
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