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3,16

sur 677 notes
J'ai bien aimé ce livre, même si au bout d'un moment, il tourne un peu au catalogue ; mais jolie reflexion sur ce que peut être la connerie
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Ce livre est sympa, du moins le début, c'est vrai que lors des premières pages je me suis moi-même surprise à trouver des cons sur la route ou en allant faire les courses...... en revanche j'ai eu énormément de peine à le finir, l'histoire prendre un tournant qui ne m'a pas emballée, j'ai trouvé vraiment ennuyant ces pages et ces pages de philosophie d'un sur la connerie (bon ça, ça va encore, vu que c'est le thème du livre..) et de deux de tous ces philosphes rencontrés par "le héros" en mélangeant à tout ça une touche de film pour adultes....Enfin bref pour moi la mayonnaise n'a pas pris et j'ai un peu l'impression que l'auteur ne savait pas trop comment finir son livre, mais concrêtement l'idée de base est très originale.
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La lecture de la quatrième m'a clairement enchantée et celle de l'ouvrage, fait déchanter ;-)
L'idée est géniale, qui n'a pas rêvé de se débarrasser de tous les cons qui nous entourent ?
Mais l'écriture est longuette, le style traînant, les meurtres un peu trop facilement commis, et puis où est la conscience ? C'est drôle, oui, l'ironie est marquante, mais on n'y croit pas une seule seconde, dommage, et j'ai fini par arrêter ma lecture p.128 parce que je m'ennuyais...
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Ce livre, je l'ai bien aimé, c'est dit. Et oui, c'est un gros succès, mais j'ai bien aimé. En fait surtout, j'ai adoré l'humour qu'il a mis dans le livre. Pour le reste … Je vais détailler.

L'histoire part d'une excellente idée : une personne se lance dans une croisade pour éliminer les cons qui l'entoure. Vous savez, le type qui referme la porte sur vous alors que vous arrivez, ces gens qui sont chiants et qui vous pourrissent la vie, vous collent au cul sur deux cents kilomètres d'autoroute, etc ... Et bien là, ils meurent, et par gros paquet en plus. Au total, 140 morts de sa main, toujours de façon à ne pas se faire attraper. Et pourtant, il commence à se poser des questions sur son entourage en plus. Et puis la police rode ...

Le résumé est en fait très court, mais dans le roman le personnage va progressivement exposer une théorie sur les cons, cherchant à les retrouver de façon formelle et ne pas en laisser passer (et également ne pas abattre trop d'innocents non plus tant qu'a faire). du coup, le rythme du roman est un peu à deux temps.
En fait, j'ai surtout adoré l'humour dans le roman. Il y en a pas mal et vraiment, il est excellent. Un humour fin, très bon, souvent dans la tournure des phrases, qui sont juste sublimes. J'ai même eu les larmes aux yeux lorsqu'il commence à descendre dans sa boite en s'occupant des DRH. Un pur moment de bonheur (remarquez que la scène porno est pas mal non plus).

En revanche, si j'ai beaucoup aimé la forme, j'ai trouvé le fond sacrément plus discutable. Déjà le personnage principal m'est apparu comme complètement fade et insipide, sans réelle passion. Il est assez absent dans le roman, mais contrairement à Ombre dans American Gods, il n'est pas intéressant. Pas même un personnage commun, juste un personnage insipide. Complètement insipide. Et du coup j'ai eu du mal à lui trouver la moindre excuse. Ensuite j'ai trouvé plus d'une situation très capillotractée, avec des situations qui me semblaient parfois vraiment impossible, des arrangements qui semblaient un peu simples (je veux dire qu'il y a quand même des doutes possibles quand on voit tant de morts s'accumuler). Sans compter que les flics semblent tout de même un peu neuneu, mais je vais dire que ça reste globalement crédible quand on ne cherche pas trop loin.

Ensuite, je dois avouer que je n'ai pas été d'accord avec une grande partie du discours du narrateur, un défaut mineur certes, puisque je n'adhère pas à tous les livres que je lis, mais ce qui est un peu embêtant c'est que l'auteur fait plus d'une fois des exposés un peu longuet -notamment sur la fin- en expliquant bien son point de vue. Mais j'avoue que ce n'est pas une catastrophe, de loin pas.
Par contre, le fond du livre est vraiment douteux et je n'y ai pas du tout adhéré. Pour ainsi dire, il me rebute plus, avec une sacrée misanthropie et une bonne dose de mauvaise foi également. le genre à voir tout en noir. Et j'aime pas. C'est con, mais j'aime pas. Désolé.

Du coup, je dois dire que j'ai un avis particulier : j'ai bien aimé le livre, la lecture fut très plaisante et j'ai vraiment ri dans plus d'une occasion. Et la lecture se fait vite, c'est fluide, aucun souci. Par contre, le fond m'a laissé franchement dubitatif, le personnage principal m'a semblé bien insipide et parfois les discours un peu longuet m'ont semblé bien rébarbatifs.
De ce fait, je ne peux pas vous déconseiller de le lire, il est vraiment sympathique, mais je sais que je ne le relirais pas, sans aucun doute, et que je ne le recommanderais pas comme un immanquable. C'est un livre sympathique, drôle, mais loin d'être immanquable et inoubliable. La révolution n'est pas encore là, loin de là, mais pour un premier roman l'auteur montre une belle plume humoristique. Je vous recommande seulement la lecture.
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Mort aux cons, la tâche est ardue, digne des travaux d'Hercule et sans doute l'objectif est-il inatteignable. Je me dis que 400 pages ne seront pas de trop pour tenter de résoudre le problème. Les premières sont réjouissantes, le narrateur n'ayant pas encore défini le mot con, ne cherchant qu'à se débarrasser des importuns, des empêcheurs de penser et de vivre comme il l'entend. Puis, un déclic après avoir supprimé un petit chef de service : "Le con, m'écriai-je, voilà l'ennemi ! " (p.153). A noter que Carl Aderhold commencera tous les (petits) chapitres suivants, pendant un douzaine de pages, par un mot débutant par la syllabe "con", histoire de bien enfoncer le clou.

Et puis, plus j'avance, plus je me dis que l'homme est en train d'empiler des cadavres et l'auteur des banalités. Il se répète, ne fait pas avancer la cause de la chasse aux cons. Il est drôle par moments lorsque le narrateur, pur intellectuel qui n'aime ni la campagne, ni les enfants, ni les animaux, ni le travail -ce n'est pas moi qui le blâmerait sur ce dernier point-, écrit un scénario et se retrouve à parler philosophie sur un plateau de tournage de porno. Mais dans l'ensemble, je m'ennuie, ça tourne à vide et je me dis finalement que 400 pages c'est long, très long. Et de me dire que ce mec qui théorise la connerie d'autrui devrait aller faire un tour dans les télés et sur les réseaux dits sociaux -mais ça serait un véritable génocide- avant d'envisager un suicide, parce qu'il faut bien le dire, je le trouve un peu con...
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Je ne connaissais pas cet auteur et il s'agit là de son premier roman. C'est l'histoire d'un homme normal à la vie normale qui en vient à s'intéresser à la question de la connerie, ou plutôt des cons. Pendant toute la durée du livre, il tente de théoriser les cons avec le plus de précision possible tout en essayant d'en supprimer un maximum. On s'en doute, pas une mince affaire… Ce n'est pas le roman de la décennie, mais le ton est drôle et sardonique, tout de même agréable à lire.

Retrouvez plus de critiques sur Bavardages.blog :)

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Vous vous êtes surement déjà dit "oh, t'es con" après qu'un ami ait fait une blague limite, mais effectivement parfois on se dit plutôt "quel gros con celui-là" qui vient de nous couper la priorité et de nous mettre en pétard pour le reste de la journée.
Et si ce dernier con méritait finalement de mourir?

De surenchère en surenchère, le narrateur trouve de plus en plus de "cons" à liquider. le livre est drôle, c'est léger, ça détend et ça fait sourire, alors on prend!
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Qui n'a jamais rêvé de tuer son voisin le dimanche matin quant il vous réveille à coups de perceuse ? Ou d'envoyer dans le décor l'automobiliste qui vous serre de trop près ? le héros de « Mort aux cons » a décidé qu'il était temps d'arrêter de rêver et de passer à l'action. Et de faire de sa chasse un véritable combat, un sacerdoce.

Carl Aderhold nous propose une étude poussée, quasi sociologique, sur la connerie humaine et les différents types de cons qui peuvent peupler notre quotidien. Chaque fois qu'il est confronté à un con, et qu'il réussit à s'en débarrasser, le narrateur développe et affine sa définition du con. ET malgré quelques longueurs au milieu du livre, on prend beaucoup de plaisir à le voir avancer dans ses recherches et évidemment se débarrasser des cons correspondants au fur et à mesure.

En bref, un bijou d'humour noir doublé d'une véritable réflexion sur la nature humaine.
Lien : https://instagram.com/Mangeu..
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Un livre avec une idée de base plutôt sympa et originale puisque notre héro se fait une mission de définir qu'est-ce qu'un con pour pouvoir en éliminer un maximum. Certains passages sont très drôles et on passe globalement un bon moment de lecture. Cependant, dommage que l'histoire soit aussi répétitive, avec trop de redondances. le roman aurait mérité d'être plus court peut-être.
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Après un début prometteur qui explique la démarche par laquelle l'auteur décide de supprimer tous les cons qu'il croise, les 250 pages suivantes ne sont qu'une succession de répétition de ces meutres ...
A l'époque des "Experts", il est impossible à concevoir qu'il ne se fasse pas prendre, quand on voit le manque de préparation et la manière instinctive avec laquelle il procède ...
Du grand n'importe quoi !
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