Mort aux cons

Livre qui m'a passionné. Je me suis identifié au personnage et ça m'a défoulé de le voir tuer tout ceux qu'il jugeait con. Au final, j'ai imaginé tuer tout ceux qui me cassaient les pieds et ça m'a fait du bien.

Lu en cette rentrée de septembre sur le conseil de ma Maman. J'ai vraiment ri et même qu'une fraction de seconde, j'ai pensé à ma voisine....Roman agréable, qui se lit bien mais pas le roman du siècle non plus !

Le narrateur poussé par une compréhension littérale de l'expression "Mort aux cons" zigouille tous les cons qu'il croise:
- le con joint
- les cons fédérés
- le con sanguin
- le con fraternel
- le con disciple
- le con citoyen
- le con vecteur
- le con fort
- le con patriote
etc.
Ce con cassage méthodique n'exclut pas qu'il passe à côté du con principal: lui-même. Une véritable con vocation!
Ces pages acides et lucides soulèvent un sujet non traité en philosophie: la connerie. Voilà qui est incompréhensible alors que le sujet concerne une grande partie de la population! "Mort aux cons" est un manifeste défouloir, un brin jouissif. Reste qu'il revêt certains défauts de la philosophie: une glose parfois ennuyeuse. Résultat: j'ai sauté des pages!

Que ça a été long d'arriver au bout de livre dans laquelle la litanie des meurtres n'en finit pas. le narrateur entreprend d'assassiner tous ceux qu'ils considèrent comme des cons et va jusqu'à élaborer une théorie pour les identifier.
A moins que la police soit vraiment incompétente, il faut admettre que cette série d'assassinats est totalement irréaliste, le tueur de cons restant un équarrisseur amateur par ailleurs totalement insensible. J'imagine que c'est un parti de l'auteur mais il n'en tire pas profit pour son récit. Si le roman avait basculé vers l'absurde, la démonstration aurait peut-être été convaincante. Ici, rien n'en ressort vraiment si ce n'est qu'on entre toutes et tous dans le cadre de cette théorie non pas parce que nous avons perdu notre humanité mais parce qu'au contraire elle est notre identité. D'ailleurs, la partie théorique du roman sur ce qui fait qu'un con l'est ne tient jamais bien debout et le narrateur s'empêtre dans ses errements.
Dès que la police s'en mêle, on entrevoit plusieurs fins possibles (encore lointaines hélas) ; par exemple que le narrateur s'aperçoive lui-même qu'il est un sacré con et, fidèle à son action, se suicide. Ce n'est pas cette fin là que l'auteur a choisi mais elle est aussi peu surprenante et, je le crains, encore plus plate.
Quand on parle des cons, la fameuse formule de Michel Audiard vient à l'esprit (Les cons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnaît.). On sent bien que ça démange l'auteur de s'en servir mais non, il résiste jusqu'à la fin, se contentant de placer trois fois la première partie de la phrase dans la bouche du commissaire de police.
Bref, il ne suffit pas qu'il y ait des morts pour faire du bon humour noir. Que vous en semble ? (c'est l'expression favorite du commissaire ...)

Un livre à la fois drôle et très critique pour ne pas se résigner face à des situations parfois absurdes. En refermant le livre, on regarde ses voisins et ses collègues différemment.

Je dois bien avouer que la quatrième de couverture m'a beaucoup intrigué.
Je me suis donc lancé dans la lecture de ce roman qui, au final, m'a énormément déçu.

Ce livre est vraiment sans grand intérêt. de plus, il n'est pas du tout crédible, et c'est ça le pire.
Au départ pourtant, ça commençait à peu près bien. Et puis, le héros enchaîne les meurtres, d'abord sur les animaux, ensuite sur les cons. Enfin, pour être plus précis, sur ce que lui appelle des "cons".
Car il a une théorie bien à lui pour trouver ses "cons".
Donc ok, il nous explique sa théorie tout au long du bouquin, mais il ne nous dit jamais vraiment pourquoi il veut tuer ces "cons".
Qu'est-ce qu'il ressent au moment de tuer ? On ne le saura jamais. Au lieu de ça, il enchaîne ses meurtres, de façon plus ou moins invraisemblables.

Et le pire dans tout ça, c'est qu'il ne se fait jamais prendre. Dans la vraie vie, il aurait été arrêté au bout de 4-5 victimes, mais là dans le livre, c'est juste du grand n'importe quoi.
Et puis, le commissaire Marie qui ne découvre la supercherie qu'à la fin. Non franchement, pas crédible du tout cette histoire, ce qui la rend ennuyeuse au possible. J'ai cru que je n'arriverais pas à terminer ce bouquin, et pourtant, j'ai réussi. Bravo à moi !

Livre amusant, exutoire, défouloir, liste de cons non sensuel... ^^
A lire pour le fun !

Drôle de bouquin que j'ai acheté principalement à cause de son titre il y a de ça quelques années.
Ma lecture date donc un peu mais je garde un agréable souvenir de ce roman plein d'humour noir et de cynisme. Surprenant, drôle sans en faire trop, il a su, à mon sens, trouver un juste équilibre afin de livrer au lecteur un véritable bon moment de lecture.
Je l'ai conseillé un peu partout autour de moi et tous mes proches sont d'accord pour dire que ce livre est un vrai régal.

Enfin un polar maitrisé en France ! Que cela fait du bien !! C'est prenant , bien mené , avec un vrai talent . Pas loin d'étre une franche réussite ce polar made in france ! Cela fait plaisir !!

Un des meilleurs bouquins que j'ai lu depuis longtemps. C'est une catharsis littéraire (qui n'a jamais rêvé de s'improviser justicier sans merci ?). le style est brillant, l'histoire emmenée, c'est délicieusement impertinent.
Lien : http://stendhal-syndrome.fr/..