Chimamanda Ngozie Adichie a perdu son père en pleine période de confinement. Vivant aux États-Unis, l'écrivaine nigériane n'a pu assister physiquement aux derniers jours de son géniteur qui habite lui au Nigeria. de ce deuil, l'autrice choisit de livrer 30 « notes sur le chagrin ». de la part de l'autrice de grands livres comme
L'Hibiscus pourpre ou
Americanah, on pouvait s'attendre à quelque chose d'assez ambitieux en termes littéraires et formel, une façon d'appréhender la secousse que consiste la perte d'un être aimé qui soit transcendé par la littérature. Ici, rien de tout ça si ce n'est effectivement un petit carnet de notes très bref avec quelques souvenirs et détails à peine esquissés pour emporter avec lui le lecteur. Gageons que
Adichie saura trouver dans un prochain livre une résonance plus forte de cet événement intime.