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EAN : 978B008S9PO7O
La Renaissance du Livre (30/11/-1)
2.62/5   4 notes
Résumé :
Philippe Dastières, romancier à succès, se retire en Pays basque pour écrire «le livre de son choix». Ayant toujours écrit ce qu’il estime des « romans à succès faciles », il souhaite enfin écrire pour lui.

Il loue pour y séjourner, une maison basque : Loremendi. Plus qu’une maison, c’est toute l’âme du Pays basque que Loremendi incarne.

Loremendi appartient à une jeune veuve, qui élève seule ses deux enfants, Madame Aïtzeder dont Phili... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Lecture assez rapide. Pas de chapitres. Les mots basques sont traduits.
Un écrivain Philippe Dastières en a marre de sa vie, n'a plus d'inspirations mais doit fournir des histoires et a des contrats avec des éditeurs. Sur un coup de tête et pour aspirer à de la liberté, moins de pression, il part en vacances au Pays Basque.
Il est dans une maison mais tombe sous le charme d'une mystérieuse femme. Il cherche à écrire un livre de choix et décide de s'intégrer dans cette vie aux paysages différents de la ville, aux coutumes locales ressortissantes aussi. Discrètement, il essaye de découvrir cette femme en posant des questions aux personnes qu'il côtoie.
Il écrit à son "agent" mais ne lui dit pas toute la vérité : la chance de la correspondance par rapport aux conversations orales.
Pour aider la femme mystérieuse et aussi car la vie dans ce village lui plaît, il achète une propriété. La femme a des enfants. Il essaye d'être accepté par les villageois mais également les enfants. Il recueille et soigne des animaux mais il le faisait déjà en Angleterre.


Ce livre et les paysages décrits me rappellent mon enfance. J'ai grandi dans les Landes avec des séjours dans ma famille à Urepel (64).
Tout est fait avec réserve. La sympathie et les sentiments sont présents. Cependant, je n'ai pas été émue ni n'ai été accrochée aux personnages.
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Un vrai roman d'époque dont le lecteur n'est plus habitué par un langage aussi châtié mais finalement, ça fait du bien de changer complètement de genre.

C'est assez comique de se replonger dans un français respectueux des formes et du langage et de se rappeler comment nos anciens disaient les choses.

Quand on entend comment l'humain échange actuellement, il y a un monde de différence, l'époque n'est décidément plus la même et tout va dans le même sens, en langage commun, certains diraient "tout fout le camp" :-)

Il paraît qu'il faut vivre avec son temps, alors au temps de ce livre, vous allez vivre dans la douceur du pays basque et de ses habitants que l'auteur affectionnait.

J'avais parfois l'impression de me retrouver dans un livre que j'avais du lire pour l'école tel qu'un Camus ou un Stendhal voire un Jane Austen, ça change de mes thrillers habituels, absolument rien à voir.

Un grand merci à Babelio et aux éditions Névrosée de m'avoir fait découvrir cette femme de lettre oubliée.
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C'est sans doute un très bon livre...
... mais c'est justement le registre de langage qui m'a fait tomber le livre des mains. Bien sûr, la préface de l'éditeur nous informe que ce livre à été écrit par une autrice belge (prolifique...), dans les années 1930-1940.
C'est vraiment cette "langue distinguée" vantée par ses pairs en 1946 - et en profond décalage avec l'écriture contemporaine - qui m'a fait décrocher.
Dommage, car le sujet pouvait m'intéresser... mais je n'ai pas eu le courage de continuer à lire le récit de vie de Philippe Dastière, écrivain (lui aussi prolifique...), voulant s'installer au calme dans la campagne basque.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Donc la nuit était froide et la chienne, revêche, ne se souciait pas de donner à téter à trois malheureux qui cherchaient de toute leur faiblesse éperdue la chaleur de sa toison. (...) Ils ne cessaient de geindre que pour pousser des cris désespérés quand leur mère leur tournait fort proprement le dos et qu'ils se sentaient pressés entre une échine inhospitalière et une paroi d'osier plus rude encore.
" - Patsy, ma fille, ne soyez pas un cochon ! Et encore, je ne sais pourquoi je vous dis cela, car les truies sont des mères parfaitement dévouées et elles sont parfois turlupinées par une douzaine de porcelets. Vous avez fait les choses avec une réserve aristocratique, vous n'avez que trois enfants, vous pouvez bien les soigner, que diable !"
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" - La supériorité de la correspondance sur la conversation, se dit Philippe, c'est que l'adversaire, - pardon, l'interlocuteur - ne peut vous demander à brûle-pourpoint les détails que vous n'avez pas envie de lui donner."
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Madame Aïtzeder était belle et il est normal qu'un homme la désirât. Il n'y avait là rien d'exceptionnel ni rien qui dût étonner Philippe. Il n'était plus assez jeune pour donner le nom d'amour à un attrait sensuel mêlé de curiosité. Il croyait à l'amour et eut trouvé absurde de le nier parce qu'il n'avait connu les satisfactions auxquelles on donne trop souvent ce nom.
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Le bruit de deux voix et d'un rire en contralto immobilisa brusquement Philippe, et l'éveilla de sa profonde rêverie. Il n'avait pas un féroce instinct de la propriété, et en voulait plus à ces intrus pour avoir mis ses pensées en fuite que pour empiéter son domaine. Violer ses clôtures ne l'offensait pas mais, violer aujourd'hui sa solitude était une impertinence.
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Un taon, le piquant à la main, le réveilla, à la fois surpris et vexé. Mais le décor qui l'entourait comblait ses goûts de telle sorte que son humeur s'apaisa très vite. Même au royaume des fées, les humains ne sont point exempts de tracas.
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