Les immortelles sont trois femmes dont l'auteur fait le portrait depuis leur enfance jusqu'à leur disparition. Elles ne se connaissent pas mais ont en commun d'avoir été amie avec la narratrice.
Florence, Suzanne et Judith auraient pu faire l'objet d'une nouvelle mais l'auteur a choisi de les présenter chacune leur tour dans des chapitres consacrés à une période de la vie. Le sentiment de l'innocence, la perception de l'existence, le sentiment sexuel, le surgissement du réel et l'apprentissage de la désillusion, fragmentent le récit de leurs destinées.
Ce procédé, bien qu'original, donne une impression fort brouillonne qui m'a empêchée de m'attacher à aucune de ces femmes. Ma faible faculté de concentration n'a pas résisté à ces allers-retours où à peine entrée dans l'intimité de l'une, il faut déjà la quitter pour passer à l'autre. J'ai fini par tout mélanger...
A mi-lecture, j'ai décidé d'abandonner en me faisant la promesse de m'y remettre plus tard mais en lisant ces histoires différemment, en ne suivant pas le fil imposé par l'auteur. C'est à dire de sauter les paragraphes pour ne suivre qu'une seule femme à la fois. Parce qu'elles le valent bien ! ☺
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Par son écriture facile mais sensible, Laure Adler nous entraîne dans trois portraits de femmes nées dans les années 60. de leurs passés douloureux à leurs quêtes de liberté à l'âge adulte, les héroïnes nous amènent à fréquenter les enseignements de la Sorbonne (Deleuze, Guattari, Jankélévitch...), à croiser les figures emblématiques du festival d'Avignon (Vilar, Béjart, Boulez) et à nous interroger sur la place de la psychiatrie dans la société. Tant les sujets que les personnages et la plume de l'auteur m'ont rappelé le livre de Simonetta Greggio, "L'homme qui aimait ma femme".
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Journaliste, historienne et écrivain, Laure Adler est l'auteur de divers essais ainsi que de plusieurs biographies sur des femmes célèbres (Duras, Arendt, Weil...). Surtout connue dans le domaine littéraire pour ses biographies - celle très controversée de Marguerite Duras a été critiquée en raison de nombreux « emprunts » - elle aborde dans « Immortelles », son premier roman, un thème qui lui est cher, l'amitié féminine, à travers les portraits croisés de trois femmes qui ont compté dans sa vie. Trois femmes, trois personnalités et parcours différents, leur point commun, c'est qu'elles ont disparu.
Le lecteur fait petit à petit connaissance avec ces trois femmes dont il suit la trajectoire depuis leur enfance mouvementée. Passant d'une amie à l'autre, le lecteur peut se sentir parfois désorienté car les situations sont quelquefois confuses, pour certains les histoires peuvent paraître sans grand intérêt, mais c'est surtout passablement écrit.
Le sentiment de bienveillance de la part de la narratrice est omniprésent dans cet hommage à l'amitié qui a fait de ses amies, à ses yeux, des « immortelles ». Ce roman sur l'amitié féminine est davantage destiné à un public féminin, est-ce la raison pour laquelle j'ai dû me forcer à finir ce livre ?
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je me suis arrêtée à la page 182.
Rien à faire, ce livre n'est pas parvenu à m'intéresser. D'abord parce que l'itinéraire des 3 copines (d'enfance?) que connait le narrateur se perd dans le labyrinthe des chapitres : c'est bien beau de vouloir alterner la narration mais moi personnellement je ne m'y suis pas retrouvée et je n'ai jamais su qui était qui. Bon, je suis dure là, parce que ma lecture s'est étalée sur trop de jours ce qui explique que j'ai perdu le fil au fur et à mesure. Mais bon, voilà! Pas possible d'aller au bout!
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Roman nostalgique sur les années 60 et 70.
Roman sur la jeunesse et les accidents de la vie.
Roman sur l'amitié féminine.
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Les années 60-70 furent des années difficiles, surtout pour les jeunes. Mai 68 ne fut pas un hasard. La Guerre était encore présente dans les esprits, d'autant que cette jeunesse était née pendant ces années terribles. Il y avait un fossé entre les parents qui voulaient imposer à leurs enfants la discipline qu'ils avaient reçue et qui était devenue obsolète, et ces jeunes qui voulaient "vivre et être libres". Dès lors le sentiment d'amitié est devenu très fort : la famille, c'était désormais les amis.
Roman autobiographique ? Sûrement car sur certains points il faut avoir vécu soi-même avec force ce besoin d'amitié qui reliaient ces trois filles à la narratrice.
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