"Les mémères parlent aux mémères"...
C'est l'autocollant que l'on devrait obliger les éditeurs à poser sur la couverture de ce genre de production. D'autant plus quand l'auteur est une femme (quand il n'y a pour du
Marc Lévy que cynisme et mépris pour les lecteurs, ici on se retrouve face à un auteur qui y croit en plus, c'est d'autant plus inpardonnable)
Une mémère se raconte à elle-même ses fantasmes neuneux de mémères ; ça lui fait certainement du bien dans sa vie misérable, mais quid des lecteurs non mémères à qui on a rien demandé ? Que l'on a trompé avec un titre thriller sanglant ?
Vous vous attendez à mordre dans de la viande coriace, finalement vous vous retrouvez avec un sandwich industriel avec du pain de mie ! Aucune consistance.
Aucune subtilité, aucune intelligence, aucune passion, juste de la facilité encore et encore.
Aucune âpreté alors que l'on parle de psychopathes qui chassent d'autres humains pour leur bon plaisir !
Le scénario : un flic forcément bourru à qui on fourre dans les pattes une secrétaire alors qu'il n'a forcément rien demandé, et dont la présence l'insupporte forcément déjà (à 5 ans, rêver du prince charmant ça peut être mignon, attendrissant, passer 30 ans c'est de la bêtise maladive)
Je suis miraculeusement arrivé jusqu'à la page 22 et la phrase qui commence par "Elle est sortie de l'école de police..." Lisez juste cette phrase et vous comprendrez.
Au delà du caricatural, insupportable de fénéantise.