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4,06

sur 2416 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
La seule chose que je n'ai pas compris dans cet excellent livre, c'est le titre… mais, bon, cela n'a qu'une importance relative.
Excellent, parce que, dès les premières pages, on sait qui sont les meurtriers, d'ex jeunes nés avec une cuiller en or dans la bouche, de bonne famille, éduqués, fils de riches. Ce que l'on ne sait pas, et Carl Mock , aidé par l'impayable Assad, non plus, c'est pourquoi apparaît sans raison un dossier vieux de 20 ans et bouclé, puisqu'un des meurtriers présumés a avoué et est bouclé depuis 11 ans.
Tout l'art de Jussi Adler Olsen n'est donc pas de nous tenir en haleine : qui a tué ? Qui ? Mais de nous faire participer à ses recherches sur la raison du dossier échoué, sur son commanditaire, sur les agissements des milliardaires et leur manière d'éviter les condamnations, sur finalement plein de questions pas résolues.
A ce propos, l'auteur nous raconte la passion de certains êtres de tuer, leur soif de sang, leur orgasme de voir leur victime souffrir, se rendre, abdiquer, les shoots que sont la mise à mort après torture.
Impunis, sont-ils.
Sans jamais tomber dans ce que j'exècre, les détails glauques ou sanglants.
Au contraire, truffé de remarques du genre : « et le gouvernement, soucieux de la santé publique, avait fait en sorte que l'alcool ne coûte presque plus rien. »
Excellent, excellent livre. Et je me précipite sur le tome 3 de si bonne réputation.
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La pub n'était pas mensongère : le deuxième tome ne m'a pas déçu et c'est avec grand plaisir que j'ai retrouvé mes deux compères, Carl Mørk et son aidant syrien : Assad.

Petit plus, on nous a ajouté un personnage à cette fameuse division du Cold Case danois : Rose ! Une charmante (hum) aidante qui ne se laissera pas marcher sur les pieds et emmerdera Mørck à du cent à l'heure.

Scénario toujours bien travaillé : comme pour la fois précédente, nous passons du temps avec nos amis policiers mais aussi avec la bande des tueurs de faisans (titre original du livre), ces jeunes qui, lorsqu'ils "étudiaient" dans un pensionnat huppé, aimaient tabasser, tuer ou ruiner les carrières des autres.

Ils étaient six : 5 garçons et une fille (beaucoup de possibilités). L'un est décédé, un autre - le moins nanti - purge une peine de prison et Kimmie, la fille, a disparu

L'auteur nous fait passer de ces 3 membres masculins du groupe - Sans Difficultés Financières - sadiques, salopards, violents, imbu de leur personne et non fréquentables à celle de Kimmie, leur ancienne complice, devenue Sans Domicile Fixe (même lettres - SDF - destins différents) et qui se cache.

Cette dernière nous réservera quelques surprises, à nous et à Carl Mørck.

Je tire mon chapeau à l'auteur qui a réussi à me faire aimer un personnage a priori détestable : Kimmie ! Elle aime le sang, ça l'excite, elle peut vous tuer et croyez-moi, elle prendra son pied en le faisant.

Mais malgré tout, en découvrant sa vie, son destin, on ne peut avoir que de l'empathie pour elle. J'avoue qu'elle m'a arraché quelques larmes à la fin.

Pour les autres ? Rien pour les racheter, eux ! Ce sont vraiment des salauds, imbus d'eux-mêmes et tout plein de fric, ne faisant aucun cas de la vie d'autrui.

Assad m'a tiré quelques sourires, avec sa manière de faire, de penser, de parler et sa bonne entente - quasi en intelligence - avec Rose est des plus agréable. Ils en feront voir à Mørck tous les deux.

Mørk, lui, reste fidèle à lui-même : il suffit qu'on lui demande de résoudre une vieille enquête pour qu'il n'ait pas envie.

Alors, il faut ruser, éveiller sa curiosité (comme déposer un dossier anonymement sur son bureau encombré) et là, tel un chien sur la piste d'un rôti, il renifle et remue la queue (surtout en présence de la belle psy !).

Malgré tout, comme c'est un têtu, il suffit qu'on lui interdise de s'en occuper pour qu'il fasse tout le contraire ! Pas trop compliqué de le manipuler, lui... Vous désirez qu'il fasse quelque chose ? Interdisez-le lui de le faire.

Notre flic devra se battre afin de mener à bien cette ancienne enquête (20 ans d'âge), les bâtons dans les roues ne manquant pas à l'appel, ni les coups de pelle dans les tibias.

Vous pensez bien que l'on ne remue pas une vieille affaire dont on possède déjà le coupable, lui-même ayant avoué le double meurtre (celui qui n'était pas un fils de riche).

Oui, mais... et si ce n'était pas vraiment lui ? Et si les autres, ses anciens copains de classe, étaient les vrais coupables ?

Et vous pensez que les gros plein de fric vont le laisser faire ? Nooon ! Z'ont le bras long, en plus. Il est de la merde qu'il ne faut pas remuer, elle risquerait d'éclabousser et certains scandales ne peuvent avoir lieu quand les protagonistes sont haut placés.

Heureusement que Rose et Assad sont là pour l'aider... Sans parler de son ami paralysé, Harry, qui lui donnera quelques pistes des plus instructives.

Chez Adler-Olsen, les enquêtes vont à leur rythme, pas trop vite, mais je n'ai pas baillé une seule fois parce qu'il arrive à vous tenir en haleine, alternant les chapitres, les croisant, nous montrant la convergence entre les différents protagonistes jusqu'au final... et c'est dans les derniers chapitres que l'on comprend le prologue.

Magistral ! Je ne dis rien de plus.

Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Après trois semaines de congés bien mérités, Carl Mørck retrouve le sous-sol de la préfecture de police, son bureau, son assistant et ses piles de dossiers. L'épilogue heureux de l'affaire Lyyngaard a attiré l'attention sur le département V et il s'apprête sans enthousiasme à accueillir une délégation norvégienne. Quand il découvre sur son bureau un dossier mis en évidence, il s'en désintéresse très vite. Un double meurtre vieux de 20 ans dont l'assassin a avoué et purge actuellement sa peine, ce n'est pas une affaire pour son unité. Mais il découvre qu'une bande de jeunes privilégiés, élèves dans un pensionnat très select avait à l'époque été soupçonnés. Des six membres de ce groupe, l'un est décédé, un autre -le seul "pauvre"- est celui qui est en prison, l'unique fille a disparu et semble vivre dans la rue comme une clocharde et les trois autres sont devenus encore plus riches, puissants et influents. Il n'en faut pas plus pour éveiller l'intérêt de Mørck, surtout quand il reçoit l'ordre formel d'abandonner l'affaire. Avec son habituel esprit de contradiction, il décide de reprendre l'enquête, toujours secondé par le fidèle Assad et avec, en prime, la collaboration d'un nouveau membre du département : Rose, une jeune punkette, secrétaire de son état et réfractaire à l'autorité elle aussi.


Après un premier opus si réussi, on avait hâte de savoir si Jussi ADLER-OLSEN serait capable de transformer l'essai et de produire un second livre à la hauteur du premier. Et bien la réponse est oui! oui! oui! Trois fois oui!
Cette fois il s'intéresse à la grande bourgeoisie danoise et à ses membres moins respectables qu'ils n'en ont l'air. Une bande d'adolescents privilégiés, adorateurs d'Orange mécanique, trouvent dans la violence un exutoire à leur enfance dorée mais dépourvue d'amour. Adultes, ils sont restés les mêmes. L'argent, l'influence, le pouvoir ont même décuplé leurs instincts meurtriers et le doux vertige de l'impunité les enivrent. La seule faille vient de Kimmie, la fille de la bande. Elle les a quittés, les a fuis mais elle est une menace de chaque instant. Elle sait, elle peut parler, elle peut se venger.
JUSSI-ADLER a particulièrement soigné la psychologie de ses personnages torturés et effrayants. Mais il n'en oublie pas pour autant son tandem d'enquêteurs et nous régalent de leurs dialogues et de leur complicité. S'y ajoute une nouvelle recrue tout aussi atypique, une secrétaire dont aucun service ne souhaite s'embarrasser et qui donne du fil à retordre à l'irascible Mørck.
Même si l'on connait les coupables dès le début, l'enquête tient en haleine jusqu'à l'épilogue où l'on craint pour la vie de l'opiniâtre tandem. S'il fallait trouver un défaut à cette seconde aventure du département V, cela viendrait plutôt des questions qui n'ont toujours pas de réponses. On sait par exemple que Mørck soupçonne son assistant de mentir à propos de ses origines syriennes mais le sujet n'est plus abordé. On soupçonne aussi que l'affaire qui a coûté la vie à un de ses coéquipié et paralysé l'autre pourrait être une embuscade plutôt qu'un malencontreux hasard et qu'un des policiers serait impliqué mais il faudra encore être patient pour en savoir plus. Peut-être dans Délivrance, le troisième tome dans lequel je vais me plonger de ce pas. Affaire à suivre....
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Comme prévu après "Miséricorde" polar que j'ai apprécié, qui m'a fait découvrir l'inspecteur danois Morck et ses enquêtes classées, j'ai continué avec plaisir avec le 2e tome "Profanation".
Ici on tourne autour de a violence gratuite, de la vengeance, et de l'argent.
Une 3e comparse arrive entre l'inspecteur un peu blasé et son adjoint (?) Hafez syrien ou irakien... Rose va pimenter un peu le duo.

Un bon moment de lecture. J'ai vraiment aimé.
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Quel roman !!!

Bluffant,palpitant voila ce que j'ai ressenti.
J'ai mangé, dormi, vibré avec Carl et Assad.
L'auteur sait avec brio nous faire aimé et détesté ses personnages!
Nous ressentons tous types d'émotions.
La violence est présente du début à la fin !

Le dénouement est nous donne des sueurs froides à n'en plus finir !

Bref un super moment de passé avec l'équipe du département V.
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Voici le tome 2 des affaires du département V de Carl Morck. On a une alternance entre passé et présent afin de mieux comprendre l'enquête. Ce polar danois est encore une fois une réussite. le plus de ce tome est clairement l'équipe: Morck un policier au grand coeur mais bougon et qui n'en fait qu'à sa tête, Assad son assistant syrien qui est vraiment très drôle et attendrissant, la petite nouvelle Rose qui est très "spéciale"et qui donne du fil à retordre à Morck. J'ai aussi beaucoup aimé la psychologie des personnages notamment celle de Kimmie, une jeune femme qui était au côté de la bande ciblée par Morck et dont vous comprendrez l'importance en lisant ce livre. Dans ce nouveau tome, Morck s'attaque à un milieu huppé où l'argent est le nerf de la guerre, où la drogue circule mais où tout n'est que corruption. le dénouement est plein d'émotions. J'espère lire le tome 3 très bientôt. (...)
Lien : http://auchapitre.canalblog...
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Une vieille affaire sur un double meurtre arrive mystérieusement sur le bureau de Carl Morck, inspecteur et chef du département V consacré aux vieilles affaires non élucidées. Bizarrement, le dossier en question a trouvé son coupable qui a tout avoué de lui-même et qui purge toujours sa peine. Mais très vite l'inspecteur se rend compte que d'autres personnes étaient suspectées. Pas n'importe qui. Des jeunes gens à l'époque issus de bonnes familles et tous élèves dans un école privée très réputée. Depuis, tous ont fait leur chemin et occupent des postes lucratifs et importants dans la société danoise.Suivant son instinct et motivé par son acolyte Assad toujours désireux de résoudre des affaires, Morck commence à enquêter alors qu'il doit gérer une nouvelle collègue, la pétillante Rose.

Ames sensibles s'abstenir. « Miséricorde » nous avait donné un avant goût des intrigues glaçantes de Jussi Adler Olsen. Cette fois-ci, nous tombons dans la fange la plus extrême de l'être humain. Ah ces riches qui ne savent plus quoi inventer pour éprouver un peu d'excitation tellement ils sont blasés par toutes leurs richesses ! Et bien on peut dire qu'avec la bande du pensionnat, on s'en donne à coeur joie : c'est de la perversité et de la cruauté toujours plus extrêmes. Et même sans aller jusque là, on a bien sûr droit à l'arrogance, au mépris et au racisme ambiants. Bref, on les adore dès le début ces jeunes comme il faut.
Au delà de l'enquête qui se dévore et qui nous fait oublier les 560 pages très vite, l'auteur nous brosse ici le tableau d'une partie de la société danoise, celle placée tout en haut de la pyramide et pense avoir tous les pouvoirs, de vie comme de mort. le personnage de Kimmie, torturé mentalement et physiquement, évite de tomber dans ce qui aurait pu ressembler à une caricature et nous émeut. Entre bourreau et victime, la frontière est mince et Kimmie en est la parfaite illustration.
En parallèle de l'intrigue policière, la vie personnelle de Morck est toujours imparfaite et touchante, entre ses locataires loufoques et ses fantasmes pour sa psy. Ses entretiens avec son ami Hardy laissent également entrevoir certains bouleversements dans sa vie future, tandis que la délicieuse Rose avec son caractère bien trempé apporte au duo Morck/Assad la touche féminine qu'il fallait. Assad, d'ailleurs, demeure toujours aussi mystérieux et drôle avec ses fautes de langage.

J'ai passé un excellent moment de lecture avec ce thriller que l'on a du mal à lâcher. le département V : une valeur sûre.
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Petit coup de coeur comparé au premier tome Miséricorde, lu l'année passée. En effet dans ce second opus, l'enquête du département V est un peu moins violente. J'attendais que ça monte en violence ou en suspens...

L'enquête de Carl Morck débute assez mollement, l'auteur Jussi Adler-Olsen nous propose plusieurs plans : la mission de Carl, celle de Kimmi, celle des « copains » d'enfance qui partagent des secrets inavouables.

Kimi qui était, en 1987 la seule femme dans ce groupe de jeunes hommes partage aussi tous leurs secrets. Mais après près de 16 ans dans la rue, elle se met à vouloir se vanger et peut-être à parler. Il va s'en suivre d'un coté les « copains » qui veulent retrouver Kim pour qu'elle ne parle pas et de l'autre retrouver le dossier du double meurtre par le département V.

Ici on apprend un peu plus de chose sur la vie de Carl, il a toujours Assime comme assistant et on va lui confier une nouvelle secrétaire Rose qui va, elle aussi aider dans la résolution des l'enquête.

Entre fermeture du département V dans Miséricorde et la presque mise à pied de Carl dans cet épisode, le service a beaucoup de mouron à se faire... mais tout va bien quand la hiérarchie s'aperçoit que les enquêtes du département V remonte jusqu'au pouvoir... tout n'est que politique...

Un opus bien réussi, un début peut-être un peu long, mais une fin digne d'un très grand thriller...
Lien : http://tousleslivres.canalbl..
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Voici la seconde et très attendue enquête du commissaire Mørck.

Mais que nous raconte donc cette « Profanation »
En 1987, l'enquête sur le meurtre d'un frère et d'une soeur s'était arrêtée faute de preuves, jusqu'à ce qu'un lycéen s'accuse lui-même sept ans plus tard. le dossier ressurgit inexplicablement sur le bureau de l'inspecteur Carl Morck qui décide, accompagné de son assistant Assad, de reprendre l'investigation.

Dans Miséricorde, la première enquête, on découvrait Carl Mork, inspecteur dans la police criminelle de Copenhague. Un enquêteur hors pair placé à la tête du Département V et chargé de rouvrir de vieux dossiers non élucidés avec l'aide d'un Syrien énigmatique.
Profanation est donc le deuxième volet de leurs aventures, et ici notre duo d'enquêteur est rejoint par un troisième élément, Rose, une jeune femme rigoureuse qui va compléter l'équipe même si Mørck et Assad se compléter habilement.
De plus dans ce second opus, notre auteur en profite pour installer ses personnages, pour les étoffer. On découvre un Mørck plus fragile qu'il n'y parait et on n'en apprend un peu plus sur Afez El Assad et sur son passé.
Avec ce suspense implacable, Jussi Adler-Olsen nous offre un regard acerbe sur la société danois.
Ici l'équipe de département V va tenter de passer au crible le passé de trois hommes influents et en vue. Des hommes aisés qui plus jeune se prenaient déjà pour les rois du monde. Une bande de potes friqués qui déjà au Lycée faisait régner ses codes et sa loi. Aujourd'hui ils tiennent les cordons de la bourse, ils sont des membres très respectés de la bonne société, celle qui compte. Avec Carl Mork et son équipe on va décortiquer le monde la finance. On va découvrir son côté obscur, entre corruption et magouilles en tout genre, un monde sans foi ni loi. Un monde de requin qui écrase tout et tout le monde pour me pas finir écraser. Ou et où tu gagnes et tu gagnes gros ou tu perds et là il ne te reste rien, à peine tes yeux pour pleurer. On va assister à la confrontation d'un homme qui a tout réussi et d'une femme qui a tout perdu mais pourtant sans le savoir ces deux-là se ressemble plus qu'ils ne le croient.
Bref ce second opus est encore plus percutant que le premier et il nous promet une série addictive à venir. Et ce qui est sûr c'est que perso je me suis attachée à cette équipe même si la petite nouvelle est plutôt insupportable et que j'ai très envie de poursuite les aventures du département V avec monsieur Jussi Adlet-Olsen qui sans conteste est un des auteurs phares du polar nordique.


Lien : https://collectifpolar.com/
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Je viens de finir le 2ème tome des aventures du département V et je dois dire vivement le suivant (Délivrance). Comment ai-je pu passer à côté de cet auteur pendant si longtemps.
C'est donc avec joie que j'ai retrouvé le vice-commissaire Carl et son "assistant" syrien.
Dans cet opus , des adolescents nantis se recontrent dans un pensionnat très select et forment une bande qui se délecte dans la violence, violence toujours présente dans leur vie d'adulte.
Nos deux héros sont confrontés à la très haute société danoise, qui ne leur facilitera pas la tâche.
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