Après la "
miséricorde" (une bonté qui incite à l'indulgence et au pardon envers une personne coupable d'une faute et qui s'en repent), nous voici à l'heure de la "
profanation" (un manque de respect du sacré).Cela n'a rien à voir, c'est comme dans la vraie vie, les événements s'enchaînent sans avoir forcément à voir entre eux.
Le point commun est le couple d'enquêteurs qui devient un triplé. Ils sont attachants, bien que les éléments nous permettant de découvrir leur personnalité ne sont dévoilés qu'au compte goutte. Est ce l'art de faire durer une série ?
Carl, l'amoureux de Mona ne vit que pour et par ses enquêtes, l'auteur n'hésite pas à le rendre ridicule (s'endormir au restaurant, la tête dans son assiette, devant la femme de sa future vie ? .... J'y crois pas !)
Assad, le syrien qui se définit comme l'assistant de l'assistant..... (Non, non, vous ne saurez rien de plus sur lui).
Et enfin, la nouvelle venue Rose, qui aurait besoin de faire un petit stage chez le géant suédois pour découvrir la mise en pratique des notices de montage.
Le titre du livre en danois "Fasandræberne" doit se traduire par "Tueur de faisan". Certes c'est un peu moins vendeur que le titre choisi pour l'édition française mais plus proche du contenu du livre. Je ne comprends pas vraiment ce besoin de faire appel à des références religieuses pour un bouquin qui ne contient justement pas de références religieuses ?
Nous sommes dans un vrai thriller avec de vrais méchants, du vrai sang, de la vraie horreur, de la vraie folie, du sexe, et même du vrai cul. Mais toujours chez les vilains..... Les gentils restent fort prudes et toujours à la limite de la bienséance.
Le rythme dans l'écriture est là et pourtant je me suis ennuyée, peut être que la description de la haute bourgeoisie danoise n'est pas vraiment nouvelle, très attendue, peut être que la description de la société danoise, n'est pas vraiment nouvelle, superficielle, facile, beaucoup trop facile.
Je sais je me répète mais je crois que c'est l'effet que m'a laissé ce récit, son titre aurait pu être "répétition".