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4,06

sur 2416 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'aurais été prête à parier que ce polar psycho-nordique était l'oeuvre d'une femme, à cause de certains passages ou personnages que j'ai trouvés un peu mièvres, comme enrobés à la sauce Fjällbacka de Camilla Lackberg. Autant pour moi (et mes préjugés) : Jussi Adler-Olsen est un homme plutôt aventurier-baroudeur si j'en crois son portrait babelio.

Disons donc simplement que ce polar s'approche parfois dangereusement de la complaisance à mes yeux. Ce n'est pas du tout gênant qu'on sache dès le début qui sont les assassins. Ça l'est un peu plus qu'on s'attarde durant 500 pages sur des événements aussi cruciaux pour l'enquête que : Rose monte des tables dans le couloir du sous-sol en se mettant en position du renard (le détail qui tue), Carl se comporte comme un demi-débile avec l'esprit de contradiction d'un ado rebelle et des réactions improbables face à la psy de ses rêves (il s'endort dans son plat au resto, oui, quelqu'un a osé écrire ça) et Assad se prend pour un enquêteur de série TV à coup de répliques cinglantes et de petites boulettes (du coup, il fait plus le ménage du tout, il me semble). Bref, M. Jussi Adler-Olsen, par pitié, donnez une personnalité originale à vos héros... mais n'écrivez pas non plus n'importe quoi !

Parce que j'ai bien envie de suivre les futures aventures des bras cassés du Département V, malgré tout. En effet, j'ai trouvé les 2 premiers volets efficaces, prenants, intelligents et agréables. Ici, l'atmosphère d'ultra-violence amorale est vraiment bien rendue, de même que la folie ambigüe et malheureuse de Kimmie ou même certaines prisons dorées des happy few danois. Pas de quoi s'extasier, certes, mais une vraie lecture-plaisir. À suivre avec la Délivrance donc, en espérant que vous ayez suivi mon conseil...
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Il était enfin temps que je m'attelle à la lecture de cet auteur danois au succès grandissant (et dont déjà 3 romans ont été adaptés en films, mazette). Mais une fois n'est pas coutume, je n'ai pas commencé par le 1e tome des enquêtes du département V (ou les affaires non classées, un Cold Case danois en quelques sorte) qui nous permettait de faire connaissance avec son personnage récurrent, l'inspecteur Carl Morck et son assistant syrien Assad. Mais rassurez-vous, commencer par le 2e tome n'entachera en rien le suspense du 1er (si d'ores et déjà vous souhaitiez repartir depuis le début).

Ce qu'il faut savoir est que comme tout roman policier qui se respecte en littérature, notre héros, Carl Morck, est plutôt du genre antipathique (voire très antipathique), bourru à l'excès, mal embouché, nerveux et peu aimé de ses collègues et de sa hiérarchie. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'on lui a confié la résolution d'affaires non résolues et soyons francs, c'est l'équivalent de la purge ou de la mise au placard (sauf si travailler au sous-sol au milieu d'un débarras vous semble le summum de l'élévation sociale...). Assisté d'Assad, à l'intuition et à la maladresse toutes particulières, Carl semble penser que le monde entier et les dieux vikings se sont ligués contre lui.

Profanation exhume des tréfonds du passé (1987), le double assassinat d'un frère et d'une soeur, meurtre ayant mis en lumière le rôle joué par une bande de fils à papa d'un pensionnat huppé qui pour tromper l'ennui de leur morne existence de privilégiés, s'amusaient à torturer, frapper et plus si affinités, des victimes innocentes (on s'amuse comme on peut hein?). Sauf qu'en ces années 2010, ce double meurtre a déjà été jugé puisqu'un des leurs (comme par hasard le moins friqué) a avoué et purge une peine de prison tout en boursicotant (un mystérieux donateur a gentiment offert quelques millions de couronnes à notre coupable). Serait-ce le prix du silence ? C'est ce que semble penser un informateur anonyme qui a délibérément abandonné le dossier sur le bureau poussiéreux de Carl Morck. Et voilà notre duo de flics partis à la chasse aux faux-semblants, bien décidés à exhumer la vérité et les vieux démons. Qu'est-il vraiment arrivé ce fameux soir de 1987 ? Que se cache-t-il réellement derrière cette bande d'amis à la vie à la mort qui continue, 20 ans après, à briller et régner sur le monde des affaires. C'est qu'il s'attirerait des problèmes notre inspecteur, à vouloir traquer la haute sphère. Attention, qui s'y frotte s'y pique. Et qui est cette mystérieuse Kimmie, cette sans-abris qui semble très bien connaître la petite bande ?

Manipulation, sexe, violences et pouvoir sont intimement imbriqués dans ce noeud de vipères, pour notre plus grand bonheur de lecteurs. du rythme, des personnages bien affûtés, un flic borderline auquel on s'attache (vous en doutiez?), une histoire bien scabreuse qui titille l'imagination, faudrait être difficiles pour ne pas accrocher. Un bémol cependant : les clichés sur le personnage d'Assad me gênent un peu (je ne sais pas si c'est volontaire, mais le mythe du gentil immigré béni oui oui m'a un brin énervée). J'espère que le personnage sera amené à évoluer vers plus de nuances.

Si on passe cette maladresse, les enquêtes du département V m'ont convaincue et j'y retourne faire un tour d'ici 1 semaine:).
Lien : http://www.livreetcompagnie...
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Moches, sales et méchants. Ce groupe là me fait vomir. Violence pure sans tabou, ni conscience. Beurk ! J'ai détesté l'ambiance, mais il faut bien reconnaître que l'intrigue est rondement menée.

Le département V de la police danoise a ressorti ses "cold cases" et nous reprenons la route avec Carl Mørck, son assistant Assad et pour sa première sortie Rose. La pauvre, un élément féminin qui en prend plein la figure. C'est que le presque commissaire (ou l'auteur ?) n'aime pas bien être secondé par des femmes. Caractéristiques clichés des flics : râleur, grognon et misogyne.
Nouvelle mission : élucider un crime commis en 1987, horrible assassinat d'un frère et d'une sœur. Le groupe de nantis, suspecté à l'époque, s'en est sorti sans encombre. Mais cette fois-ci, ils devront faire face à l'irréductible Carl Mørck et l'affaire sera corsée...

Un bon polar couleur "orange mécanique", mais qui m'a nettement moins intéressée que le précédent "Miséricorde".
Lien : http://mes-petites-boites.ov..
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Deuxième volet des péripéties du Département V, service de police danois spécialisé dans les cold cases.
Cette fois-ci, c'est le meurtre de deux jeunes gens dans les années 80 qui refait surface alors même que le meurtrier est en prison suite à ses aveux. Carl et Assad, accompagnés de Rose, vont mettre à jour la terrible noirceur qu'une bande de copains, aujourd'hui bien installés au CAC 40, a mis à exécution avec une jeune fille qui n'avait pas froid aux yeux.
C'est plaisant à lire, les personnages font l'objet de portraits très fouillés et la situation politique et sociale du Danemark est abordée de façon intéressante, permettant d'apprécier le contexte.
Néanmoins, ça reste assez bavard, un peu de concision aurait donné plus de rythme à l'intrigue.
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Un vrai thriller qui marche bien, ce qu'on appelle un turn-over efficace. En revanche, c'est clairement glauque et triste.

Une équipe de policiers danois réouvre un dossier fermé depuis longtemps: le meurtre d'un frère et sa soeur. le coupable a avoué et est en prison. Alors pourquoi ce dossier refait-il surface?

EN parallèle nous suivons la vie de Kimmie bien décidée à se venger...

Une histoire très dure, dans les arcanes du pouvoir et de la richesse où certains ne savent plus de quelle manière se droguer et se divertir.

Glaçant. Et un peu trop dur pour moi.
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L'inspecteur Carl Morck du département des affaires non classées de la police criminelle danoise reprend du service après quelques semaines de congés. Il bougonne car on lui a attribué une jeune secrétaire. Son assistant Assad semble particulièrement apprécier Rose qui il en est certain va leur être d'une grande utilité pour cette nouvelle affaire qu'il souhaite résoudre. L'affaire concerne un double meurtre de lycéens datant des années 80, impliquant une bande d'ados de bonne famille innocentée par les aveux du plus « pauvre » d'entre eux qui aujourd'hui purge sa peine tout en étant à la tête d'un impressionnant capital. Les jeunes ados sont aujourd'hui de riches et influents hommes d'affaires qui n'apprécient pas que l'inspecteur revienne sur cette vieille histoire, on s'arrange donc pour lui faire retirer l'affaire. Mais il en faut plus pour stopper Carl et son équipe qui flaire une bonne piste en s'intéressant de près à Kimmie, la seule fille de la bande, qui vit aujourd'hui dans la rue à ruminer toute la cruauté des actes sadiques de la bande. Des privilèges de bourgeois qui jouent cruellement avec la vie au désoeuvrement de SDF qui tentent vainement de survivre, l'auteur nous embarque dans des situations psychologiques oppressantes. le côté violence gratuite influencée par « Orange Mécanique » m'a quelque peu dérangée, pas de surprise quand aux coupables on les connaît dès le départ. C'est le duo enjoué de Carl et Assad qui sauve la mise et nous réjouit par son humour omniprésent. On apprend de nouveaux éléments sur la fusillade dont Carl et son collègue Hardy toujours hospitalisé ont été victimes dans la première enquête, à priori on en saura plus dans le prochain opus, affaire à suivre donc !
Lien : http://ma-bouquinerie.blogsp..
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Quand j'étais plus jeune, il m'arrivait de tomber quelques fois sur un épisode de la série "Columbo". Je n'aimais pas trop, parce que l'on connaissait le coupable dès le début, le but du jeu étant de savoir comment le célèbre inspecteur allait remonter le fil de l'histoire (avec l'aide de sa femme, évidemment !).
Et bien dans "Profanation", de Jussi Adler-Olsen, c'est pareil : dès le début, on se doute bien que ce n'est pas l'homme qui croupit en prison qui a tué sauvagement deux ados qui jouaient au Monopoly (!), mais sa bande de potes riches et très très méchants. Heureusement que l'inspecteur Carl Morck et son assistant syrien Assad sont sur le coup au département V, celui des cold cases...
Au final l'auteur ne se sort pas si mal de cette histoire à la base pas très passionnante, mais son traitement reste quand même très manichéen : les méchants sont affreux jusqu'au bout, sans l'ombre d'une nuance ni d'un doute. Bref, j'espère que le tome suivant de la série sera plus passionnant.
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Petite déception pour ce second tome. On retrouve avec plaisir Carl Mock et Assad. Elle s'enrichit de nouveau collaborateur avec l'arrivée de Sarah. Carl aime la bousculer et la pousser à bout pour connaître ses limites et son caractère.

Après avoir trouvé une mystérieuse enveloppe, le département V reprend une enquête sur un meurtre pour lequel il y a une personne condamnée. On sait dès le début qui a commis ses meurtres car on suit aussi le récit de leur point de vue. du coup, ce tome manque de suspens. Les personnages sont pourtant intéressants, notamment celui de Kimmie. On oscille entre compassion et répulsion envers elle.

Le récit reste bien ficelé et le roman se dévore toujours aussi vite. Je pense donc lire quand même le troisième volet.
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Un polar scandinave.
Le deuxième volet d'une série qui semble avoir fait ses preuves, avec des titres à la fois ambigus et accrocheurs…
Je me suis plongée dans Profanation de Jussi Adler-Olsen dans les meilleures dispositions…
Je précise que j'avais choisi la version audio, lue par Julien Chatelet.

Une équipe d'enquêteurs de la police de Copenhague, constituée d'un trio atypique : l'inspecteur Mørck, son assistant syrien Assad et une nouvelle recrue qui peine encore à trouver sa place au sein du département V, l'exubérante mais efficace Rose
Un dossier mystérieusement apparu sur le bureau de Mørck : un double meurtre particulièrement violent impliquant une bande de fils de famille, innocentée par les aveux "spontanés" d'un des leurs, une enquête manifestement bâclée et étouffée à l'époque des faits, il y a plus de vingt ans… Un cold case à ré-ouvrir.
Des personnages issus de la grande bourgeoisie, riches et influents, au-dessus des codes et des lois… Des milieux corrompus et corruptibles…
Des victimes et des bourreaux…

Je suis incapable d'expliquer pourquoi je me suis un peu ennuyée avec ce livre, m'endormant régulièrement sur mon audio lecture. Je ne pense pas que la voix du narrateur soit seule en cause… Disons que je n'ai pas vraiment réussi à m'attacher aux protagonistes. le duo formé par Mørck et Assad fonctionne tellement bien que je m'en sentais totalement exclue ; les tribulations de Rose avec ses meubles à monter, son franc-parler et ses difficultés d'intégration dans l'équipe n'arrivaient plus, en fin de compte, à me dérider…
Je n'ai pas réussi à m'attacher au personnage féminin complexe dont je ne peux pas trop parler ici pour ne pas divulgâcher des détails de l'intrigue. Disons simplement qu'elle est à la fois impitoyable et touchante…
L'ambiance de ce roman mêle suspense et déréliction, tension et amertume désabusée, sur fond de violence et de sexe et de jeux mortels. La référence au film de Stanley Kubrick, Orange mécanique, est sans aucun doute le meilleur argument pour illustrer ma mise en retrait par rapport à ce thriller : ce film, que j'ai vu au cinéma quand j'avais à peine une vingtaine d'années, m'a profondément traumatisée.

Un thriller efficace et bien construit mais un rendez-vous manqué pour moi.

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Après la "miséricorde" (une bonté qui incite à l'indulgence et au pardon envers une personne coupable d'une faute et qui s'en repent), nous voici à l'heure de la "profanation" (un manque de respect du sacré).Cela n'a rien à voir, c'est comme dans la vraie vie, les événements s'enchaînent sans avoir forcément à voir entre eux.
Le point commun est le couple d'enquêteurs qui devient un triplé. Ils sont attachants, bien que les éléments nous permettant de découvrir leur personnalité ne sont dévoilés qu'au compte goutte. Est ce l'art de faire durer une série ?
Carl, l'amoureux de Mona ne vit que pour et par ses enquêtes, l'auteur n'hésite pas à le rendre ridicule (s'endormir au restaurant, la tête dans son assiette, devant la femme de sa future vie ? .... J'y crois pas !)
Assad, le syrien qui se définit comme l'assistant de l'assistant..... (Non, non, vous ne saurez rien de plus sur lui).
Et enfin, la nouvelle venue Rose, qui aurait besoin de faire un petit stage chez le géant suédois pour découvrir la mise en pratique des notices de montage.
Le titre du livre en danois "Fasandræberne" doit se traduire par "Tueur de faisan". Certes c'est un peu moins vendeur que le titre choisi pour l'édition française mais plus proche du contenu du livre. Je ne comprends pas vraiment ce besoin de faire appel à des références religieuses pour un bouquin qui ne contient justement pas de références religieuses ?
Nous sommes dans un vrai thriller avec de vrais méchants, du vrai sang, de la vraie horreur, de la vraie folie, du sexe, et même du vrai cul. Mais toujours chez les vilains..... Les gentils restent fort prudes et toujours à la limite de la bienséance.
Le rythme dans l'écriture est là et pourtant je me suis ennuyée, peut être que la description de la haute bourgeoisie danoise n'est pas vraiment nouvelle, très attendue, peut être que la description de la société danoise, n'est pas vraiment nouvelle, superficielle, facile, beaucoup trop facile.
Je sais je me répète mais je crois que c'est l'effet que m'a laissé ce récit, son titre aurait pu être "répétition".
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