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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Parfois j'ai des coups de coeur, parfois des cruelles déceptions, et parfois ben c'est juste entre les deux .. et c'est le cas avec "Rose soie".

Des petits airs de "Entre mes mains le bonheur se faufile" (pour le coté création chiffon et réalisation de ses rêves) pour cette romance se passant dans un autre siècle et qui se veut comme étant une ode à l'émancipation de la femme. Sauf que ... elle met deux tiers du roman à se faire rabaisser par sa "tendre" moitié et il faut donc attendre tout ça pour entrer dans le vif du sujet. Qu'importe, cela reste plaisant tout de même malgré le manque de "petits jeux de séduction" (ben oui une romance historique où ça se courtise très peu ... bof quoi), de froufous et dentelle (ah bah oui à la vue du pitch je m'imaginais plus d'action et de création dans le milieu abordé), et de cohérence du personnage (elle se fait tout de même humilier durant deux tiers du bouquin pour soudainement nous chanter "me voici je vis ma vie je sais qui je suis ...." dans le dernier tiers ... les initiés comprendront).

Bref cette romance bien sympathique est à comparer à une téléfilm des grandes chaines de distribution que nous ne citerons pas (de celles qui font que les livre se suicident ;) ), c'est gentil , ça se lit sans devoir réfléchir, et il faut avouer en rougissant un peu que l'on passe toute de même un bon moment. J'ai apprécié cette petite récréation pour laquelle j'aurais voulu plus de passion, mais bon on ne peut pas tout avoir à la fois (même si moi je veux tout et tout de suite, après tout je ne demande pas tant que ça ... là aussi les initiés comprendront).

C'était sucré, tout légèrement acidulé, oui mais c'est déjà mangé et la page est tournée !
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Une jolie petite romance sans prétention et qui se lit d'une traite. L'héroïne, rose est attachante. Bien sur la fin est convenue et on sait très bien comment cela va se terminer pour elle, avant d'y arriver. Cela m'a fait du bien de lire ce petit roman facile d'accès. A conseiller, avec une bonne tasse de thé bien au chaud dans son fauteuil.
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Un bon moment de lecture avec cette romance historique aux personnages sympathiques qui nous plongent dans le domaine de la couture au XIXeme siècle. Cependant l'histoire aurait pu être un peu plus aboutie et moins naïve pour gagner en force et en suspens.
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Rose soie m'a très vite intrigué et séduit grâce à son cadre spatio-temporel. En effet, appréciant les romances historiques, j'avais très envie d'en découvrir une se déroulant dans notre capitale, cette ville de l'amour et de la mode. Camille Adler visait donc très juste avec son roman et ses principaux thèmes mais n'est malheureusement pas parvenue à m'emporter dans son sillage.

Il faut dire que cette dernière confond fortement vitesse et précipitation. En livrant un très – trop – court ouvrage, l'auteure m'a laissé sur une large impression de superficialité. Ainsi, le résultat manque grandement de profondeur pour se démontrer un minimum émouvant ou bien passionnant. La romance en elle-même évolue de façon bien trop rapide et l'intrigue ne m'a pas semblée des plus palpitante et encore bien moins plausible. C'est sans grand intérêt que j'ai suivi l'histoire d'amour tourmentée entre les différents protagonistes dévoilés et seul l'univers de la mode représenté par Camille Adler m'a quelque peu séduit malgré, une fois encore, le gout de trop peu restant une fois lecture faite. C'est dommage car l'aperçu du style de l'auteure ainsi que de sa plume sont loin d'être mauvais et se lit avec facilité et légèreté mais manque cruellement d'intensité et de hauteur. Celle-ci se contente de peu alors que son univers ne manquait nullement de potentiel. En plaçant sont intrigue en plein coeur de Paris, je m'attendais à redécouvrir la capitale d'un nouvel oeil grâce à ses us et coutumes appartenant maintenant au passé ainsi qu'à découvrir une histoire de coeur débordante de romantisme et de luxure grâce au domaine de la mode mais ce ne fut, hélas, pas le cas. D'autant plus que certains passages m'ont par moments dérangé, comme celui dédié aux photos de charmes, et m'ont semblé totalement inappropriés.

Cependant et sans pour autant avoir été séduit ni m'être attaché à Rose, notre héroïne m'a assez plu grâce à sa force de conviction et sa soif de liberté. A travers son héroïne, Camille Adler dépeint avec intérêt et réalisme la place que détenait la femme de l'époque au sein du mariage. Bien que certains passages peuvent paraître difficiles à lire pour certains, le tout se veut assez réussi et pragmatique. Néanmoins et une fois de plus, notre héroïne manque cruellement de profondeur et de construction quant à son évolution. Rien n'est offert au lecteur pour que celui-ci puisse s'attacher ou s'émouvoir du sort de cette jeune femme, souffrante de la violence de son mari et ressuscitant grâce à l'arrivée d'un autre homme dans sa vie. La faute à une action qui se dévoile omniprésente et je regrette ce manque d'accalmie. Ainsi et dès l'arrivée du grand couturier de renom, Alexander Wright, un tourbillon d'incessants rebondissements et autres péripéties ne cessera de rythmer le quotidien de Rose, me laissant complètement sur le carreau.

Finalement et alors que Rose soie détenait un énorme potentiel grâce à son univers et à son cadre spatio-temporel, l'auteure confond vitesse et précipitation et dévoile un roman manquant cruellement de finesse et de profondeur. Ainsi, je n'ai réussi à entrer pleinement en ce Paris d'antan, tout comme je ne suis pas parvenu à m'attacher à Rose ni à croire à la romance dévoilée qui se dévoile bien périssable.

Cette lecture a été réalisée à l'occasion du Flowers Books Challenge – 2022 : Catégorie Pivoine.
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Un roman dont l'action se déroule dans le milieu de la haute société parisienne où les mariages arrangés pour des raisons matérielles et financières, ne sont que rarement organisés avec l'assentiment des femmes. Certains hommes se marient, épousent surtout une dote, dont ils obtiennent la gestion exclusivement, sans en rendre compte à la femme. La femme, bien souvent, ils la sortent, bien habillée, comme faire-valoir, mais le reste du temps, elle doit être soumise au bon vouloir du maître de maison. Trop souvent recluse entre ses hauts murs des hôtels particuliers, qui ne donnent pas sur la rue. Les rares occasions de sorties sont comptées, surveillées. Quand à ces insultes, et maltraitances, elle ne peut plus les supporter.
La nouvelle loi autorisant le divorce va-t-elle être le fait déclencheur dans la vie de Rose?
Une femme célèbre au début du siècle fut une des premières femmes à devoir travailler pour gagner sa vie, à la suite de sa mésentente avec un mari profiteur, noceur, buveur… George Sand, (la baronne Dudevant née Aurore Dupin) s'installa à Paris, et commença par écrire des articles au Figaro, payés à la ligne.
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Autant le dire tout de suite, ce fut une belle surprise pour moi, ce roman. Malgré les quelques petits défauts que j'ai pu relever ici et là. Rien qui n'a réellement gâché ma lecture, bien au contraire.
Camille Adler à su capté mon attention dès le début. Complètement sous le charme de cette romance, je n'arrivais pas à décrocher de ma lecture.

J'ai aimé que pour une fois, l'héroïne n'essayait pas comme souvent dans les romances historiques d'échapper à un mariage contraint. Là, Rose est mariée, pire, elle était consentante au début, croyant avoir trouvé son prince, sauf que Charles est tout sauf charmant.
Une héroïne qui cherche l'émancipation, avouez que ça change !

Autre point positif, nous ne sommes pas, à proprement parler dans le cliché du triangle amoureux. D'une part parce que Charles s'il considère sa femme, comme sa chose, n'a aucun sentiment pour elle. Et Rose, elle n'aime plus ce dernier depuis des années. Et si elle éprouve des sentiments pour Alexander Wright, elle n'a pas l'intention de quitter, son mari, pour se précipiter dans les bras, d'un autre homme. Ce qu'elle veut, s'est vivre de sa passion, la couture. Alexander est là uniquement pour lui servir de tremplin.

Si la plume de Camille Adler est agréable, j'aurai aimé plus de profondeur, dans l'intrigue. Ce qui aurait justifié de découper ce roman en trois parties. Il me reste un sentiment de survol qui me gêne. Certes, il est plaisant à lire, et se lit vite, mais j'aurais aimé que la fin soit plus développée. Là tout semble s'emballer, trop facilement et rapidement.

L'univers de la mode m'a charmé, alors que je n'y connais strictement rien. Les personnages sont accrocheurs, mais là encore, il me manque des petits quelques choses, qui me permettraient de mieux cerner Alexander Wright. Les détails sont nombreux, nous aidant à visionner l'ensemble, sans pour autant étouffer le lecteur. Même les personnages secondaires, ne nous laissent pas indifférent, et j'aurai aimé les suivre plus.

En bref, une très bonne romance divertissante, qui part manque de profondeur, passe largement à côté du coup de coeur, qu'elle aurait mérité, tant l'univers est plaisant.

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Pffff que dire ? C'est bien écrit, la plume de l'auteure est agréable mais.... c'est sans imagination. Dès les trois premières pages, on devine la fin de l'histoire et c'est agaçant pour moi. Les péripéties de l'héroïne se lisent avec un sourire mais sans stress particulier, et finalement, la marque de la maison d'édition prend le pas sur le style de l'auteur : il n'y a rien qui ressemble plus à un roman Milady qu'un autre roman Milady ( je reconnais qu'il y a des exceptions mais elles sont hélas rares...) Nous découvrons donc ici une histoire d'amour aux rebondissements soigneusement orchestrés et répondant à tous les codes du genre : la belle héroïne; le héros atypique, le méchant mari, le rebondissement qui arrange tout bien pour les gentils sans s'embarrasser de trop de détails sinon ce ne serait pas assez superficiel pour plaire à la cruche de lectrice ... du coup je suis partagée. J'ai apprécié la plume de Camille Adler qui retranscrit bien le milieu de la mode et qui est très fluide mais... l'histoire est tellement stéréotypée que je me suis surprise à bailler plusieurs fois... Les personnages ne sont que peu approfondis (même si je loue les efforts de l'auteur) et les difficultés si facilement aplanies que c'en est risible... Après, je reconnais que je ne suis pas fan des histoires très fleurs bleues qui semblent être devenues le fond de commerce de Milady (comme Harlequin ou Duo avant elle). Donc je suis perplexe, dois-je sanctionner l'auteur pour le côté très attendu du scénario ou dois-je l'attribuer à la ligne éditoriale ? En tous les cas ça manquait de piment pour moi

Ce que j'aime : la plume de l'auteure, jolie. Les incursions dans le monde la mode

Ce que j'aime moins : le scénario sans surprise et superficiel. Aucune prise de risque du coup c'est fade

En bref : Une jolie romance, joliment écrite mais d'un fadeur absolue : aucune surprise, aucun frisson, aucune profondeur.... Dommage car l'auteure a une plume élégante

Ma note

5/10
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Inscrivant son intrigue sous le signe de la romance, c'est au coeur de la Belle Epoque que Camille Adler a choisi de situer l'action de son premier roman. Avec « Rose soie », la jeune auteure s'essaie ainsi à un des genres les plus difficiles de la littérature : le récit historique. Un exercice particulièrement périlleux puisque nécessitant, par définition, une parfaite maîtrise du sujet et une connaissance approfondie de l'époque où est censée se dérouler l'intrigue.

Face à cette double difficulté, la jeune romancière laisse pourtant rapidement entrevoir un réel potentiel. Grâce à un style agréablement fouillé, Camille Adler immerge en effet, très vite et sans difficulté, le lecteur dans l'ambiance du Paris de la fin du XIXème siècle. Combinant élégance et raffinement (et s'inspirant probablement de la plume de certains auteurs de l'époque), son écriture semble ainsi témoigner d'un souci évident d'authenticité et d'une quête d'excellence très appréciable !

Pourtant, en dépit du soin tout particulier que Camille Adler semble avoir porté à l'écriture, la romance concoctée par l'auteure ne parvient malheureusement pas à éviter les écueils du genre. En effet, plombée par une construction trop académique et convenue, qui laisse dès lors peu de place aux effets de surprise, l'intrigue de « Rose soie », cousue de fil blanc de bout en bout, peine à faire mouche ! Ainsi, malgré un effort évident sur la forme, le fond du récit manque donc d'aboutissement et d'un soupçon de génie pour véritablement éblouir le lecteur qui ne tarde pas à deviner la tournure des évènements et l'issue parfaitement prévisible du récit. Les rouages de l'intrigue nous deviennent en effet rapidement évidents, et l'on repère bientôt les (nombreuses) coïncidences trop flagrantes pour être réellement plausibles, tout en anticipant sans grande difficulté le rôle clé que vont être amenés à jouer certains protagonistes.

Par ailleurs, ne prenant pas suffisamment le temps d'installer les situations porteuses de sens et propices à l'instauration d'une véritable tension dramatique, l'auteure peine à faire émerger des enjeux assez forts pour tenir le lecteur en haleine et, face à une succession de difficultés trop facilement surmontées par l'héroïne, la légèreté de l'intrigue prend bientôt le pas sur des thématiques et des axes de réflexion plus consistants. Ainsi, si à travers le combat de son héroïne, Camille Adler nourrit l'intention louable d'explorer le thème (bien qu'archi-rebattu) de l'émancipation de la femme, le traitement du sujet se révèle un peu trop attendu et superficiel pour marquer les esprits. Dans un souci davantage esthétique que de réflexion, la romancière semble en effet concentrer ses efforts sur les aspects plus anecdotiques du récit (en particulier la description des tenues vestimentaires) au détriment d'un travail plus appuyé sur la psychologie de ses personnages ou d'une meilleure exploitation du contexte historique. Un parti-pris qui aboutit à diluer peu à peu les thématiques fortes de l'histoire dans des sujets de moindre consistance, contribuant à amputer l'intrigue d'une grande part de son potentiel tout en lui faisant perdre en puissance et en profondeur.

De même, si certaines phrases semblent parfois revêtir des accents de Zola, la beauté du style demeure globalement inconstante, laissant en fin de compte peu de doutes au lecteur quant à l'époque à laquelle a été écrit le roman. Les constructions recherchées et poétiques laissent ainsi parfois la place à des dialogues sonnant faux, car dépouillés et artificiels, qui contrastent lourdement avec le raffinement et la subtilité d'autres passages. Un sentiment d'autant plus marqué que l'écriture sombre parfois dans la lourdeur et la pédagogie dès lors que l'auteure tente de glisser (mais de façon assez maladroite) certaines informations relatives aux moeurs de l'époque.

A noter, pour finir, les multiples allusions à diverses oeuvres littéraires et cinématographique dont l'auteure imprègne son intrigue. Car en dehors du contexte historique qui évoque immanquablement Zola, Camille Adler mâtine en outre son récit d'autres références à des oeuvres célèbres. Ainsi, le britannique et mystérieux Alexander Wright n'est pas sans rappeler le personnage de Darcy imaginé par Jane Austen, tandis que certaines répliques semblent tout droit tirées du film Titanic (sans parler du prénom parfaitement évocateur de l'héroïne ;) !). Ce soupçon de Zola dans le style, cette pointe de Jane Austen dans les personnages et ce zeste de Titanic dans les dialogues, apparaissent comme autant d'ingrédients de choix dans l'élaboration d'une intrigue de qualité, mais paradoxalement, leur mélange ne parvient jamais à complètement prendre au cours du récit. Car si les clins d'oeil sont plutôt bien pensés et les intentions louables, il manque définitivement à l'ensemble une touche de personnalité et un brin d'originalité pour que l'alchimie puisse opérer. de fait, bien que sympathiques, cette surenchère de références s'empilant les unes sur les autres finit à terme par desservir l'intrigue, allant même jusqu'à lui faire perdre de son identité propre. Un constat d'autant plus dommageable que l'idée initiale était pourtant alléchante et le désir d'hommage tout à fait louable…

* * *
Avec « Rose soie », Camille Adler nous livre une romance historique sans prétention, qui séduira à coup sûr les amateurs du genre en quête d'une lecture légère, tout en laissant probablement sur leur faim ceux désireux d'un récit historiquement plus abouti. Si l'auteure semble donc embrasser pleinement le parti-pris du divertissement, la construction trop sage du récit combinée à la prévisibilité désarmante de l'intrigue laissent malheureusement peu de place à de grands moments d'émotion pour le lecteur qui ne tarde pas à mettre à jour tous les tenants et aboutissants de l'histoire. En dépit d'un style luxuriant et raffiné, évoquant par moments les auteurs du XIXème siècle, l'intrigue cousue de fil blanc et le contexte historique relativement peu exploité ne permettent cependant pas d'offrir de véritable bijou de réflexion quant au thème de l'émancipation de la femme à cette époque.
Si « Rose soie » manque donc encore d'originalité et de caractère pour pleinement convaincre, Camille Adler laisse déjà entrevoir, avec ce premier roman, des qualités d'écriture indéniables et un potentiel certain ! Une jeune auteure prometteuse et à suivre de près !

Je remercie chaleureusement Babelio et les éditions Milady pour leur confiance !
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Mon avis

Rose soie m'intriguait depuis un moment mais j'avais peur d'être déçue.

Après lecture, j'avoue sans mal avoir été assez charmée par la plume de l'auteure et par une histoire, certes légère, mais plutôt bien menée. J'ai trouvé que Camille Adler avait évité tous les trucs qui m'agacent assez souvent dans les romances. J'ai notamment aimé le fait que la rencontre d'un homme pousse l'héroïne à se dépasser, à prendre sa vie en main (mais sans qu'elle devienne pour autant une petite fille qu'on prend par la main) et qu'elle ne devienne pas une cruche enamourée avec un QI d'huitre chaque fois qu'il débarque dans la pièce.

Et quitte à passer pour une coincée, j'ai été contente de voir que Camille Adler ne s'était pas pliée à la scène érotique à laquelle toutes les auteures de romances se sentent (visiblement) obligées de s'atteler à un moment ou à un autre. Non pas que j'y suis allergique mais je ne recherche absolument pas les moments torrides et/ou croustillants quand j'ouvre un livre…

Bien évidemment, l'intrigue est cousue de fil blanc, du moins en ce qui concerne la romance. Dès le départ, on se doute très bien avec qui l'héroïne va finir mais c'est souvent le cas dans les romans d'amour, non ? …cela ne m'a pas dérangée plus que ça. Parler de l'émancipation de la femme, tout ça, c'est également archi vu et revu… Pas grave non plus après tout !

J'ai également aimé que Rose, notre héroïne, aime la couture et qu'elle se rapproche d'un couturier, lui aussi passionné par cet art. le récit est donc riche en descriptions qui font rêver. Leurs créations, les tissus, les dentelles, la mode se retrouvent à toutes les pages et cela donne un caractère particulier au roman.

Je suis loin d'être une experte mais j'ai trouvé que le contexte historique (rappelons qu'on est en 1884) était relativement bien respecté, aussi bien au niveau des dialogues que des moeurs. Moi, rien ne m'a choquée mais quitte à me répéter en l'espace de deux lignes : je ne suis pas non plus une puriste.

Cela dit,j'ai quand même trouvé la part historique du roman un peu légère. Pleine de bonnes intentions. Mais légère. Moi qui ai récemment lu La part des flammes (un roman historique qui se passe également à Paris, mais environ 13 ans après l'intrigue de Rose Soie),je ne peux que noter la différence. Contrairement au roman de Gaelle Nohant, l'Histoire n'est qu'une jolie toile de fond dans Rose Soie et elle aurait vraiment mérité d'être mieux exploitée.

Mais bon, après tout, ce n'était peut-être pas le but de Camille Adler qui, j'en suis certaine, ne se vante pas d'avoir écrit un roman historique.

Bref, Rose Soie n'est pas un coup de coeur mais j'ai trouvé cette romance assez plaisante et agréable à lire. J'aime le style de Camille Adler (et je ne suis pas toujours aussi charmée quand je découvre la plume de certaines auteures de romances) et j'ai beaucoup aimé le personnage du couturier !
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