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3,48

sur 211 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'adore l'Italie, j'adore la Sardaigne, j'adore quand Milena Agus nous emmène à Cagliari.
Une jeune femme élève seule son enfant de deux ans qui ne parle ni ne marche.
Elle semble assez misérable, envisage de se suicider.
Son voisin est très beau mais ne la regarde ni même ne la voit.
Jusqu'à ce que le fils du voisin vienne en vacances chez son père et n'interpelle la jeune femme.
Des relations s'instaurent alors entre eux au-dessus du mur recouvert de tessons de bouteilles.
Ce n'est pas vraiment un roman, c'est plutôt une nouvelle.
Nouvelle qui nous replonge dans les ambiances chères à l'auteure.
Des lieux tellement bien décrits qu'on les voit réellement.
Des personnages sensibles et attachants.
Regret que ce soit si court : 52 pages très aérées écrites en gros caractères.
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La rencontre d'une jeune femme suicidaire avec un hypocondriaque qui lui redonna goût à la vie.

"Elle" passe ses journées à imaginer le suicide parfait, c'est à dire le suicide qui n'aurait pas l'air d'en être un. Son fils de deux ans ne parle et ne marche pas. Murée dans sa tristesse, elle retrouvera peu à peu son envie de vivre.

Milena Agus a l'art de raconter des choses profondes l'air de rien, de raconter la tristesse d'une femme et de son enfant avec un petit côté facétieux. Dans une atmosphère de conte à la Guédiguian.

Petite chronique pour un petit livre d'à peine cinquante pages, mais plein de tendresse et d'humanité. Une petite perle.
Lien : http://mumuzbooks.blogspot.f..
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Une jeune femme, mère d'un enfant de deux ans, traverse avec difficulté l'existence à tel point qu'elle songe au suicide. Elle envisage plusieurs scénarios, l'idée étant de maquiller son geste en un malencontreux accident. Durant cette période de doute, elle croise son voisin qui vit seul avec son fils durant les vacances d'été..., et tout va changer.

Dans un premier temps, j'ai cru que l'on me faisait le portrait d'une jeune femme inadaptée (voire déficiente mentale). Elle vit seule, elle n'a pas de travail, pas d'ami(e)s, la famille est éloignée, son enfant semble souffrir d'une tare quelconque "il avait presque deux ans, n'émettait aucun son et ne tenait pas debout tout seul". Puis après la rencontre du voisin et de son fils, la métamorphose se produit. Elle paraît alors plus séduisante et cultivée ... le tout en quarante pages.

Bon, pour tout dire, je ne suis pas très friand de ce type d'histoire.
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Grosse déception. Moi qui aime beaucoup Milena Agus j'ai trouvé que Mon Voisin était un concentré de mièvreries et j'ai eu bien du mal à lire 50 minuscules pages.
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Mon voisin nous donne accès, avec toute la pudeur des mots et l'impudeur des situations que l'on connaît chez Milena Agus (Mal de pierres, Battements d'ailes), aux sensations et aux sentiments du quotidien de gens ordinaires et pourtant singuliers. A la fois rocailleuse et subtile, rude et poétique, abrupte et profonde, l'âme sarde se retrouve, dans toute sa complexité, concentrée dans ces quelques lignes qui laissent en soi une trace pénétrante et indélébile.
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J'ai eu un avis mitigé suite à cette lecture. J'ai été agréablement dépaysé par les descriptions de Cagliari et cela m'a fait plaisir de voyager de la sorte. J'en suis venu à regretter que ces descriptions soient si brèves et si rares.
L'écriture est assez paradoxale, l'auteure nous narre de façon presque banale une situation et subitement nous écrit une phrase d'une belle poésie. Cela laisse un sentiment d'irrégularité alors que je pense le procédé volontaire, l'héroïne étant comme on dit une "petite gens" avec de belles mais sombres pensée et un langage qui n'arrive pas nécessairement à la portée de cette beauté d'idée.

Mais les personnages m'ont hélas semblé plats, il y a de belles choses mais c'est un peu fade, j'aurais aimé plus d'émotions, moins de mièvre.
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Un récit très court et très épuré qui montre bien l'évolution de l'état d'esprit de la jeune femme. L'histoire est cependant trop courte pour qu'on y prenne goût : personnages à peine ébauchés, contexte absent, etc.
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Ce trés court roman et cette auteur italienne je les ai découverts lors du salon du livre de Paris .
Aprés avoir papoté avec l'auteur en italien (elle ne parle pas français).. je me suis laissé tenter par un de ses romans, n'etant pas sure d'aimer le style j'ai commencé par celui qui etait le plus petit..
Et bien mon verdict c'est que c'est une belle surprise... Ce roman pourrait être totalement pessimiste car c'est de suicide qu'il s'agit, du desespoir d'une femme pour qui la vie est trop dure . Abandonnée par le pere de son enfant qui a 2 ans ne parle et ne marche pas, elle veut mettre fin à ses jours mais que cela passe pour un accident.. et il suffit de ce voisin, de ce mur plein de tesson de bouteilles, qui disparaissent au fur et à mesure du temps.. pour y voir un appel à la vie extraordinaire.....
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