Les chats ont neuf vies, moi j'en aurai deux

N'oubliez jamais qu'une assiette se goûte d'abord avec les yeux, se découvre ensuite avec le nez, et se déguste enfin avec la bouche. Alors faites des compositions colorées et attirantes, car si on ne juge jamais un livre à sa Couverture, c'est la couverture qui donne envie de l'ouvrir. »

"Et souviens toi que pour voir un arc en ciel, il faut de la pluie et du soleil. Toujours"

Les discours, plus c'est court, mieux c'est, et si c'est chiant à entendre, ça l'est encore plus à préparer.

Réussir, c'est être en accord avec soi-même, faire les choses avec passion et pas avec raison.

J'ai lu quelque part que l'on devrait avoir deux vies. L'une pour apprendre, l'autre pour la réussir.
Eh bien, je ne suis pas d'accord. Je trouve justement que la beauté de la vie est d'apprendre en permanence, de se tromper, de réussir tous les jours. Ce qui rend la vie si belle, si unique et miraculeuse, c'est justement parce qu'on en a qu'une !

Tu sais, au Japon, ils ne jettent pas les objets et les poteries cassées. Ils les réparent, recollent les morceaux en recouvrant les fissures de poudre d'or. Ils appellent ça le kintsugi.
Recouverts de dorure, ces objets blessés deviennent plus solides, plus beaux, et leur valeur est ainsi augmentée par leurs cicatrices révélées.

"Il n'y a rien de plus important que la famille" répétait Beppe.
"La famille, c'est ton sang, c'est d'où tu viens, et où tu vas. Tu pourras toujours compter sur elle. Toujours. C'est comme ça chez les d'Amato et les Napolitains."

Ce qui avait immédiatement marqué Ugo, c’était la discipline et la rigueur quasi militaires qui régnaient dans le restaurant. Ce n’était pas pour rien que l’on appelait une équipe de cuisiniers une brigade, comme à l’armée. Un nom choisi à dessein par l’inventeur des codes de la gastronomie moderne, Auguste Escoffier.

Quand on est enfant, on ne passe pas au temps qui passe et ne se rattrape plus. On n'a pas de problèmes de travail, ni de problèmes de mec ou de fuite d'eau, on n'a pour seul horizon que la mer, le soleil et la gaufre, ou la glace à la vanille, que papi et mamie ont promise pour le goûter. C'est le règne de l'innocence et de l'insouciance. On ne devrait jamais quitter l'enfance.

Tu sais j'en connais des recettes. Celle du canard à l'orange, du poulet à la normande... de la tarte au citron, du fondant au chocolat. Mais je sais aussi que la recette du bonheur n'existe pas. Chacun doit l'écrire lui-même. Avec ses propres ingrédients, selon son propre goût.