Sister and Vampire, tome 9

Après trois ans, Sister and Vampire prend fin en France avec cet ultime tome qui répond à énormément de questions, mais qui pose aussi les bases du spin-off concernant soeur Alicia et Albert que j'espère voir un jour publié chez nous. J'aurais vraiment apprécié cette série jusqu'à la fin, il n'y a quasiment pas eu de baise de qualité, ni d'abus d'érotisme, tout avait un sens et les différents personnages étaient charismatique ou bien attachant. Quand au dessin, il n'y a strictement rien à redire du coup de crayon d'Akatsuki, au contraire, il s'est amélioré tout en gagnant en caractère tout au long de la publication.
Elena est au fond du trou, après le décès de Richter, elle a perdu goût à la vie et n'est plus qu'une coquille vidé. Il va falloir qu'une alliance inattendue se forme pour la ramener parmi les vivants et surtout lui donner une bonne raison de continuer à se battre. Père Julius gagne en importance en devenant le narrateur durant une grande partie du volume. On découvre son enfance, sa rencontre avec Elena et donc la raison de son obsession pour elle. Il va se remettre en question et comprendre que son amour peut s'exprimer autrement que par la possession de l'autre.
On enchaîne les rebondissements, tous plus fous les uns que les autres, sans oublier des combats épiques et la conclusion que tout le monde souhaitait. La romance a donc la part belle, les sentiments de la jeune soeur sont puissants et purs, malgré sa foi qui devrait les lui interdire. Il est vraiment intéressant de voir les différents "couples" religieux-être surnaturel qu'il existe. Amour et tolérance sont main dans la main, un beau message que transmet Akatsuki avec une touche sensuel bienvenue !
Sister and Vampire était un bon josei (et non shojo, cette série vise clairement les plus de 16 ans et dépeint des thèmes adultes), voir un des meilleurs publiés en France sur fond de fantasy, un incontournable du genre qui va me manquer, même si la fin est satisfaisante.