Magdala, the Alchemist Path, tome 4

J'ai vraiment été étonnée de voir ce seinen se terminer en quatre tomes alors que j'avais l'impression qu'on commençait à peine à effleurer le coeur du sujet.

L'enquête autour des Moutons d'or, ébauchée dans le volume précédent, avait titillé ma curiosité et mon enthousiasme, mais elle a été traitée aussi vite que les autres épisodes. Et de façon assez brouillonne. Je n'ai pas été convaincue par le jeu du chat et de la souris entre Kûsla et Fenesis, difficile de voir où l'auteur voulait nous mener… et les explications données ne m'ont pas paru si pertinentes que ça. La ruse a au moins eu le mérite d'éclaircir leurs relations et de faire avancer les choses entre eux.

Puis la guerre contre les païens se termine du jour au lendemain, mettant fin aux rêves de Kûsla de profiter des ressources de la ville minière de Kazan pour trouver Magdala. Si la stratégie militaire mise en place à cet instant m'a beaucoup plu (c'était astucieux et cela m'a rassurée sur la logique de l'intrigue), les moyens mis en place par Kûsla et ses amis pour sauver leurs vies ont encore une fois défilé en accéléré. Il y aurait pourtant eu tant à dire et développer autour des mystérieux croquis trouvés dans les archives de la ville !

« Magdala Alchemist Path » a gardé le même niveau tout au long de ses quatre tomes. le dessin est superbe, un vrai régal ! Quant aux personnages, même s'ils avaient un bon potentiel, ils ont été traités de façon assez superficielle. Un point qui vient aggraver la maladresse de l'intrigue. Tout se passe trop vite et contrairement à ce que laissait penser le titre de la série, l'alchimie ne tient qu'un rôle secondaire. Même si l'histoire se conclut joliment, j'en suis restée un peu bouche bée : « Quoi ? ça s'arrête là ?! ». Les notes de fin laissent entendre que l'histoire va plus loin dans l'oeuvre originale, mais alors pourquoi s'être arrêté là dans l'adaptation manga ? Pour ceux qui ne lisent que cette dernière, on en ressort terriblement frustré, avec un goût de trop peu et une légère déception. Ça sent le fan service plus que la volonté d'étendre un univers à travers un autre média pour en décliner toutes les richesses et les saveurs.

« Magdala » garde quelques atouts mais j'avoue que personnellement, cela n'a pas suffi à combler mes attentes. L'histoire est gentillette et se parcourt rapidement, mais je reste avec mes mille questions en tête au sujet (entre autres) de la terre de Magdala, de la tribu de Fenesis et du passé de Kûsla. Sans aller jusqu'à me déplaire, je sais d'avance que malheureusement, le temps me fera vite oublier leurs aventures…
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La troupe d'alchimistes arrivent à Kazan, la ville tant espérée pour mener à bien leur projet. Mais un rebondissement politique rebat les cartes et met à nouveau en danger la petite communauté.

Lors de leurs recherches dans la cité, ils découvrent d'étranges documents qui mettent en scène la tribu de Fenesis et qui impliquent d'étranges dragons aux capacités redoutables.

Doivent-ils tenter de fuir et arriveront-ils à rester solidaires ? Un dernier tome explosif !

Le cheminement des héros vers Magdala est, à l'image du Graal, difficile à atteindre et dangereuse. Ce volume final lui donne une dimension plus intérieure.

Les différents personnages ont beaucoup évolué en quatre tomes et leurs aspirations ont changé. S'ils veulent toujours se consacrer à leur passion, ils recherchent désormais aussi une sorte de quiétude...

Mais il leur faudra d'abord défendre à nouveau leurs vies.

Une série différente parce qu'elle présente le métier peu connu d'alchimiste et qu'elle nous amène à penser les différences comme des armes à utiliser.
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