AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,26

sur 306 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Le titre l'indique, je me suis plongée dans un roman apocalyptique et il était très convaincant.
Une famille part en vacances, elle a loué une maison avec piscine. Les courses faites, on sirote l'apéro, on laisse les enfants s'amuser sans trop contrôler le temps qu'ils passent sur les écrans.
Tout commence donc plutôt bien, quand soudain, internet se coupe et l'on frappe à la porte...

Je n'en dis pas plus et je vous laisse découvrir cette plongée dans l'inconnu, dans la peur mais de quoi ? Comme les personnages, on ne sait pas ce qu'il se passe. le livre tient dans la manière dont réagissent les personnages face à une situation qu'ils ne contrôlent pas. J'ai beaucoup aimé cette tension au fil des pages. Évidemment on tente d'imaginer comment on aurait nous-mêmes réagi.
Commenter  J’apprécie          60
La presque fin du monde avec Sandrine Collette, dite « la chose » est noire, repoussante, affreuse. Avec Alan Rumaan, ça s'appelle « le bruit », insidieux, irréel, vertigineux. C'est ce qui m'a plu dés le début. L'auteur nous inflige des listes, de courses, des descriptions de la maison de vacances, tout transpire la joie de vivre le plaisir et en même temps on se dit que si c'est aussi détaillé c'est que ça va partir en sucette. En effet ça dérape vite et on sent monter une peur enfouie, on peut s'identifier et se dire qu'on ne serait peut-être pas plus courageux, plus équilibré, plus efficace et ça crée de l'empathie. Et puis il y a toujours cet art de dire, tel personnage fait ceci ou cela et l'auteur nous informe que ça va foirer. le suspense est sana cesse présent grâce aux rebondissements. Les choses s'aggravent sans que l'auteur n'en vienne aux scènes d'horreur, ce sont des humains ordinaires qui révèlent leur égoïsme, leur revanche, leur racisme, leurs croyances, leurs attachements… C'est enfin un livre où on se voit en miroir en train de manger des glaces, à aller au cinéma quand à quelques centaines de kilomètres la guerre en Ukraine fait rage, la vie continue, quoique? Bref, j'ai bien aimé, sur le plan littéraire il y a des astuces, des glissements d'un personnage à un autre que je ne sais pas analyser mais c'était astucieux. Je recommande ce roman à ceux qui peuvent supporter l'idée d'une fin du monde où presque ?
Commenter  J’apprécie          60
Incursion dans la rentrée littéraire côté roman étranger. Ce qui m'a frappé en premier à la rencontre pages des libraires sur ce roman c'est la couverture. En un instant tout m'a attiré !

On suit un couple d'Américains tout ce qu'il y a de plus New-Yorkais qui ont loué une maison pour passer les vacances avec leurs enfants. Piscine, Jacuzzi... tout est parfait. Mais un soir, un grand bruit retentit et l'électricité s'arrête. le couple est donc très surpris de voir arriver à la porte les propriétaires de la maison qui informe qu'ils doivent passer la nuit ici...

J'adore les huis clos. J'aime cette ambiance inquiétante où tout peut déraper en un seul instant. Même si ce roman n'est pas qu'un huis clos puisque les personnages bougent, la majorité de l'action se passe dans la maison.

Les personnages sont très bien écrits et c'est très agréable d'avoir leur point de vue à tous à un moment donné du roman. La tension monte de manière efficace, on ne sait plus qui est bon ou méchant dans l'affaire et encore moins ce qu'il se passe.

Personnellement j'ai ma petite théorie sur la fin et j'ai beaucoup apprécié d'avoir une fin de roman assez ouverte. C'est un bon thriller psychologique je dirais, un peu fantastique par moment. Même s'il y a quelques longueurs, j'ai passé un bon moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          50
Chronique vidéo https://www.youtube.com/watch?v=lztcEbM-yOk

De quoi ça parle ? Amanda et Clay vont dans une maison de campagne qu'ils ont loué pour passer les vacances avec leurs enfants adolescents. Cette villa de luxe a tout pour leur promettre un repos digne de ce nom : tranquillité, à la lisière d'un bois d'où ils peuvent constater le calme de la nature, une piscine et un jacuzzi. C'était son compter cette nuit où les propriétaires, G.H et Ruth viennent frapper à leur porte
Ce que j'en ai pensé ?
En premier lieu, j'ai cru qu'il s'agissait d'un huis-clos à la Carnage, où des adultes qui ne se connaissent pas vont s'affronter et appuyer là où ça fait mal. En effet, le couple blanc de la classe moyenne a d'abord une réaction de méfiance envers le couple noir qui vient en pleine nuit frapper à la porte. On voit d'ailleurs que la réaction, notamment celle d'Amanda évoque ce racisme ordinaire qui ronge l'Amérique — elle se cramponne au téléphone, pense que G.H va la violer elle ou sa fille, bref, elle tout de la Karen, ce stéréotype qui a commencé à faire parler de lui sur des sites comme 4chan ou 9gag.
Wikipédia la décrit ainsi : une femme blanche d'âge mur, de classe moyenne qui s'insurge de tout, veut « parler au directeur » et perpétue un racisme systémique revendiquant des droits supérieurs aux autres. Ce terme a explosé en 2020, quand une femme a été filmée en train de menacer un homme noir et de mimer un appel à la police parce qu'il lui avait demandé d'attacher son chien.
Son mari, lui, correspond à l'homme d'âge moyen dépassé et falot, quand les enfants ont l'air un peu amorphes, biberonnés aux écrans et surprotégés face aux parents. Ce qui était assez étonnant, et qu'on a pas l'habitude de lire, c'est qu'il sont souvent représentés par leur couleur de peau. L'auteur insiste sur les nuances de rose de l'épiderme, si bien que j'ai trouvé cela assez étrange pour le souligner. Et à force d'y réfléchir, j'en suis venue à la conclusion que c'est surtout parce qu'on n'a pas l'habitude de ces représentations de personnages blancs, alors que quand ce sont des personnes non blanches, c'est assez fréquent qu'ils restent à l'état de corps : il n'est pas rare de lire peau ébène pour une personne noire, ou cheveux de jais pour un asiatique — d'insister sur leur non-conformité au standards habituels d'un personnage important

Donc il y a une distanciation avec cette famille dès le début, qui représente tout ce que l'on peut abhorrer dans une famille de la middle class américaine : le souci des apparences, la mauvaise conscience, l'autosatisfaction (bien mis en valeur littérairement au moment où Amanda fait ses courses, et où chaque produit est choisi avec soin selon ce qu'il va refléter d'elle.)
« Elle acheta de ces crackers chic que vous servez quand vous avez des invités, et aussi des Ritz, que tout le monde préfère, du cheddar blanc et friable, du houmous bien aillé […] et trois pots de glace Ben&Jerry politiquement irréprochables ».
Mais face à eux, et si cela avait été un de ces fameux romans à thèse que je déteste, on aurait eu une famille noire exemplaire — ce qui n'est heureusement pas le cas. En effet, G.H et Ruth sont des bourgeois, voire des grand bourgeois — et ce qui au départ adoucit la réaction de l'autre couple, va finalement accentuer les tensions. Car cela va les rendre assez froid, assez insensible face à la douleur et à la peur des autres. (Même si je dois préciser que dans les deux cas, la catastrophe va avoir tendance à faire ressortir le meilleur d'eux-mêmes, à les rendre solidaires alors que d'autres personnages comme Danny (le mentor encore plus riche de GH) vont plutôt au contraire se refermer sur eux-mêmes.) Quoiqu'il en soit, eux non plus ne sont pas appréciables — ils sont mêmes au début carrément imbuvables — GH ne fait que parler de son boulot, vantant la méritocratie et l'American dream à Amanda et Clay, dans un dialogue de sourds assez savoureux.
En fait, on va voir comme l'argent retourne les dominations habituelles, comme celle de la couleur de peau, et on va voir surtout comment, face aux situations, les rapports de force peuvent s'inverser complètement. Mais à côté de ça, de la mise en lumière des tensions humaines, il y a un autre message, emblématisé par la maladie de la nature.


Symbolique écologique
On voit comment l'argent ne leur sert que de cache-misère, que de ralentir un peu la crise — que finalement, on redevient presque tous égaux face aux conséquences de notre hybris. En effet, ils se pensent à l'abri dans leur maison, qui peut évoquer celle du film Parasite dans son aspect hors du monde.
« La petite maison était si bien conçue (et ses murs si solides !), et si enjôleuse, qu'on en oubliait totalement les autres. »
D'ailleurs, riche ou pauvre, ils ont tous les mêmes réflexes vains, comme de répéter sans cesse qu'il faut remplir les baignoires (ce qui m'a fait penser aux pères désemparés des siècles passés qui vont faire bouillir des langes, manière plus de s'occuper que de se rendre réellement utile)
Le titre, déjà, qui peut faire penser au fameux monde d'après. le monde après nous, ça donne un indice sur le cataclysme qui les guette — car ce monde-là, c'est le monde qu'on laisse, et on comprend de quoi il s'agit — que ce soit une guerre nucléaire ou le réchauffement climatique —, c'est le monde que l'homme a créé.
Revient souvent dans le livre l'image de la métastase, que ce soit pour parler de la nature ou des personnages. La maladie qui s'accélère, mais qui était déjà en latence — c'est donc que des signes avant-coureurs étaient là — ceux que cherchent GH dans ses journaux, dans ses informations, une reconstruction qu'il tente de faire à posteriori. Mais ceux qui savaient vraiment, qui voyaient vraiment, on se demande si ce ne sont pas plutôt les enfants — qui paraissent plus ancrés dans le réel, dans les sensations.
Et on finit donc comme dans un conte, sur une figure innocente qui pourra presque nous évoquer Boucle d'or, une exploratrice de ce nouveau monde, aveugle au danger — dans les mauvais ou le bon sens. Et on se demande quelle est la morale, — car c'est bien l'impression d'avoir lu une fable qu'on a eue. Que symbolise cette maison cachée dans les bois, hors du temps, si ce n'est une humanité désuète et remplacée — Rose y aperçoit des jeux de sociétés, des rideaux en crochet, comme autant de passe-temps d'une époque qui n'existe plus que dans les livres pour enfants.
C'est donc un livre que je vous recommande, il y a beaucoup de choses à en dire (c'est ce qui me fait conclure que c'est un bon livre), malgré quelques redondances — comme les dialogues entre Amanda et Ruth qui auraient pu être plus incisifs encore.

Commenter  J’apprécie          40
Pas facile d'évaluer ce roman tant il sort des sentiers battus de ce que nous avons l'habitude de lire dans le genre apocalypse/post-apocalyptique.

Pourquoi ? Car ici, pas d'action, de scènes violentes de panique ni de massacres, pas d'émeutes, pas de personnages héroïques... tout ce que l'on trouve en général dans le genre.
Non, ici Rumaan Alam se concentre sur psychologie de ses personnages. Et ils sont plus que crédibles, ils sont tellement réalistes. Ils sont moi, vous, ils représentent des personnes lambda des Monsieurs et Madame tout le monde.

L'auteur nous entraîne auprès d'une famille blanche de la classe moyenne qui part vers leur location de vacances: une maison isolée de tout, le calme, la piscine, les oiseaux qui chantent. Bref, le pied quoi !
Puis dès le début de leur pause estivale, tout va basculer: le couple de riche propriétaire de leur maison qu'ils louent vient frapper à la porte en pleine nuit. Ils apportent avec eux de sombres nouvelles: un black-out est survenu, ils veulent se réfugier dans leur maison (quoi de plus normal me direz-vous).

L'atmosphère guillerette du départ avec le farniente des vacances va insidieusement basculer dans l'angoisse, la non compréhension, le mystère.

Et c'est là que demeure le gros attrait de ce livre: l'auteur décortique les états d'âmes, les sentiments de ces différents personnages qui vont se retrouver tous forcés de cohabiter le temps de savoir ce qui se passe.
J'ai adoré l'atmosphère angoissante qui monte de plus en plus au fil des pages. C'est d'ailleurs un paradoxe car franchement il ne se passe pas grand chose: ils attendent. Mais l'auteur manie si bien ses personnages que l'on veut en savoir toujours plus.
Ces six personnes ne savent rien de se qui se passe: ils s'interrogent, élaborent des théories, ils angoissent de ne pas savoir quelle conduite ils doivent adopter (sortir, chercher des informations, rester dans la sécurité de cette maison ?).
Nous non plus en tant que lecteur nous n'en saurons pas beaucoup plus qu'eux, même si l'auteur à certains moments et par petites touches nous donne un regard extérieur sur les évènements.
Et si nous comprenons de quoi il en retourne lorsque , jamais l'auteur ne dira spécialement le pourquoi du comment. Ce n'est, de tout manière, pas vraiment le sujet du livre.

L'auteur y aborde également le racisme: pas le racisme dans sa haine la plus pure, mais plutôt dans la nuance. le racisme d'une personne se disant non raciste mais qui ne peut pas s'empêcher d'avoir des remarques ou des préjugés sur la couleur de peau.

Voilà pour moi les points positifs de ce roman, malheureusement, il y a des points négatifs qui pourront faire fuir certains:
Déjà la lenteur de l'intrigue à se mettre en place. L'auteur plante son décor en prenant son temps, ça pas de soucis, mais je trouve qu'il s'attarde beaucoup trop sur des détails qui franchement sont plus ennuyants qu'autre chose (3 pages pour nous lister les produits qu'Amanda, la mère de famille, achète lors de leur arrivée c'était franchement de trop et il y en a d'autre moment du même style).
Une autre chose m'a chagriné: si nous entrons dans les pensées de tous les personnages (et c'est très bien) j'ai trouvé que certains passages étaient confus. Il a fallu que je relise une deuxième fois des phrases ou des paragraphes, car l'auteur nous basculait sur un autre personnage d'une phrase à l'autre. Ce n'est pas tout le temps, mais parfois en un paragraphe nous avons les pensées de trois personnages. Cela rend la lecture moins fluide.

Au final, Rumaan Alam nous offre un livre hors-norme, où il ne se passe pas grand chose en terme d'action et de révélation, mais qui m'a captivée de part ses personnages impeccablement développés et tellement réalistes.

C'est sûr ce roman ne plaira pas au fan du genre post-apo avec de l'action à tout va. Mais il vous plaira si:
- vous souhaitez lire un post-apo qui change, avec des personnages réalistes.
- vous aimez les atmosphères angoissantes des huis-clos.
- vous n'êtes pas sur le point de perdre vos dents ;)
Commenter  J’apprécie          40
Rentrée Littéraire #5
Un roman impossible à lâcher tant il est prenant, haletant! Un vrai page turner, un roman noir, très noir qui joue avec les nerfs des lecteurs. Un livre à ne pas mettre entre toutes les mains; angoissés de nature passez votre chemin!
Rumaan Alam crée une atmosphère oppressante, un huis clos difficilement supportable et une tension qui monte de page en page.
Lien : https://letempslibredenath.w..
Commenter  J’apprécie          30
Quel étrange livre ! Une façon particulière de raconter la fin du monde... Une histoire basée essentiellement sur une étude psychologique des personnes, ce que j'aime en général. Mais même si l'on ressent bien ce climat très anxiogène il y a quelques longueurs et l'histoire s'enlise. Pas évident de créer la peur alors qu'il n'y a quasiment pas d'action dans ce livre ! Et que dire de la fin qui n'en est pas vraiment une ?
Commenter  J’apprécie          20
Amanda, Clay et leurs deux ados ont loué pour leurs vacances une jolie maison avec piscine à Long Island. Mais dès la deuxième nuit, des visiteurs surgissent : les propriétaires de la maison viennent s'y réfugier, car il se passe visiblement quelque chose d'anormal à New York...
Voilà que commence une étrange cohabitation forcée où, coupés du monde extérieur, isolés en pleine campagne, les uns et les autres vont devoir confronter leurs peurs. Que se passe-t-il ? Doivent-ils partir, rester ? Il va leur falloir lutter contre leur imagination et la panique grandissante - le lecteur aussi s'interroge, mais bénéficie d'indices ici et là.
La langue de Rumaan Alam est assez osée, il ne critique pas ses personnages mais il ne les épargne pas non plus, dans toute leur lâcheté et leur humanité. Sans tomber tout à fait dans le cynisme, il fait preuve d'un réalisme cru qui pourrait paraître cruel. Que ferions-nous dans pareil contexte, si terrible et si réaliste ?
Je suis étonnée de ne pas avoir plus entendu parler de ce roman, j'avoue même l'avoir choisi pour sa couverture avant même d'en avoir lu son résumé ! Car il interpelle forcément, poussant à s'interroger sur la dépendance aux réseaux, sur ce qui est vraiment important lorsqu'on ignore de quoi demain, ou même la prochaine heure, sera fait : quoi de plus important que d'être ensemble ?
Commenter  J’apprécie          20
Direction les Etats-Unis avec ce deuxième titre de la Rentrée littéraire. Amanda et Clay sont un couple de New Yorkais blancs qui partent en vacances dans une maison isolée avec leurs enfants. La maison est canon, au-dessus de leurs moyens, mais pour une semaine ils s'offrent ce plaisir. Dès le début, le couple, et particulièrement Amanda, m'a crispé, elle est pleine de préjugés, un peu pédante et obsédée par les odeurs. Elle est assez négative, même envers ses enfants. Cela ne s'arrange pas lorsqu'au cours de la deuxième nuit un couple frappe à la porte. Il s'agit des propriétaires qui leur expliquent qu'un black-out a eu lieu, que c'est terrifiant et qu'ils souhaiteraient passer la nuit dans la chambre située au sous-sol.

Mais problème : le couple en question est noir. Il est donc improbable qu'ils puissent posséder une si luxueuse maison secondaire… Ne serait-ce pas plutôt des terroristes qui vont les attaquer pendant leur sommeil ? Heureusement lorsqu'ils proposent un important dédommagement, Clay revient à la raison et ils acceptent… Attention G.H. et Ruth ne sont pas en reste concernant les critiques et certitudes sur le monde, l'éducation, etc. Si je ne me suis reconnue en aucun des personnages, j'ai trouvé très intéressant cette critique de la société américaine moderne.

Car en effet dans ce roman, il ne se passe pas grand chose, c'est la psychologie des personnages qui est intéressante. L'aspect dystopique de la possible fin du monde n'est qu'un prétexte à mettre en lumière notre individualisme et notre dépendance à la technologie, mais aussi de confronter des milieux sociaux différents dans un huis clos à l'ambiance oppressante. Les personnages sont assez attentistes, il ne tentent pas par tous les moyens de savoir ce qu'il se passe, ne font pas preuve d'héroïsme, mais continuent d'effectuer des gestes banals.

C'est un livre très intéressant, mais la fin ouverte et l'absence d'explications sur ce qu'il se passe m'a donné l'impression que ce n'était pas abouti, je suis donc mitigée. Si vous cherchez une vraie dystopie, passez votre chemin car la fin du monde ne sert que de toile de fond. Mais si vous souhaitez lire un roman minimaliste, bien écrit qui dépeint les travers de nos sociétés modernes, allez-y ! Il est dans votre wishlist ?


Lien : https://ninaalu.wordpress.co..
Commenter  J’apprécie          20
J'ai démarré le livre en ne sachant absolument pas à quoi m'attendre. Je n'avais pas idée du sujet et je suis restée en haleine, ne sachant pas d'où provenait le danger. J'ai adoré ce suspens. Je l'ai lu rapidement, et j'ai eu l'impression de vivre au rythme du livre. J'ai beaucoup aimé.

Je n'ai jamais vu le film, je vais donc le regarder prochainement.
Commenter  J’apprécie          10




Autres livres de Rumaan Alam (1) Voir plus

Lecteurs (793) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2885 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}