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3,25

sur 303 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Alors voilà. le genre de mots qui font peur. Enfin, qui font peur à moi. Apocalyptique, post-apocalyptique, encore et encore classer les romans (ou pire, les écrire) dans un genre bien défini, comme si l'item qui lui correspondait devait correspondre à son écriture et non l'inverse.

Bon ben tant mieux, parce qu'ici vous pouvez oublier les zombies et autres créatures, de même que toute effusion de sang ou même un brin d'action stimulante. Ce qui ne veut pas die que la lecture n'est pas addictive ; c'est même tout le contraire.

On est là dans en présence d'un texte d'une minutie rare, emplie de détails qui pourraient sembler secondaires voire carrément inutiles alors que, tous, absolument tous, font leur part du gâteau ; NOUS SOMMES ces détails. NOUS SOMMES cette accumulation de faits et micro-faits, précisément. Et, plus que tout, la question se pose de savoir QUI nous sommes, donc, lorsque ces détails n'ont plus lieu d'être ou ne peuvent plus se concrétiser.

Je parle de détails, mais jamais ils n'ont été aussi importants, aussi éprouvants ; nous sommes là dans un texte d'une qualité qui se situe dans un hybride de DON DELILLO et, disons, un RICK MOODY. L'horreur n'est pas celle du sang. Elle peut être celle d'un bruit. L'épouvante ne naît pas de nos moyens de survie, mais des questions qu'on se pose, souvent, trop souvent, sans avoir de réponses.

Et puis, je l'ai dit plusieurs fois, mais quand même : accumuler cette multitude de faits sur les uns et les autres est aussi signifiant qu'on peut l'imaginer du rôle de l'écrivain. L'observateur, celui qui regarde, ne juge pas, ne condamne pas, mais regarde VRAIMENT avant de retransmettre le monde tel qu'il est aujourd'hui.
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🌳🏡👪 «Le monde après nous», Rumaan Alam
💥💥💥💥 4,5/5

Amanda et Clay, deux quadragénaires new-yorkais de la classe moyenne, s'offrent des vacances avec leurs deux enfants, dans une maison isolée de Long Island.

Quand ils arrivent, tout est parfait ! La piscine, le jacuzzi, la maison cosy... Après quelques courses, ils sont prêts à passer un bon moment de détente en famille.

Sauf que très vite, la télé et les téléphones ne captent plus. Zéro réseau et des notifications d'urgence qui défilent. Étrange !

Le lendemain, ils ont confirmation qu'un blackout a eu lieu à New York par les propriétaires de la maison, un couple d'Afro-Américains senior, qui demandent à Clay et Amanda s'ils peuvent rester avec eux, le temps que la situation ne s'éclaircisse.

Les voici dans une cohabitation forcée mais courtoise entre ces gens bien différents. On rentre dans les têtes, on décrypte les psychés de chacun avec minutie à travers des dialogues et des non-dits hypocrites, à l'humour grinçant.

Face à l'inconnu et à la peur, leur lâcheté, leur mesquinerie et leur animalité se révèlent. Ils sont incapables de vivre sans leur smartphone et dépendants à Internet.

La tension est forte, le danger est palpable. Que se passe-t-il ? Une attaque terroriste ? Une catastrophe nucléaire ? le lecteur en sait un peu plus que les personnages, à l'aide d'indices distillés au fil des pages.

J'ai beaucoup aimé ce roman, parfaite critique de l'homme occidental moderne et citadin, un peu bobo, légèrement raciste, matérialiste et plutôt lâche.

C'est un roman qui prend son temps, il ne se passe pas grand chose et la fin arrive très vite, sans trancher, ce qui peut désarçonner. Mais l'essentiel du livre n'est pas là. Pour moi, c'est l'aspect psychologique qui domine et l'installation de cette ambiance si particulière de fin du monde, loin de l'imagerie spectaculaire post-apocalyptique.

Un texte pertinent et intelligent, d'une grande élégance. Certaines scènes très visuelles impliquant des animaux me resteront en mémoire pour leur beauté.

Une très belle découverte !
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Amanda et Clay, des new-yorkais blancs classe moyenne, passe une semaine de vacances avec leurs deux ados à Long Island dans une belle villa louée sur Airbnb. Les deux premiers jours se passent bien, ils s'extraient de leur quotidien. le deuxième soir, l'inquiétude monte quand des coups sont frappés à la porte de la maison isolée...Les propriétaires de la maison, un couple riche, noir, a été pris de panique quand un black-out est apparu à New-York. Ils veulent trouver refuge dans leur maison....Amanda et Caly commencent par se méfier des deux personnages, peu ravis de cette intrusion dans leur villa de vacances, puis la tension monte autour de ce black-out, jusqu'à ce qu'un énorme bruit glace le sang de tout le monde....
Ce livre est un véritable page turner. Il est plaisant au départ de ce suivre ce couple, facile de se projeter dans leur état d'esprit, le charme de la maison, l'ambiance vacances....Puis le suspense commence avec l'arrivée des propriétaires....L'attentionse porte vers l'intrusion quand l'auteur arrive à mener ensuite le lecteur dans une autre direction en source d'inquiétude...Les réactions des personnages sont très intéressantes, très réaliste, il n'y pas de sauveur, juste des personnages effrayés...
Merci à Netgalley et aux éditions Seuil pour cette lecture.
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Ce roman émerge avec quelques autres de la morne plaine des petits romans nombrilistes de la rentrée dont la quatrième de couverture suffit en général pour se faire une idée de leur intérêt.
Ce n'est pas que le sujet de « Le monde après nous » soit d'une originalité bouleversante.
Encore une apocalypse, me direz-vous.
Oui, mais le traitement littéraire en est particulièrement habile. C'est en effet une apocalypse minimaliste.
Au début tout est normal. On pourrait croire à un roman classique sur la middle class américaine, comme nous en voyons tant ; un bon roman d'ailleurs. La petite famille et ses travers sont décrits avec une aimable férocité, les personnages ne sont pas des héros,mais on s'y attache, l'american way of life est égratigné comme il convient. Et on attend la crise familiale, climax convenu de ce genre de livre.
Et de fait la crise va survenir, mais pas celle-là.
Tout commence par une coupure d'Internet de , qui se prolonge. Rien de grave. Rien de grave ? Il s'agit de gens comme vous, auxquels vous pouvez vous identifier, dont deux adolescents, Si vous vous trouviez soudain privés d'Internet, cela serait-il si insignifiant ? Ne trichez pas.
Mais quand même c'est vrai que ce n'est pas bien grave. Aprés tout, la vie peut continuer. On a toujours de l'électricité pour le moment. Malheureusement il n'y a plus non plus d'émissions hertziennes, C'est peut-être plus grave. Il faut bien s'occuper ; il y a toujours la lecture...ah, personne n'a emporté de livres ? Dommage.
Bien , enfin, comme je l'ai dit, nous avons toujours l'électricité. Mais peut-être pas pour longtemps. En effet à l'arrivée du couple plus âgé, G. H.et Ruth, les propriétaires de la maison, on apprend qu'à New York, l'électricité il n'y en a plus. C'est le black out, et les choses commencent à se gâter sérieusement. On peut tout au moins l'imaginer, et le narrateur omniscient, qui intervient de temps en temps, nous le confirme. A chaque fois, il nous donne quelques informations, mais toujours fragmentaires.
Que s'est-il réellement passé ?
On ne le saura pas,
G H., augure moderne (il est analyste et conseil financier) a déchiffré les jours précédents dans l'actualité quelques un des Signes et des Prodiges annonciateurs de la Fin ; mais sans en tirer vraiment de conclusions.
D'ailleurs, des conclusions, personne parmi les personnages de notre petit huis clos ne veut vraiment en tirer. Pourtant les signes s'accumulent ; la plupart des voisins ont fui. Les animaux se préparent à émigrer en masse. D'étranges avions volant vers l'est survolent la maison. L'un des personnages tombe malade, très malade ; nous comprenons tout de suite qu'il est victime de retombées atomiques. Mais personne ne s'en rend compte- ou ne veut s'en rendre compte.
Et ils attendent. Mais il y a Rose, Rose une pré-adolescente banale, veut vivre, et décide d''agir. Alors elle part en expédition jusqu'à la maison voisine (quand même à quelques kilomètres) qu'elle trouvé désertée. Elle y récupère quelques produits intéressants et rentre retrouver les autres.
Et puis ?
Et puis la fin est ouverte. Que vont-ils devenir quand les choses s'aggraveront vraiment – parce que, nous le savons, elles vont vraiment s'aggraver ? Rose va-t-elle les sauver ? Elle est bien petite et les périls bien grands.
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Imaginez: vous avez loué une villa magnifique dans un coin de campagne, isolé de tout. Après avoir profité de la piscine et du jacuzzi pour vous relaxez et pris un bon repas, vous vous apprêtez à vous endormir l'esprit reposé. Lorsque soudain, à l'aube de la nuit, des coups sont donnés à la porte et, derrière, vous découvrez les propriétaires de la maison paniqués.
Voilà ce qui arrive à cette famille New-yorkaise qui en une seconde bascule de la quiétude de l'instant présent à l'angoisse de son avenir. Les infos sur une panne d'électricité filtrent à peine, les téléphones ne captent plus et des bruits assourdissants et terrifiants frappent le silence. Même les animaux semblent désorientés. Mais vous n'en savez pas plus... Que faire?
Malgré l'accroche et la promesse de l'histoire, mon avis sur ce roman est plutôt mitigé. Autant j'ai été happé par les premiers chapitres au point de ressentir l'angoisse montante des protagonistes dans un huit-clos où le suspense s'accroit peu à peu. Et pour cela l'écriture percutante et saccadée a fait son effet. Autant, au fur et à mesure des pages, l'intensité laisse place à la torpeur et j'ai un peu perdu le fil en me demandant où l'auteur allait nous mener. La narration est aussi devenue plus brouillonne puisque j'ai souvent relu deux fois un passage pour savoir quel personnage avait les pensées décrites.
Surtout, cela manque cruellement d'action. On comprend vaguement quels évènements extérieurs touchent le monde mais là encore sans trop de consistance et de liant. L'auteur laisse ses personnages dans une hésitation latente qui finit par les tétaniser et paralyser l'histoire. Si l'idée était de créer un brouillard autour d'eux et de faire ressentir leurs hésitations aux lecteurs, l'objectif est atteint. Mais dans les faits, il ne se passe quasi rien à part cette attente interminable.
A lire, c'est un peu long mais le plus flippant est peut-être de se dire que, dans les faits, vu l'hyperconnexion de notre société moderne et l'isolement numérique dans lequel nous avons basculé, la fin de notre monde pourrait ressembler à cela...
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Une fin du monde familiale, sur un lieu de vacances isolé de la côte est des Etats-Unis, sans viol ni coup de feu, mais implacable. Et une analyse féroce du mode de vie des étatsuniens, et par extension du nôtre. Comment nos omniprésentes prothèses électroniques nous empêchent de voir les choses se déliter. L'auteur fait progresser son intrigue par petites touches, par notations bénignes, limite drôles, pour nous mener graduellement à l'impensable. Terrifiant.
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Ayant d'abord été séduit par la bande-annonce de l'adaptation cinématographique récemment sortie, j'ai préféré commencer sa découverte par la lecture de ce roman, afin de me faire ma propre idée de ce récit.

Comme l'ont souligné d'autres avis, l'histoire est assez pauvre. Il y a peu de péripéties ou rebondissements, inhabituel pour un roman apocalyptique. Mais on se rend compte que c'est un choix délibéré de l'auteur : axer son récit sur les relations humaines.

Dès le départ, Rumaan Alam insiste bien sur les conditions sociales des personnages : un couple de blancs de la classe moyenne, dans le but d'être représentatif de la société américaine actuelle. La narration est très moderne, insistant sur des problèmes sociétaires de notre époque avec de nombreux détails (société de consommation, carrière professionnelle, éducation, inégalités sociales, racisme, …).

Un évènement va vite survenir, une sorte de black-out, dont peu de détails nous sont donnés. L'auteur a fait ce choix très particulier de nous priver de ces informations extérieures et de nous laisser au même stade que les protagonistes, coupés du monde et dans l'inconnu. Jusqu'à la fin du livre, on ne saura guère plus de ce qui est réellement survenu, renforçant le côté mystérieux à ces évènements.

La narration est donc très personnelle, nous donnant une vision très subjective des péripéties, survenant au compte-gouttes et décrites principalement au travers du ressenti des différents protagonistes. L'auteur privilégie donc les relations humaines et les sentiments de ces personnages ; cette cohabitation forcée avec les propriétaires au départ si différents, que le destin va rapprocher. La grande majorité du livre se passe en huis-clos dans cette maison de vacances, maison de rêve initialement, mais dont l'isolement géographique anxiogène la transforme à la fois en prison et en forteresse.

A travers ce roman, l'auteur nous dresse un état des lieux sur la société américaine actuelle et la société en général : le citoyen dépendant envers la technologie, perdu et impuissant sans elle ; le citoyen profitant de ses privilèges et apeuré par l'inconnu et le risque de les perdre ; le citoyen attaché à ses plaisirs personnels, etc. Cette maison isolée, huis-clos oppressant et anxiogène, constitue ainsi une représentation métaphorique de la société avec ses défauts, ses peurs, ses faiblesses, ses doutes, ses envies, … Il dénonce les principes et préjugés dont les individus ne peuvent se défaire et qui peuvent conduire véritablement au chaos.

On se rend compte ainsi de l'implication du comportement des personnages en réaction au black-out qui va contribuer tout autant à la création de ce fameux « monde après nous ». L'effet papillon causé par cet évènement initial, auquel on ajoute cette peur de l'inconnu, ces instincts de survivalisme et d'individualisme, cette paranoïa, qui sont véritablement à l'origine de ce monde apocalyptique. Ainsi, privé de l'omniprésence d'internet, unique source d'informations, l'Homme perd ses moyens, préférant s'isoler plutôt que chercher des réponses à ses questions.

Oubliez les romans post-apocalyptiques habituels, Rumaan Alam nous livre ici une vision subjective des prémices de l'apocalypse, d'un réalisme déconcertant. Pour le côté action et fantastique, on peut rester sur sa faim, mais pour le côté psychologique et représentation métaphorique de la société, c'est pour ma part une réussite.
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Dans « le monde après nous » de Rumaan Alam, nous allons faire la connaissance d'Amanda, Clay et leurs deux enfants, qui viennent de louer pour les vacances une très belle demeure en pleine nature. le deuxième soir, on frappe à la porte : les propriétaires, un couple d'Afro-Américains âgés, surpris sur la route par une soudaine panne d'électricité, demandent l'hospitalité. Inquiets et agacés par cette intrusion, Amanda et Clay n'ont d'autre choix que d'accepter. Leur séjour de rêve prend fin brutalement.

Quelle lecture ! J'ai dévoré ce livre en une après-midi.

Une histoire de fin du monde tout en douceur, car excepté le « black-out », quelques brides d'infos, une invasion de cerfs et de flamants roses, et quelques bruits assourdissants, il ne se passe rien. L'auteur a décidé de mettre l'accent sur les relations humaines. Nous allons suivre la cohabitation difficile de ces deux couples que tout oppose.

J'ai trouvé l'écriture de Rumaan Alam très addictive et la psychologie de ses personnages extrêmement bien travaillés. Il nous propose une histoire assez légère au début pour devenir un huis clos de plus en plus oppressant.

J'ai aimé l'espèce de langueur qui se dégage de ce récit. J'ai adoré l'atmosphère et le fait de ne rien savoir de cette catastrophe, j'ai trouvé que cela la rendait « plus réaliste ».

Une lecture qui n'est pas sans me rappeler ma précédente lecture « la cabane aux confins du monde » ou même « Dans la forêt » de Jean Hegland.

Si vous aimez les livres d'ambiance, et que les fins ouvertes ne vous dérangent pas, n'hésitez pas à lire « le monde après nous ».

Après ma lecture, j'ai regardé l'adaptation Netflix réalisée par Sam Esmail et dès les premières secondes j'ai su que cela n'allait pas le faire avec Julia Robert !

Je ne sais pas si j'ai aimé ou pas cette adaptation, je sais en revanche que les interactions et les discordes entre les personnages m'ont passablement agacé

Le fait que certains personnages soient différents du roman est assez déstabilisant. En revanche, mention spéciale au personnage de GH qui joue admirablement bien son rôle et est limite mieux réussi que dans le roman.
J'ai trouvé le film plus oppressant que le roman (ce pétrolier qui arrive sur la plage est complètement flippant).
Mentions spéciales à la photographie du film qui est magnifique, les plans de drone, les effets de caméras…
Par contre 2h20 quoi:) je vous garantit que l'effet de langueur que j'ai ressenti dans le livre est très bien retranscrit du coup:)

N'hésitez pas à me dire ce que vous avez pensé du roman ou du film.
Lien : https://www.lespassionsdechi..
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Résolument actuel. Ce livre est excitant, déconcertant, dérangeant. Rumaan Alam décortique la réalité d'une famille en vacances comme il le ferait d'un plat de langoustines. On est face à une peinture ultra-réaliste, posant un regard doux-amer sur une époque et des gens perdus mais non dénués d'émotion. La profondeur de caractère que l'auteur parvient à insuffler à ses personnages, ainsi que le regard acide font de ce roman un plaisir, une réussite.

Plus que cela, je dirai que la montée crescendo du suspense distillé goutte après goutte avec un naturel fou (on dirait que même l'auteur ignore l'issue de la situation en écrivant les lignes!!!) est ce qui fait de cet écrit un chef-d'oeuvre. Un roman d'anticipation peut être très raté ou très réussi, et ici c'est le deuxième cas. J'ai éprouvé avec ce roman des émotions que rarement j'ai avec d'autres livres. Je suis si heureuse de l'avoir repéré puis lu ! le titre est très juste lorsqu'on lit le livre... Je ne peux tarir d'éloges.
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Le Monde après nous de Rumaan Alam est un peu (pour moi) l'OVNI de la rentrée littéraire. 👽

Une couple d'américains et leurs deux ados de la classe moyenne partent en vacances dans un endroit isolé. La maison, réservée sur Airbnb, est magnifique, ressemble à une photo de magasine et possède piscine et jacuzzi. Elle borde une forêt et les commerces necessitent de prendre la voiture : une vraie coupure pour ces citadins! 🏡🌲🦌

Bon, là, vous avez compris que tout ne va pas se passer comme prévu ! 🌍

Un soir, un couple se présente à la porte comme étant les propriétaires de la maison. Ils parlent de blackout, de coupure d'électricité à New York et qu'ils ne peuvent plus rentrer dans leur résidence principale.
Le doute s'installe sur les propos de ces inconnus d'autant que l'électricité de cette maison fonctionne. Mais plus la télévision ni les portables...🍷🔪🍽

J'en ai assez dit. 😁

Outre la tension que l'auteur va installer petit à petit et qui nous tient en haleine jusqu'au bout, il parle ici de l'Amérique actuelle. du paraître, des bonnes convenances de ce qui est attendu de chacun dans cette société aseptisée où rien ne doit sortir du cadre.
Une amerique où la nature devient hostile et les technologies rassurantes.
C'est bien écrit, une écriture très visuelle et esthétique.
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