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3,57

sur 487 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je me suis perdue, je me suis noyée dans ce texte, magnifique parfois, mais rébarbatif aussi... J'ai besoin de suivre une histoire, de suivre des personnages et là, je me suis engluée avec Aaliya.
Trop de références littéraires...
On passe d'un souvenir à un autre...
Je reconnais que l'écriture est belle, mais ...
Ce livre n'est pas pour moi aujourd'hui !! Un autre jour, peut-être... ou pas...
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Aaliya Saleh est une libanaise de 72 ans qui vit en marge des carcans imposés par la société. Dans l'ombre sécurisante de son appartement, elle s'apprête à entamer la nouvelle année selon un rituel bien établi : après avoir allumé deux bougies en l'honneur de Walter Benjamin, elle entamera la traduction d'un ouvrage qui lui est cher en arabe. Prise dans ses obsessions et ses tourments, elle ne parvient pas à se décider et flirte avec l'idée de contourner les règles auxquelles elle s'auto-soumet depuis tant de temps. D'ailleurs, du temps, il en est question dans les innombrables allers-retours entre passé et présent qui permettent d'esquisser une histoire nationale à l'aide de trajectoires personnelles.

Les Vies de papier paraît être une ode à la littérature. Et c'est fou comme moi qui aime tellement les livres pour ce qu'ils sont, ce qu'ils disent, ce qu'ils laissent imaginer et là où ils m'emmènent, c'est fou comme je m'ennuie souvent lorsqu'on m'en parle. Chaque phrase vient avec sa citation, chaque paragraphe nous étouffe sous trois noms d'auteurs : il n'y a pas d'espace pour le rêve et la pensée, pas d'air pour apprécier. Ajoutons à cela qu'à presque chaque nom d'auteur connu (de moi), une grimace m'a échappée. Sûrement que la littérature qui lui parle n'est pas la même que celle qui me touche, ce qui explique peut-être que la manière de la mettre à l'honneur me refroidisse tant. Si rendre hommage à la littérature c'est nous assommer à coup de livres, alors j'ai envie de me défendre en déchirant des pages pour les rendre plus légers.

Et pourtant tout n'est pas à jeter dans ce roman. Certains passages émeuvent par la beauté des instants qu'ils décrivent, la finesse des relations qui voient le jour. Mais c'est tellement fin que ça se noie dans la masse…
Lien : https://auxlivresdemesruches..
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"Les Vies de papier" est un roman particulièrement attirant pour les bibliophiles: sa couverture est une photo d'un amas de livres tels que l'on en trouve chez les bouquinistes et dans lequel on aimerait fureter et c'est alors que le titre fait sens: voilà de quels "papiers" il est question. La quatrième de couverture nous le confirme: "C'est entourée de livres, de cartons remplis de papiers, de feuilles volantes et de ses traductions qu'Aaliya se sent vivante".
Je me suis donc laissée entraînée par cette héroïne de 72 ans, dans ses pérégrinations malaisées au coeur des quartiers de Beyrouth, dévastés par la guerre, mais aussi au fil de ses digressions sur les écrivains, leurs oeuvres, et le lien parfois improbable entre celles-ci et la vie réelle. C'est dense, érudit, mais surtout, hélas, sans structure. On passe d'Ovide à Murakami, de Pessoa à Nabokov, et bien que je connaisse ces auteurs, j'avoue ne pas connaître suffisamment leur oeuvre pour pouvoir comprendre les pensées de l'auteur et saisir exactement le point de réflexion vers lequel il semble vouloir mener le lecteur.
De ce fait, je suis passée par différentes émotions par rapport à cette lecture: de l'exaltation des premières pages à la lassitude des pages du milieu, et jusqu'à l'exaspération à la fin...
Bref, pour moi, ce roman n'aura pas été "éblouissant" mais plutôt frustrant.
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Roman d'érudit sur la littérature et les écrivains. Une vieille dame qui, pour son plaisir, traduit des romans anglais et français en arabe. Elle habite Beyrouth dont elle nous parle et aussi de son ex-mari et de ses voisines, de ses problèmes de vieillesse. Prose qui manque de fluidité, sans chapitre, parfois long.
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Ce prix Femina étranger avait au début tout pour me plaire, mais j'avoue être restée une bonne partie de ma lecture en dehors de ce roman. La faute aux trop nombreuses références littéraires dans lesquelles je me suis littéralement noyée, à la prose sans fluidité mais aussi et surtout aux digressions sans fin du personnage principal, Aalya, septuagénaire excentrique aux cheveux bleus. Si son histoire, son regard sur Beyrouth, ses relations avec ses voisines ou encore avec sa mère offrent des réflexions intéressantes, la construction brouillonne, sans fil conducteur et sans chapitres rend la lecture souvent fastidieuse, et a eu vite raison de mon intérêt.
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Roman qui ne m'a pas convaincu. Au fil des pages je ne comprenais plus ou voulais en venir l'auteur. J'ai été touché par l'histoire d'Aaliya, les parcours dans Beyrouth, la guerre civile décrite dans ses conséquences au quotidien, la solitude de cette femme qui se réfugie dans la littérature, le poids des moeurs et coutumes libanaises sur les femmes tout cela ponctué par des citations de romans, de musique, de poèmes et des parallèles nombreux avec des auteurs, des compositeurs, des interprètes. Et c'est justement c'est nombreux, trop nombreuses citations qui ont finalement gâché la lecture, çar cela devient lourd, omniprésent, insistant sur le message, pas très compréhensible pour les oeuvres, auteurs, musiciens ou interprètes que l'on ne connaît pas. Cet étalage de culture n'apporte pas grand chose au thème du roman et donne un aspect assez désagréable à la lecture d'un auteur prétentieux qui se complait à aligner les citations érudites. Bref un roman qui dans les cents premières pages me plaisait bien et qui a fini par me lasser.
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Ce livre avait tout pour me plaire : une dame âgée non conformiste savourant les livres comme une bonne pâtisserie au miel. J'ai beaucoup aimé les passages où elle évoque les maux de l'âge, son rapport aux livres, la vie quotidienne dans un Beyrouth en guerre, ses relations avec ses voisines, ses souvenirs d'enfance, son mariage et de nombreux autres passages. J'ai été gênée par le style qui fait passer le lecteur très rapidement d'une époque à une autre. Cela nécessite pour moi une lecture attentive qui ne correspondait vraisemblablement pas à mon humeur du moment.
Je pense être passée à côté de ce livre. Compte tenu de tout ce qui est publié chaque année, de ma pile à lire, je sais que je ne le relirai probablement jamais.
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C'est bien sur la couverture (tous ces livres qui remplissent les rayonnages et s'empilent au sol) et la quatrième de couverture qui annonçait un « roman éblouissant » qui m'ont attirée. « Les vies de papier » serait une escale parfaite au Liban pour mon « tour du monde ». Et en plus, il a eu un prix !
Je devais trop en attendre… un bon début, avec des notes d'humour bien senties, un joli style, quoique pas très fluide à lire, des références littéraires…
Au fil des pages, les références et citations sont de plus en plus présentes et nombreuses ; elles alourdissent le texte, sans lui apporter de réelle plus-value, à part un étalage des connaissances d'Aaliya, la narratrice, et de l'auteur.
Les souvenirs d'Aaliya émergent, continuellement. J'en perds de vue le rituel préparatoire de la nouvelle année et ce qui devait advenir. Je suis noyée entre ces souvenirs plus ou moins lointains et les différents auteurs cités.
Je ne vois pas où l'on veut nous emmener, et je n'ai pas envie d'aller voir plus loin.
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Aaliya Saleh, 72 ans, les cheveux bleus, a toujours refusé les carcans imposés par la société libanaise. À l'ombre des murs anciens de son appartement, elle s'apprête pour son rituel préféré. Chaque année, le 1er janvier, après avoir allumé deux bougies pour Walter Benjamin, cette femme irrévérencieuse et un brin obsessionnelle commence à traduire en arabe l'une des oeuvres de ses romanciers préférés : Kafka, Pessoa ou Nabokov.

À la fois refuge et » plaisir aveugle « , la littérature est l'air qu'elle respire, celui qui la fait vibrer comme cet opus de Chopin qu'elle ne cesse d'écouter. C'est entourée de livres, de cartons remplis de papiers, de feuilles volantes de ses traductions qu'Aaliya se sent vivante.

Cheminant dans les rues, Aaliya se souvient ; de l'odeur de sa librairie, des conversations avec son amie Hannah, de ses lectures à la lueur de la bougie tandis que la guerre faisait rage, de la ville en feu, de l'imprévisibilité de Beyrouth.

Le résumé était tentant, les avis passionnés, mais ma lecture a été laborieuse.

D'abord parce que le récit est éclaté, en fonction des souvenirs d'Aaliya. Eclaté comme la ville dans laquelle Aaliya est obligée de faire des tours et des détours.

Ensuite parce que je ne me suis pas attachée aux personnages. Ni Aaliya ni ses voisines ne m'ont parlé, pas même Hannah.

Enfin parce que les trop nombreuses citations qui émaillent le récit ont coupé le rythme de ma lecture.

Ma rencontre avec ce livre n'a pas eut lieu, dommage pour moi.

L'image que je retiendrai :

Celle de l'AK47 à côté du lit d'Aaliya pendant la guerre.
Lien : https://alexmotamots.fr/les-..
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La couverture et le résumé m'ont attirés, malheureusement pour moi, j'ai trouvé ce roman long, très long.
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