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3,57

sur 487 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Une vie entière parmi les papiers, voilà la vie d'Aaliya qui, avant d'être à la retraite, est la seule employée d'une librairie de Beyrouth où elle vend peu de livres, commande uniquement ceux qui l'intéresse, pour les lire et les garder. Ce n'est pas très honnête, mais elle s'en moque. D'ailleurs pour le propriétaire, ce lieu n'est qu'un faire valoir vis à vis de ses amis intellectuels, pas une source de revenus.

Chose étrange, chaque premier janvier, cette beyrouthine de soixante douze ans commence la traduction en arabe de livres déjà traduits en anglais et en français. Plus étrange encore, son travail achevé, elle le range dans des cartons qu'elle entrepose dans une chambre de bonne. Oui, vous avez bien lu, elle ne fait rien pour être publiée ! Elle accomplit un long travail inutile. Elle s'en explique, mais je ne vais pas spoiler (divulgâcher comme disent nos amis canadiens), je vous laisse le découvrir par vous-même dans ce livre intrigant.

J'ai d'abord cru que l'auteure était une femme. Les vies sont écrites à la première personne, d'où ma confusion. Mais ce n'est pas la seule raison. L'autre raison est que Rabih Alameddine se glisse magiquement dans la peau de cette vieille femme - cultivée, obsessionnelle, négligée, irrévérencieuse, ironique et tellement vraie dans sa franchise et parfois sa crudité qu'elle possède une existence tangible.

Aaliya, une femme qui est capable de tout, même de sortir dans la rue titubante et débraillée. Le plus souvent elle résiste à l'empiètement dans sa vie de celles qu'elle appelle les trois sorcières, de sa vieille mère et de ses demi-frères. Il est vrai qu'elle aime peu la compagnie de ses semblables. Mais une chose est sûre, elle parle si bien de littérature et de musique, de l'histoire de Beyrouth et de ses guerres que jamais l'envie de l'interrompre ne vous effleure.

Vous qui aimez les livres, comme moi laissez-vous porter par le charme oriental et l'érudition d'Aaliya, vous ne le regretterez pas.
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Aaliya, Aaliya, Aaliya, un souffle, un soupir, un murmure.

Beaucoup s'attarderont à la librairie, éblouis d'éboulis de livres, de bribes littéraires, se rouleront dans la culture comme d'autres dans les couvertures.
"Non fui, fui, non sum, non curo" p.302
Beaucoup visiteront Beyrouth qui se détruit et se construit, qui tombe encore et se reconstruit, qui s'évanouit dans le passé. Où sont les cèdres ? A qui les tombes ?
"Emmanuel Levinas suggère que Dieu est parti en 1941. Le mien est parti en 1975. Et en 1978, et en 1982, et en 1990." p.235
D'aucunes se centreront sur le poids de la tradition, la société patriarcale, la chape de la famille, l'échappement

Et moi ? Emoi !

Aaliya lit par en dedans, comme je le faisais, savais le faire, enfant. "Quand je lis un livre, je fais de mon mieux, pas toujours avec succès, pour laisser le mur s'effriter un peu, la barricade qui me s'épare du livre. J'essaye d'être impliquée. Je suis Raskolnikov. Je suis K. Je suis Humbert et Lolita." p.119
Depuis des lustres je lis presque toujours par dessus l'épaule de l'auteur, regard extérieur. Les mots eux-mêmes ont pris leur distance.

Dehors c'est la ducasse. Mons aussi a bien changé. Trop de monde sur la place, à boire, à rire, trop serrés aux cafés, je renonce au combat (dit Lumeçon), et m'isole dans Les vies de papier.
Où ai-je lu que Milan Kundera était l'inventeur du roman chemin ? Dans un avant-propos ? Une préface ? Une introduction ? Aaliya le saurait. Dans ce genre, seule la ballade importe. Souvent un roman, de n'importe quel type, contient un moment clé, la plupart à la fin, parfois dès le début : "Le bébé est mort." Mais d'où est venue cette balle perdue qui m'a touché en plein coeur ? Aaliya, ma soeur. "Comme la balle expulsée de l'arme, je m'égare moi aussi. Pardonnez-moi." p.119

Aaliya, cheveux bleus (*), nuages gris, la vie en rose ?
Aaliya, tu m'as dit ces instants de grâce suspendus : "Je pense que parfois, pas tout le temps, quand je traduis, ma tête est comme une lucarne. Sans effort de ma part, je suis visitée par le bonheur. Ce n'est pas souvent, cependant je peux être heureuse quand je communie par la traduction, mon maître. Parfois je me dis que cela suffit, quelques moments d'extase, dans une vie d'un ennui à la Beckett." p.129
Puis j'ai vu se fissurer les murailles de Jéricho dans un souffle, glacial. "Je me suis glissée dans l'art pour échapper à la vie. Je me suis enfuie en littérature" p.132
Terrible lézarde !

Aaliya, Aaliya, Aaliya, un soupir, un murmure, une plainte.
Je l'ai entendue. Dans tes remarques acerbes, dans ton ironie mordante, jusque dans ton autodérision, qui un temps m'ont fait éclater de rire. Oui, je t'ai entendue.
Ainsi tu as foncé droit dans le mur ... des lamentations, toi qui pratiques à peine, avec ton tapis de prière transmuté en descente de lit. ;-)

Aaliya tu me parles de ta passion pour les livres. Tu me parles des défaites de Beyrouth, de ce qui fut et n'est plus. Et tu me parles d'Hannah, ton amie. Qui s'est suicidée depuis des années !
Aaliya, je le sais dans le roman chemin il y a souvent corrélation sans causalité.
Je voulais te confier ceci, qui n'a rien à voir. En lisant Les bienveillantes, j'ai été Maximilien Aue ; un moment j'ai regardé en pleurant mes mains, elles tremblaient. Mais elles l'auraient fait. Oh oui dans l'engrenage, bien des chances que je l'aurais fait. Et le pire je suis persuadé que... !
Tu as raison pour Milgram. Il n'y a pas de monstres, que des hommes. Non, depuis je ne peux plus lire comme toi, m'impliquer. Ou alors, mais que ce soit notre secret, extrêmement rarement, par exception^^. Tu as raison : il n'y a pas d'explications ! Et surtout ne pas rationaliser.

Aaliya, Aaliya, Aaliya, la vie vient de frapper trois fois à ta porte. Je te laisse en bonnes mains avec tes exubérantes voisines. Et puis n'oublie pas ta petite-nièce. Nancy ? Ouiii Nancy, je l'ai trouvée chou comme tout !

Avec cette étrange miroir qu'est ce très beau roman, qui me renvoi à mon passé et me préfigure mon futur, dois-je encore l'écrire : j'ai plus que tout été attendri par ce magnifique portrait de femme vieillissante que nous livre cet homme, Rabhi Alamendi.
Et vous, qu'y lirez-vous ?

Alors comme toutes les belles histoires se terminent en chansons, redonnons vie aux p'tits papiers ;-)
https://www.youtube.com/watch?v=OK8xOxuhYMQ

(*) mauves j'imagine
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Livre de la mémoire et hymne à la littérature, Rabih Alameddine a reçu le prix Goncourt en 2015 pour "Les vies de papier".
Sagement attendu que je le sorte de ma pile tout comme les cartons de l'héroïne Aaliya Saleh, le lecteur entre dans l'intimité d'une libanaise de 72 ans, traductrice par "lubie".

Consacré plus de cinquante ans à la littérature incline à la solitude que chérit par dessus tout l'ex-libraire.
Misanthrope, sans concession sur sa vie d'échec
"Je ne suis rien.
Je ne serai jamais rien.
Je ne peux vouloir être rien.
A part ça, j'ai en moi tous les rêves du monde."
Aaliya porte un regard dur qui ne l'enchante guère.
Son réquisitoire fustige les guerres, la modernité, la foule, les voisines (si charmantes à mes yeux), sa mère une égocentrique qu'elle déteste.
Mais qui ne serait pas amer quand à 16 ans il faut interrompre ses études pour un mariage arrangé?

Mais tout n'est pas négatif chez cette vieille dame aux cheveux bleus.
La littérature et la philosophie sont ses mamelles. Tous les grands auteurs sont des amis qu'elle côtoie avec bonheur comme sa belle- soeur Hannah son mentor qui lui confie ses journaux intimes.

N'oublions pas que ce livre se consacre aussi à la vieillesse décrite avec justesse par Alameddine.
J'ai partagé les maux d'Aaliya dans son "naufrage" irréversible.
Doux comme un roman d'Igo Ogawa, je n'ai pourtant pas aimé cet atmosphère de grande solitude même si j'ai trouvé des similitudes dans mon entourage.

La nostalgie qui se dégage du roman se termine toutefois par une prochaine renaissance après l'apocalypse que devra vivre la traductrice.

Ce livre est un testament où la mort s'attend debout embrassant nos êtres aimés.
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J'ai bien aimé rentrer dans ce roman. J'étais comme dans un cocon. Je l'ai lu doucement. J'étais à l'aise dans les digressions d'Aaliya Saleh sur son vécu, ses amours, ses amitiés, sa solitude aussi dans un pays toujours en guerre qu'est le Liban. Mais surtout son amour de la littérature.

Elle nous raconte, à travers ses auteurs préférés, sa vie à Beyrouth, au milieu des guerres, comment elle en est venue à être libraire, et à la traduction de romans en arabe, pendant plus de 50 ans. le choix de ses traductions. Son amour également pour les grands musiciens classiques, notamment Chopin.

Une vie en retrait, elle fuit les autres, les foules, ses voisines, a coupé les ponts avec sa famille, vit quasiment en recluse, surtout depuis la perte de sa meilleure amie. Une vie bien solitaire pour une femme seule au Liban. Mais tellement riche. Elle ne sera jamais vraiment seule, entouré de livres, de ses auteurs préférés, de son rituel annuel.

Elle vivra par amour pour les livres, pour le papier, pour son pays qu'elle ne quittera jamais, malgré les blessures affligées à cette ville. Des citations viennent égrener ses pensées, tout au long du livre, très bien amenées. Elles illustrent parfaitement sa vie.

Une vie de papiers.

Une écriture comme je les aime, faisant référence à des auteurs que j'ai hâte de découvrir.
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Aaliya, j'ai beaucoup aimé vous rencontrer, accompagner vos souvenirs, morcelés et désordonnés, mais si intéressants, émouvants.

Beyrouth, votre ville tant aimée, tant abîmée par la guerre...

Et vous vous cachez dans votre abri de livres, admiratrice des grands écrivains du monde entier, et surtout de Pessoa. Vous avez fait vôtre cette citation de lui:" Ah, c'est la nostalgie de cet autre que j'aurais pu être qui me désagrège et qui m'angoisse"...Vous avez une immense culture, vous traduisez chaque année un auteur différent, pour votre propre plaisir.

Aaliya, quelle belle personne vous êtes, au-delà de l'auto-dérision qui vous sert de bouclier face aux chagrins, à la solitude! L'humour caustique , je sais bien qu'il vous aide à supporter le quotidien angoissant, le peu d'amour d'une mère, l'isolement .

Et à l'automne de votre existence, les livres continuent à vous bercer, ils vous enrichissent, vous séparent du monde aussi. Ils sont votre vie, votre raison de vivre, de supporter l'extérieur menaçant.

Gardez vos cheveux bleus, votre regard aiguisé, votre enthousiasme de traductrice, votre amour de la littérature, c'est ainsi que nous vous aimons...

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Il nous est rarement donné de côtoyer une telle héroïne, encore moins de participer à un tel hommage au pouvoir de la littérature. Aaliya est un personnage que l'on n'oublie pas, un de ceux qui nous marquent pour toujours. le voyage auquel elle nous convie est celui d'une femme érudite qui trouve dans les livres le refuge que ne lui offrent ni les rues de Beyrouth en proie à des conflits armés incessants, ni le carcan de la société libanaise toujours trop liberticide pour les femmes.

Les vies de papier. Pour une fois, le titre français est superbement bien choisi. Ces vies, ce sont celles qui accompagnent Aaliya depuis toujours. Disons depuis que, pour son plus grand bonheur, son mari l'a répudiée après seulement quelques années de cohabitation, et qu'elle a trouvé à s'employer dans une petite librairie de quartier. Amoureuse des mots, trilingue, elle s'emploie à traduire en arabe quelques chefs-d'oeuvre de la littérature étrangère à partir de traductions anglaises ou françaises. Ces traductions s'empilent chez elle dans des boîtes, elle n'a jamais envisagé de les faire publier, seul compte le plaisir de la traduction. En fait, Aaliya n'a jamais envisagé que son travail puisse intéresser quelqu'un d'autre qu'elle-même.

L'histoire de sa vie, elle nous la livre peu à peu, du haut de ses soixante-douze ans dont la plupart vécus dans ce même appartement du centre de Beyrouth. Enfance, mariage, voisinage, jalousies familiales et dehors, les guerres, la menace qui rôde sans cesse au bout de la rue. En parallèle, ses vies de papier. Les auteurs qui l'aident à vivre et à comprendre le monde. Les auteurs pour qui elle vit, tout simplement.

"J'étais une lectrice vorace, mais après la mort de Hannah, je devins insatiable. Les livres devinrent mon lait et mon miel. Pour me réconforter, je me récitais des formules naïves du genre "Les livres sont l'air que je respire", ou pire, "La vie n'a pas de sens sans la littérature", tout cela en une faible tentative d'éviter le fait que je trouvais le monde inexplicable et impénétrable. Comparée à la complexité de la compréhension du chagrin, Foucault ou Blanchot sont dans la catégorie des livres pour enfants."

En côtoyant Aaliya, peu à peu ce sont les réalités de la société beyrouthine qui s'offrent à nous, une société qu'elle observe avec lucidité, humour et surtout une bonne dose d'ironie nécessaire. Comment comprendre un monde où l'on s'entretue à longueur de temps ? Comment ne pas chercher des réponses auprès des grands auteurs ?

"La première réaction que l'on peut avoir est de se dire que les Beyrouthins doivent être sauvagement fous pour se massacrer les uns les autres au nom de divergences aussi triviales. Ne nous jugez pas trop sévèrement. Au coeur de la plupart des antagonismes se trouvent des similarités inconciliables. Des guerres de cent ans furent livrées pour divergences sur la question de savoir si Jésus était humain de forme divine ou divin de forme humaine. La foi est assassine".

Ce roman nous offre un magnifique personnage de femme, éprise de liberté, amoureuse de son pays autant que de la littérature. Un regard aussi sur le souffle, l'oxygène que fournit cette fenêtre sur le monde que sont les livres. Mais sur ce thème assez souvent abordé par les écrivains, c'est l'érudition joyeuse et généreuse de l'ensemble qui emporte le morceau. La démonstration parfaite de la façon dont la littérature nourrit un être.

Un roman enthousiasmant, dépaysant et délicieusement intelligent.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Le personnage principal de ce livre est quelque peu déconcertant, assez antipathique.
Une habitante de Beyrouth, Aaliya (ce qui signifié séparée, le ton est donc donné) vit recluse, entourée des livres qu'elle traduit en arabe à partir d'une traduction en anglais ou en français, les langues qu'elle connait mais dont elle ne traduit pas les écrivains : vous me suivez, là, c'est confus, j'ai l'esprit embrouillé comme celui de cette femme âgée qui mêle ses souvenirs à la littérature.
La grande interrogation est : saura-t-elle s'ouvrir au monde, faire preuve d'empathie pour ses voisines (qu'elle surnomme "les sorcières") et pour sa très vieille mère ?
J'ai apprécié la description de Beyrouth, que l'héroïne du livre n'a jamais quitté, même au plus fort de la guerre. Et, là aussi, l'attitude et le ressenti des personnages durant cette guerre civile (j'en suivait, impuissante, les actualités à la télévision) sont bien retranscris par l'auteur libanais.
Nous avons également un grand aperçu de la condition des femmes de ce pays, entre rêves de mariage et soumission aux hommes de la famille.
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Voyager à travers les mots alors que le monde autour de soi n'est que désolations, Aaliya Saleh, fringante septuagénaire libanaise, libraire de son état, femme répudiée, iconoclaste bout de femme, en a fait sa raison d'être.

Enfermée dans son appartement, entourée des romans qui sont son seul refuge face à la bêtise ambiante, Aaliya contemple son Liban déchiré par plus de 10 ans de guerre civile. le lecteur revit ainsi plus de 50 ans d'histoire du Liban au travers du portrait touchant et drôle, sans langue de bois, de cette femme attachante.

Ce roman est aussi et avant tout une ode à l'esprit libertaire doublé d'une belle déclaration d'amour de l'auteur à la littérature. Un très beau récit, intelligent et plein d'humanisme que je recommande vivement et qui se savoure avec plaisir.
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Voici un roman à la fois passionnant et à la fois déroutant.
Autant je me suis régalée de suivre Aaliya dans les méandres de la littérature autant parfois je me suis sentie carrément larguée dans cette histoire.
Aaliya nous fait voguer entre présent et passé et je dois avouer que parfois je me demandais où tout cela nous mènerez.
La richesse du livre est incontestable avec toutes les références littéraires des plus grands auteurs mondiaux, les citations, le problème des traductions dont fait part Aaliya. J'ai apprécié aussi faire connaissance avec ce pays et cette ville Beyrouth.
Au delà de ces connaissances appréciables, Aaliya est une vieille dame qui nous dépeint son quotidien avec son voisinages les trois sorcières, les maux de la vieillesse, la solitude, le sens de la vie arrivée au terme d'un long chemin.
Une belle histoire riche et intéressante mais parfois déstabilisante. Ce n'est pas un long fleuve tranquille loin de là, mais le voyage en vaut le détour;
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Aaliya vit seule dans son appartement de Beyrouth. Son mari l'a quitté, son amie Hannah n'est plus qu'un souvenir. À 72 ans, Aaliya vit entourée de livres et évite soigneusement ses voisines toujours prêtes pour les ragots.
Elle évoque ses souvenirs, beaucoup se déroulant pendant les différentes périodes de guerre civile qu'a connues le Liban.
Elle était vendeuse en librairie et a développé un amour viscéral pour la littérature et l'art en général. Ce texte à la fois nostalgique et moqueur fourmille de références littéraires. le talent de l'auteur réside notamment à ne pas proposer un catalogue mais à insérer des citations qui tombent à pic. Autre talent, il fait parler une femme, une rebelle cultivée et tout est crédible.
C'est un très beau texte pour un très beau portrait de femme.
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