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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je m'appelle Arnold Spirit Junior.

« Je suis né avec de l'eau sur la tête.
Bon d'accord, ce n'est pas tout à fait vrai. En fait, je suis né avec trop de liquide céphalo-rachidien à l'intérieur du crâne. du coup, le moteur, qui me permettait de penser, de respirer et de vivre, a ralenti et s'est enlisé ».
Je suis Indien.
Mais assez lucide pour dire que je suis un minable gosse de réserve, qui vit avec sa famille minable sur la minable réserve indienne de Spokane, Etat de Washington.
Je dessine.
Pour parler au monde et que le monde m'écoute, mais AUSSI parce que c'est sans doute ma seule chance réelle d'échapper à la réserve.

Pourtant, malgré mes handicaps – physiques et sociaux - je suis ambitieux.
Car j'ai soif de liberté et de connaissances. Et jamais je n'abandonnerai ; jamais je ne renoncerai à vivre selon mes désirs ; jamais je ne me soumettrai à personne.

Aussi, lorsque j'ai proposé à mes parents d'aller étudier à l'école des Blancs, ils ont été rapidement d'accord.
Car mes parents …
Même si mon père boit et que ma mère est un peu excentrique, ils m'écoutent, me parlent et s'inquiètent pour moi. Je les aime. « Ce sont les SOLEILS jumeaux autour desquels je gravite. Sans eux, mon univers exploserait »....

Un roman « presque autobiographique » dans lequel Sherman Alexie - fils adoptif de J. Welch et J. Harrison - y parle d'espoir, de courage, de liberté, de différence, d'exclusion, d'amitié et d'amour.

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J'ai cru ne pas réussir à lire ce roman à cause du style narratif, l'impression de lire la rédaction d'un gamin de 14 ans. Mais l'histoire a suscité mon intérêt et je ne regrette rien car j'ai vraiment aimé suivre les aventures d'Arnold, jeune indien Spokane qui, sur les conseils d'un professeur, va quitter le lycée de la réserve pour un lycée de la province, un lycée pour les blancs! Ce style qui me rebutait est soudain devenu amusant, drôle, original...

Alors que tout un tas de malheurs s'abat sur lui depuis le jour de sa naissance, Arnold est un optimiste qui tourne tout en dérision. Il ne veut pas que sa vie soit aussi misérable que l'est celle des indiens en général, il veut s'élever au dessus de tout ça et met tout en oeuvre pour y arriver! Un récit initiatique où se mêle humour et drame socio-culturel, racisme et tolérance, haine et amour/amitié; le tout arrosé d'une bonne dose d'espoir!
Lien : http://sirthisandladythat.wo..
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Lu dans la perspective de peut-être le travailler avec des élèves, ce petit roman pour ados m'a un peu fait penser à Catcher in the rye pour le style et diary of a wimpy kid pour les illustrations. Je l'ai abordé avec quelques préjugés, à l'instar d'ailleurs du personnage principal: un indien au physique ingrat qui va dans école pour les blancs,on voit déjà le topo. Et on se trompe, les choses sont bien plus subtiles et les gens plus sympas qu'on pourrait le croire, honte à toi lecteur pour ton manichéisme atavique. On croit lire un roman comique, le ton y est mais là aussi fait illusion. Au final, on est loin de l'idée qu'on se fait de ce petit roman en le feuilletant. Et il y a matière à réflexion, en quantité.

J'ai trouvé les chapitres sportifs trop long et trop « attendu », a l'américaine. Mais c'est tout d'abord un roman américain pour ados américains. On s'y fait. Vite lu, agréable et touchant, un peu cru parfois, je le verrai pour des élèves de collège avec un bon niveau d'anglais. C'est un excellent texte pour aborder la condition amérindienne aujourd'hui et sur le sujet, il y a malheureusement trop peu.
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Après avoir refermé "Le premier qui pleure a perdu" je me suis dit "Mais comment on peut inventer une histoire pareille ?". J'ai donc consulté la biographie de l'auteur et il se pourrait que ce soit en partie autobiographique, ce qui explique des choses.

On suit l'histoire de Junior/Arnold, un jeune indien qui part avec pas mal de handicaps dans la vie (santé, physique, argent...). Vous le comprenez, ça ne va pas être une histoire drôle, pourtant à aucun moment ça ne penche vers le pathos. L'auteur, à travers les paroles de son narrateur, sait trouver les mots et l'humour nécessaire pour faire passer la pilule plus facilement. On découvre grâce à lui la réalité d'une vie dans une réserve indienne : la pauvreté, les ravages de l'alcool, le manque d'avenir, etc. Mais notre ami Junior, poussé par l'un de ses professeurs va prendre une décision qui va changer sa vie : quitter la réserve pour intégrer un lycée et plus généralement le monde des Blancs.

Les textes sont accompagnés de beaucoup de dessins qui illustrent les pensées du jeune Arnold. J'ai découvert ce roman en consultant les étagères du CDI de mon collège à la recherche de lectures pour l'été. Je suis d'ailleurs un peu étonnée de trouver ça en collège, les paroles et dessins sont parfois un peu vulgaires. Rien de bien méchant, mais bon suivre un jeune garçon de quinze ans totalement livré à lui-même ça passe forcément par des étapes masturbation, découverte de l'attirance sexuelle, etc. Un roman à mettre entre les mains de jeunes pas si jeunes que ça et avertis donc.

Un parcours impressionnant, une histoire troublante. Difficile de mettre des mots sur cette lecture.
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Ce livre avait l'air prometteur, notamment grâce à son début qui m'a profondément marqué à cause de cette citation "Je dessine parce que les mots sont trop imprévisibles. Je dessine parce que les mots sont trop limités. Que vous parliez et écriviez en anglais, en espagnol, en chinois ou en n'importe quelle langue, seul un certain pourcentage d'êtres humains vous comprendra. Mais si vous faites un dessin, tout le monde peut le comprendre. Si je dessine une fleur, tous les hommes, les femmes et les enfants du monde peuvent la regarder et dire : " C'est une fleur." Donc je dessine parce que je veux parler au monde. Et que je veux que le monde m'écoute. " L'histoire est intéressante, encore plus lorsque l'on sait que l'auteur y raconte vraiment ce qui se passe dans une réserve étant donnée qu'il a grandi dans une d'entre elle. Ce récit, pour une grande partie autobiographique, m'a quand même mis mal à l'aise à cause de la dépendance à l'alcool de la plupart des amérindiens. On aurait pu croire que l'auteur exagérait, mais non ceci est bien réel. Pour conclure, je dirai que ce livre est intéressant, mais il doit plutôt être lu par un public plus jeune car même si je l'ai bien aimé et que l'histoire est touchante, j'ai trouvé que le langage utilisée était trop adoslescent pour moi.
Lien : http://dreamsakura.canalblog..
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[...]Mais dans l'ensemble pour moi, c'est une lecture que j'ai aimée. Une lecture qui fait appel à la tolérance et qui fait apprécier les vrais liens humains. Elle n'est pas vraiment destinée aux plus jeunes mais Junior saura se faire aimer, même si on ne peut s'empêcher de le plaindre..[...]
Lien : http://petitesmadeleines.hau..
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En lisant ce livre vous verrez que votre vie n'est rien par rapport à lui…

Ce livre est presque une autobiographie. L'auteur est SHERMAN Alexie. Son dernier succès littéraire est Phoenix, Arizona.
Ce roman est un roman d'aventure. le garçon de l'histoire se prénomme Junior et a 14 ans. Il a quarante-deux dents au lieu de trente-deux, il est myope d'un oeil et presbyte de l'autre et en CE2, il chausse du 46… Il est né avec trop de liquide céphalo-rachidien à l'intérieur du crâne. L'histoire se passe aux USA en 2007.

Il est Indien et il zozote, bégaye… Il est en troisième et aime le basket. Il fait du basket au collège en élite et son meilleur copain vient de le lâcher.

Je n'ai pas aimé ce livre parce qu' il était trop long pour moi et je n'aime pas ce genre de livre (les illustrations...)

« Je n'aurais jamais cru être un jour un bon basketteur. Je veux dire, j'ai toujours adoré le basket, principalement parce que mon père aimait tellement ça, et Rowdy encore plus, mais je me disais que je serais toujours un de ces joueurs assis sur le banc de touche qui encouragent leurs coéquipiers plus grands, plus rapides, plus doués, jusqu'à la victoire et/ou la défaite. » (page 219).

Paul.
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