L'auteur laisse la parole à toute une série de témoins de la catastrophe de Tchernobyl, nous permettant ainsi de saisir un nombre très important d'aspects: histoires d'amour brisées, peur des malformations pour les enfants à venir, description technique des procédures de nettoyage, maintien des travaux agricoles au plus fort des retombées radioactives, etc...
La notion d'Homo Sovieticus revient en permanence dans les récits: comparaisons incessantes avec la 2nde guerre mondiale pour justifier le sens du sacrifice ou l'absence de valorisation de la vie humaine, censure permanente et refus de prendre les mesures appropriées de peur de trahir l'image du partie, impression de fin de l'empire.
Commenter  J’apprécie         10