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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Bon essai, tout comme " La fin de l'homme rouge". le fait que ce ne soit que des témoignages rend le récit plus immersif, la problématique de Tchernobyl est abordée soit directement par le biais des témoignages des personnes y ayant travaillé ou de manière indirect à travers des histoires d'amour par exemple... Un bon livre qui nous oblige à réfléchir sur l'énergie du nucléaire !
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Dans son ouvrage Svetlana Alexievitch donne la parole aux victimes de Tchernobyl. Dix ans après, leurs voix se succèdent racontant les vies détruites par la catastrophe mais aussi leur courage dans l'adversité, tels ces liquidateurs, souvent ignorants des terribles conséquences d'une exposition prolongée aux radiations, travaillant dans des conditions extrêmes. Ou la volonté farouche des personnes âgées déterminées à rester coûte que coûte dans leur village et la douleur de ceux qui languissent dans des appartements en ville, déracinés. de ce récit ressort un énorme gâchis dû en partie à l'incurie des organisations gouvernementales obsédées par le secret. Des témoignages à lire absolument pour comprendre que derrière des chiffres il y a des vies foutues en l'air.
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"La supplication" est un recueil de témoignage de ceux qui ont vécu la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, notamment en Biélorussie. On y assiste aux récits poignant de survivants, des scientifiques, aux militaires, aux jeunes enfants. C'est un recueil impactant qui se lit rapidement et qui conserve la mémoire de la catastrophe, qui tend parfois à s'estomper avec le temps.
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En 1986, j'étais enceinte de presque 5 mois quand la centrale de Tchernobyl a explosé. Je me suis immédiatement rendu compte de la gravité de la situation, j'ai même cru qu'on allait tous mourir si l'incendie et le réacteur n'étaient pas maîtrisés rapidement. Nous avons eu de la chance, plus que le peuple d'ex-Urss qui n'a pas été informé correctement. le régime communiste a voulu cacher cet évènement alors que le monde entier était concerné. J'ai toujours été contre l'énergie nucléaire, par peur des accidents mais aussi pour le traitement des déchets nucléaires. Les cacher, les enterrer n'est pas une solution pour les générations futures.
Ce livre est important ; il révèle au monde des vérités qui dérangent. Il faudrait le donner à lire aux personnes qui prônent la construction de nouvelles centrales, qui font croire qu'on ne peut pas se passer d'elles.
Cependant, j'ai été un peu désarçonnée par la plume de l'autrice. Les témoignages de certaines personnes m'ont paru peu compréhensibles. Il faudra que je le relise plus lentement dans quelques années.
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Des récits qui font froid dans le dos. Si seulement les Hommes pouvaient apprendre de leur erreurs. Mais malheureusement encore aujourd'hui, l'attitude des hauts placés restent inchangés, ne pas informer le peuple, au périls de leur santé pour sauver les apparences...
En tout cas il a fallut du courage à l'auteure pour récolter tous ces témoignages, et à ceux qui ont témoigner pour revivre leur passé et osé parler des conséquences
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Je me demande pourquoi on écrit si peu sur Tchernobyl. Pourquoi nos écrivains continuent-ils à parler de la guerre, des camps et se taisent sur cela ? Est-ce un hasard ? Je crois que, si nous avions vaincu Tchernobyl, il y aurait plus de textes. Ou si nous l'avions compris. Mais nous ne savons pas comment tirer le sens de cette horreur. Nous n'en sommes pas capables. Car il est impossible de l'appliquer à notre expérience humaine ou à notre temps humain... Alors vaut-il mieux se souvenir ou oublier ?"
L'auteur a recueilli durant la dizaine d'années suivant la catastrophe nucléaire de Tchernobyl les témoignages de près de 500 témoins de cet accident. Médecins, journalistes, liquidateurs chargés de nettoyer la zone mais aussi simples mères de familles ou citoyens partagent avec leurs mots la disparition d'un monde, l'incompréhension totale de la situation et les conséquences de cette catastrophe sur leur vie.
Ils tâtonnent tous pour trouver comment raconter, tant rien ne leur permet de saisir et de faire comprendre aux autres ce qu'est devenu leur univers. Tellement similaire à celui d'avant et tellement nocif, hanté par un mal invisible qui remet en question tous les gestes simples du quotidien... Ce livre est bouleversant - j'en ai fait quelques cauchemars – mais c'est à mon avis une lecture nécessaire.
J'ai beaucoup repensé en le lisant au film prémonitoire de Tarkosvki, Stalker (tiré du bouquin du même nom de Arcadi et Boris Strougatski). La Zone du film et la zone décrite par les témoins de Tchernobyl se sont superposées dans ma tête et n'ont pas fini de me hanter.
Lien : https://www.instagram.com/lu..
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Un autre livre de cette auteure biélorusse. Elle applique la même technique que dans LA fin de l'homme rouge. Alexievitch a interviewé les victimes de la catastrophe de Tchernobyl et a donné une voix à ces victimes dans ce livre remarquable. En 1986, l'Union soviétique était usée et Chernobyl a donné le coup fatal. L'une des plus grandes catastrophes écologiques de l'histoire humaine a été, autant que possible, étouffée et minimisée par les autorités soviétiques dirigées par Gorbatchev. Lecture hallucinée!
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Cette lecture m'a marqué. Je suis d'une génération née après Tchernobyl, comme tout le monde j'ai entendu parlé de cette catastrophe mais je ne savais pas tant de chose que ça. Comme si ce sujet restait encore aujourd'hui quelque peu tabou. Pour moi Tchernobyl ce n'était que cette blague un peu potache que j'entendais depuis tout petit : "Mais tout le monde sait que le nuage radioactif s'est arrêté aux frontières de la France".


Et puis cette succession de témoignages m'a permis de mettre des vies, des histoires sur cette catastrophe. J'occulte volontairement la mort car elle était dans mon esprit naturellement liée à cet événement. Non, c'est sur la vie dans le monde de Tchernobyl que j'en ai appris le plus. De tous ces témoignages je retiens deux choses : la constante comparaison avec la guerre et l'incompréhension, l'innocence, l'ignorance face à la radiation. On avait appris à ce peuple comment survivre face à une guerre, face à un ennemi clairement défini, comment se protéger d'une attaque nucléaire mais jamais on lui avait appris quels étaient les effets de la radiation. Cet ennemi était invisible, ce mot radiation n'existait pas. Il n'avait aucun sens et pourtant du jour au lendemain, sans prévenir il allait devoir dicter leur vie. Ce simple mot vidé de tout sens allait jeter hors de chez eux des milliers de personnes. Il n'était plus question pour les enfants de jouer dans le bac à sable, plus question de cultiver des champs. Pourquoi ne devrions-nous pas consommer nos légumes ? Ils semblent parfaitement sains. Beaucoup, beaucoup trop ont continué à vivre comme si de rien était. Parfois par incompréhension et d'autres fois parce qu'on leur disait qu'il leur était possible de le faire. Le Parti avait trop à perdre à voir la panique se propager alors on expliquait aux petits paysans qu'à quelques kilomètres de chez eux c'était très dangereux mais qu'ici il n'y avait rien à craindre.


Il m'est malgré tout difficile de faire abstraction de la mort. Ces témoignages sont un bel hommage rendu à tous ces pauvres hommes venus à Tchernobyl pour essayer de reprendre le contrôle de la situation. Les premiers pompiers à avoir pris part à l'incendie et qui n'en sortiront pas vivant, ou les liquidateurs arrivés par la suite des quatre coins du pays pour tenter d'effacer toute trace de radioactivité. Tous connaissaient désormais les risques, mais il y avait une forte dose de patriotisme, des récompenses financières importantes et probablement l'idée que malgré tout on s'en sortirait vivant.
Cette guerre invisible continue encore à faire des victimes, et ce livre, ces témoignages sont là pour nous empêcher de l'oublier.
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Témoignages de l'indicible...pour ne pas oublier le jour d'après.
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De véritables témoignages de ceux qui ont vécu au plus de Tchernobyl. J'avoue que j'ignorai beaucoup de choses et cette lecture m'a été d'un côté très instructive et de l'autre choquante.
Ce n'est pas une lecture facile, mais je pense qu'il faut le lire.
Ces divers témoignages en font un récit historique incontournable sur l'après Tchernobyl.
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