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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Avant toute chose , je tiens à remercier .....mon adorable fille qui m'a offert ce livre en février, pour mon anniversaire .
Soyons clairs et précis , ce livre , franchement , il n'aurait pas retenu mon attention. Pourtant , sa couverture est plutot jolie , à mon sens , et de nature à attirer notre regard , avec un titre " en lettres d'or " ....et une quatrième plutôt alléchante...
Oui , mais voilà , moi , strass et paillettes , banque , fric , blanchiment d'argent , malversations je n'aime pas trop .Un monde qui n'est pas celui d'une personne qui place ses quelques économies sur un livret de caisse d'épargne, dont le rapport est de.....voire sur un PEL , bon , tous ces "produits extraordinaires " dont des " gens en cravate " vous expliquent qu'ils " sont bons pour vous " ... J'arrête, je n'ai aucune estime pour les banquiers ( à ne pas confondre avec les " employés de banque ") mais comme je n'ai pas un patrimoine intéressant, comme beaucoup d'entre nous , j'avoue ne jamais être ennuyé....
Oui , mais ma fille , outre le fait que je l'adore , elle a bon goût, alors , ce livre je suis "dedans " et , malgré mes réticences, je le trouve très intéressant.
D'abord , il débute " sur les chapeaux de roue " :un avion qui s'écrase dans les Alpes ,et Annabel Lerner perd un mari dont elle était particulièrement éprise" . En parallèle , Marina , une journaliste éprise d'éthique cherche à comprendre , trouble - fête obstinée . Monde des finances , de la finance , des politiques ...Un imbroglio qui va , sous nos yeux , se déliter peu à peu pour nous livrer un dénouement , inattendu , peut - être, mais somme toute assez moral et , tant mieux..un dénouement qui nous rassure , certes , mais nous interpelle aussi sur un monde opaque , un monde qui ne nous appartient sans doute pas mais qui existe bel et bien...Un monde de fric , de corruption , d'ententes plus ou moins compromettantes , un monde à fuir , mais ... Une réflexion intelligente sur le pouvoir et son rapport à l'argent , sur le risque bien réel de recevoir une balle dans la tête pour " solde de tout compte ". Un monde " pourri " , quoi ...
Ce roman, bien traduit de l'anglais , m'a beaucoup plu en raison du mystère qui va planer jusqu'au bout , du dénouement final , des personnages , certes peu nombreux mais bien décrits . Le rythme , relativement rapide , nous conduit avec habileté vers le chemin de la solution et nous nous attachons inconsciemment aux personnages principaux .
Et quand on a lu ce roman , une idée nous traverse l'esprit : " C'est ce que je risque si j'ai du pognon ? Une balle dans la tête ? OUF ! J'en n'ai pas , de pognon ! Je ne risque rien , tant mieux !".
Quoi que..."Chéri, tu m'offres un resto ,ce soir ? Non, mon trésor, nous sommes le 25 du mois, tu sais..... Oui , je comprends.....et l'on se sent compréhensif et .....heureux . Heureux de ne pas se trouver à la place de tous ces "malheureux" qui risquent chaque jour leur vie pour " des millions de dollars ."
Un roman alerte, vif , une" bonne pioche" , franchement , qui ne m'étonne pas , compte - tenu des aptitudes de ma fille à me dégoter de belles chose à lire , et puis , entre- nous ,pas de risque majeur, les banques suisses , on en a juste " entendu parler ".....
Un tuyau : le seul vrai investissement , le livre ....Pour le reste , trop dangereux....mais le livre , ah , le livre.....
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Je remercie les éditions Albin Michel et Masse Critique Privilégiée Babelio pour l'envoi de ce roman.
Après le succès de » Park Avenue « , Cristina Alger revient avec ce thriller addictif et palpitant » La femme du banquier « paru il y a quelques jours aux éditions Albin Michel.
Le lecteur se retrouve au coeur d'une affaire de révélations de Swiss Papers, dont les protagonistes ne sont pas moins que les Edward Snowden des banques offshore.

Annabel ne s'imaginait pas qu'elle ne reverrait plus son mari, Matthew Werner, banquier à la Swiss United. Parti en déplacement professionnel, la Fedpol vient lui annoncer le crash de l'avion qui transportait Matthew et une certaine Fatima Amir.
p. 42 : » – Mrs Werner, commença Bloch, l'avion de votre mari n'a pas atterri comme prévu. Nous pensons qu'il s'est écrasé quelque part dans les Alpes. «

Marina Tourneau s'accorde quelques jours de vacances bien méritées avec son fiancé, Grant Ellis, dont le père est sur le point d'annoncer sa candidature aux prochaines élections présidentielles américaines. Cette propulsion soudaine sur le devant de la scène politique risque de perturber la tranquillité de la famille. Marina et Grant envisagent même de repousser la date de leur mariage.

Annabel a la sensation de vivre un cauchemar. C'était elle qui avait encourager Matthew à accepter la proposition de Jonas Klauser, de rejoindre la Swiss United, la plus grande banque privée suisse.
p. 40 : » Dans ce monde de comptes bancaires et d'argent secret, Jonas Klauser était roi. «
Ce devait être pour quelques années seulement, le temps d'établir un capital personnel qui leur assurerait un avenir paisible de retour aux Etats-Unis. le monde de la finance est impitoyable et Matthew en a fait les frais, entraînant des dommages collatéraux insoupçonnés… Annabel se souvient du dernier cadeau que son mari lui a fait, quelques semaines avant cet accident.
p. 34 : » – J'espère que ce tableau n'a pas coûté trop cher.
-Pas du tout, assura-t-il.
Elle resta dubitative.
-Si tu veux savoir, dit-il, le cadre, c'est ce qui a coûté le plus. Surtout, n'oublie pas : si jamais quelque chose m'arrive…
-Ne dis pas ça.
-Je veux juste que tu te souviennes. le cadre a une grande valeur. D'accord ? «

Marina est soudainement réveillé par la sonnerie de son téléphone. Grant dort paisiblement à ses côtés. Alors, discrètement, elle consulte le message. L'expéditeur n'est autre que Duncan Sander, patron du magazine Press.
p. 14 : » J'ai besoin que tu te charges d'une mission pour moi. «
Bien qu'en vacances romantiques avec son fiancé, elle ne peut refuser ce service à Duncan. Si elle est une journaliste reconnue aujourd'hui, c'est grâce à lui. C'est à lui qu'elle doit sa carrière. Elle sait qu'il est sur la piste de Morty Reiss, un puissant financier qui a élaboré son suicide, mais dont le corps n'a jamais été retrouvé. Alors elle accepte de retrouver un informateur, qui doit lui confier une clé USB. Mais les données contenues sur cette clé sont strictement confidentielles. Leur divulgation risque tout simplement de bouleverser le monde financier.
p. 50 : » – Il y a tout un monde offshore, Miss Tourneau. Un monde d'argent sale, caché dans des comptes-écrans, qui appartient à des personnes très puissantes et très dangereuses. Imaginez si vous pouviez consulter le solde de leurs comptes bancaires. Être au courant de leurs transactions. de leur réseau. Je parle de chefs de cartels. de terroristes. de grands dirigeants. Et même, des gens que vous connaissez, de gens que vous avez côtoyés à l'école, qui vivent juste en face de chez vous. Et effectivement, aussi de Morty Reiss, qui se porte comme un charme et vit sur le magot de presque soixante-dix millions de dollars qu'il a planqués à la Swiss United. «

Pourquoi Matthew avait-il caché à Annabel qu'il prenait l'avion avec sa cliente Fatima Amir ? Fatima était une cousine lointaine de Bachar el-Assad, cela impliquait-il la Swiss United ? La thèse de l'accident d'avion s'écroule peu à peu, tel un château de cartes.

Marina sent que l'affaire devient très sensible, lorsqu'elle apprend la mort de Duncan. de retour à New York pour les obsèques de son patron, elle reprend contact avec Owen Barry, journaliste lui aussi. Il semblerait que Duncan ait mis en leur possession au prix de sa vie, l'accès à des données bancaires qui compromettraient des hommes très puissants.

Les deux protagonistes, Annabel et Marina, vont se retrouver au coeur de ce scandale financier, faisant bataille commune pour la justice.

Ce thriller est une très belle découverte ! L'argent, le pouvoir, l'amour, la manipulation, les révélations, les scandales, bref tous les ingrédients sont réunis pour apporter à ce roman noir un franc succès, bien mérité.
Lien : https://missbook85.wordpress..
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Un grand merci à Masse critique Babelio et aux éditions Albin Michel pour cette lecture de la femme du banquier de Cristina Alger (traduction Nathalie Cunnington) et toutes mes excuses pour les quelques jours de retard. Beaucoup de travail et j'ai du le reprendre de zéro deux fois, m'étant lamentablement endormie (à cause de la fatigue pas du livre !!!)

Ce que je recherche avec les masses critiques et les partenariats est avant tout de sortir de ma zone de confort, de mes habitudes de lecture. Les thrillers financiers ne font pas partie de mes genres de prédilection et j'ai donc sauté sur l'occasion quand cette masse critique m'a été proposée.

L'intrigue rappelle - volontairement ? - celle des Panama papers, déroulant un scandale financier impliquant des hommes politiques et mafieux de moult pays soucieux de placer leur argent off shore afin de blanchir des revenus d'origine douteuse ou tout simplement (!) de se soustraire au fisc avec l'active complicité de banquiers et d'avocats genevois troquant aisément scrupules et éthique contre des niveaux de vie défiant l'entendement. Toute ressemblance avec des scandales bien réels ne me semble pas fortuite...

L'originalité du livre est d'aborder le scandale, le mystère en fait, du point de vue de deux femmes - et d'une troisième qui intervient en fin d'ouvrage - qui sont au départ périphériques au centre névralgique du mystère : l'épouse d'un banquier new-yorkais expatrié en Suisse disparu dans un mystérieux accident d'avion (et qui pourrait être un lanceur d'alerte) et une journaliste d'investigation dont le patron et mentor lui demande d'enquêter. Alors oui il y a beaucoup de rebondissements, de retournements de situation, de faux accidents et cadavres, peut-être un peu trop et les personnages sont tous brillants et séduisants mais franchement le livre ne m'a ni perdue ni exaspérée. Il est fluide, se lit très bien et je l'ai lu avec plaisir d'autant qu'il tombait au bon moment pour moi, celui où après quelques lectures très marquantes j'avais envie de légèreté et d'évasion. En plus, le propos ne se prend jamais au sérieux, avec petite cerise sur le gâteau un travail documentaire - on le sent- sur les ressorts du journalisme d'investigation, sujet qui m'intéresse énormément. Un bon moment de lecture.
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Le système bancaire suisse. Les comptes off-shores. La corruption des hommes politiques. L'argent sale des dictatures. Voici les principaux thèmes de ce roman très plaisant à lire. J'ai passé un bon moment de lecture.
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Deux personnages sont suivis tout au long du récit :
Annabel, la femme du banquier Matthew Werner, jeune et brillant élément de la banque Swiss United. C'est elle qui donne son titre au roman.
Marina, journaliste américaine, fiancée à Grant Ellis. Grant, issu d'une grande famille américaine, est le fils de James Ellis, lequel se prépare à être candidat à l'élection présidentielle américaine.
Dès les premières pages, deux drames surviennent, chacun d'eux touchant une des deux femmes : Matthew, le mari d'Annabel, disparaît dans le crash d'un avion privé. Duncan Sander, patron et mentor de Marina, est assassiné, juste après avoir lancé Marina sur une enquête, au cours de laquelle elle reçoit d'un inconnu une clé USB au contenu explosif.
Ces deux drames se rejoignent car ils ont une même cause : les deux personnes disparues s'apprêtaient à faire des révélations concernant les activités illégales de la Swiss United : blanchiment d'argent pour le compte de dictatures, évasion fiscale, corruption de fonctionnaires…
Annabel, ignorant tout des activités de son mari, et profitant jusque-là d'une vie confortable et luxueuse, est alertée par des précisions fournies par la police suisse sur la disparition de Matthew et qui se révèlent falsifiées. Elle se met à enquêter en solitaire sur l'activité réelle de son mari, et se retrouve bientôt en possession de l'ordinateur personnel de celui-ci. Grâce à l'aide d'un ami informaticien, elle prend connaissance des révélations que son mari s'apprêtait à faire, mais se rend compte aussi que sa situation devient extrêmement dangereuse, car les anciens collègues de Matthew la suspectent d'avoir tout découvert.
De son côté, Marina se rapproche d'amis journalistes qui l'aident à dépouiller les données de la clé USB pour les publier dans la presse dans le style « Panama papers », et c'est une course contre la montre car tant que tout n'est pas rendu public, son mystérieux informateur est en danger de mort.
Bien sûr, il n'est pas question de raconter comment tout cela se termine, mais la tension demeure jusqu'au bout du roman.
Dans le parcours d'Annabel, j'ai retrouvé beaucoup d'éléments d'un autre roman, « La Firme » de John Grisham : un jeune et brillant diplômé, embauché avec un salaire de rêve, se donne tout entier à son travail et se dévoue totalement à son entreprise. Puis, lorsque apparaît le vrai visage de cette entreprise, il est lui-même tellement engagé qu'il ne peut plus retourner en arrière. Matthew, puis Annabel, à mesure qu'ils progressent dans leurs découvertes, sentent en même temps le danger s'accentuer et les menaces se préciser. On vit tout le drame des lanceurs d'alerte : révéler ce qu'ils savent peu mettre en péril leur carrière, voire leur vie, mais ne pas le révéler fait d'eux des complices qui seront condamnés quand la vérité éclatera.
Pour le cas de Marina, j'ai un autre roman de comparaison : « L'argent des autres », de Justin Cartwright, ou une jeune journaliste, renseignée par un informateur anonyme, s'attaque à une puissante banque d'affaires de la City, coupable d'énormes malversations. Mais chez Cristina Alger, il y a moins d'humour et plus de tension dramatique. Marina côtoie des gens très puissants, proches de son futur beau-père, et les menaces se précisent rapidement, allant jusqu'au recours à un tueur à gages.
J'ai trouvé dans ce livre une bonne description de l'état d'esprit d'Annabel, Marina et leurs amis, dans une situation qui est maintenant assez connue, suite par exemple à l'affaire de Julian Assange et des « Wikileaks ». L'auteur nous fait partager l'angoisse qui étreint Annabel, mais aussi une de ses amies, prise dans le jeu du chat et de la souris, ses ennemis sachant qu'elle a découvert certaine choses sans savoir précisément lesquelles…. Cristina Alger, que je découvre avec ce livre, possède un réel talent de récit psychologique. Elle dépeint également d'une manière ironique et assez cruelle la haute société de Genève ou de New York, où il importe avant tout de présenter une image souriante et sereine, et d'éviter tout scandale.
En ce qui concerne l'intrigue elle-même, on pourrait même dire le scénario, je suis plus réservé : le suivi en parallèle de deux enquêtes convergentes menées par des personnages distincts est parfois assez compliqué, et j'avoue que j'ai dû relire une deuxième fois le livre pour vérifier que tout était bien cohérent. Quelquefois au moment où une enquêteuse se trouve bloquée, des faits nouveaux se révèlent de façon quasi miraculeuse, et assez artificielle. Une partie de la solution est basée sur le fait qu'on a pensé que dans telle situation, tel personnage ferait telle chose… ce qui est un pari pour le moins risqué …. Et pour tout dire, la clé de l'intrigue et son dénouement me paraissent très invraisemblables, ce qui a fait baisser d'une étoile la note que j'envisageais pour cet ouvrage.
Merci à Babelio et aux éditions Albin Michel de m'avoir permis de découvrir la plume de Cristina Alger, que je relirai sans doute à l'occasion.
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L'autrice nous emmène dans le monde de la finance avec ce roman et va nous montrer l'envers du décor avec les comptes offshore et les sociétés écrans.
Nous allons suivre deux femmes courageuses à la recherche de la vérité.
Nous faisons d'abord connaissance avec Annabel, qui vient de perdre son mari banquier dans un accident d'avion. Annabel va rapidement avoir des doutes sur les circonstances de la mort de son époux et va tenter d'en apprendre davantage.
Ensuit nous avons Marina, journaliste, fiancée à Grant, fils d'un candidat à la présidentielle. A la suite de l'assassinat de son mentor, celle-ci va décider de continuer ses recherches sur les tricheurs fiscaux.
J'ai beaucoup aimé roman policier qui m'a tenu en haleine tout au long de ma lecture. L'écriture est très agréable. L'alternances des chapitres entre les deux personnages féminins permet de bien suivre les deux histoires en parallèle.
Une très bonne lecture.
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C'est à la fois un roman actuel avec les lanceurs d'alerte (et tout ce que cela engendre) et à la fois un thriller intéressant.
On bascule entre deux personnages, deux femmes, avec leurs histoires qui s'entremêlent. C'est une structure que j'aime particulièrement.
La fin par contre m'a déçue, mais je ne suis pas la seule, car elle est beaucoup moins crédible que le reste du roman.
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La femme du banquier est le troisième roman de Cristina Alger que j'ai découverte avec son roman Park Avenue.
Nous restons dans l'univers de la finance avec La femme du banquier mais cette fois nous quittons les Etats Unis pour la Suisse et ses comptes Offshores dissimulant l'argent de grandes fortunes du monde entier y compris pour celui de personnes figurant sur une certaine liste noire. L'argent et le pouvoir sont au coeur de ce thriller où les femmes tiennent un rôle essentiel, c'est ainsi que nous découvrons Annabel dont le mari, haut cadre d'une banque suisse, vient de trouver la mort dans le crash accidentel de son avion mais est-ce bien un accident.
Par delà l'Atlantique, c'est Marina une grande journaliste d'investigation qui fera découvrira le lien entre les banques suisses et certains truands, hors-la-loi et assassins, après la mort déguisée en suicide de son mentor. Cette dernière est un peu tiraillé entre son amour pour son métier, son devoir envers son ami décédé et ses obligations en tant que fiancée d'un candidat à la présidence des Etats Unis.

Scandale financier de grande envergure dont certains protagonistes seraient prêt à tout pour passer entre les mailles du filet, ce roman m'a captivé de bout en bout. Tous les ingrédients nécessaires y sont présents, le lecteur passe de pays en pays remontant les fils de magouilles politico-financières aux ramifications mondiales avec la présence de la famille Assad en point culminant.
Le livre se lit rapidement, le style étant limpide et les termes financiers trop lourds peu nombreux, les chapitres sont en général centrés sur un seul personnage à la fois ce qui évite de s'emmêler dans l'histoire des personnages. le dénouement tombe un peu à pic, la découverte et la divulgation de l'affaire arrivent brutalement et je dois avouer que le retour d'un des personnages a mis un coup de froid ou disons cette touche de romanesque inutile dans ce genre d'ouvrage.

Je reste tout de même très contente de cette lecture et vous conseille de découvrir cette plume si ce n'est déjà fait.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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Quand Babelio m'a proposé ce livre lors d'une masse critique privilégiée, j'ai hésité longuement. Je n'avais pas aimé Park Avenue du même auteure et du coup j'avais des à priori sur celui-ci. C'est le résumé qui a fait pencher la balance et comme j'ai bien fait ! Si on ne me l'avait pas proposé je ne l'aurai pas lu et cela aurait été dommage.

Matthew, le mari d'Annabel est mort dans un accident. Mais est ce vraiment un accident ? Annabel a de gros doute et commence à mener l'enquête. Marina, elle, est journaliste. Quand son mentor et ami est sauvagement assassiné elle décide de se pencher sur ses dernières recherches.
2 femmes que l'on va suivre à tour de rôle, 2 femmes au coeur du danger. Vous l'avez compris ce roman est construit en alternance de point de vue ce qui en fait un véritable page-turner.

J'avais peur que cette lecture soit rendue complexe par son sujet principal : la finance, mais pas du tout. C'est accessible et clair bien que l'intrigue soit riche. Les rebondissements s'enchainent et la suspicion est de mise. On sent que le danger rode... Nos 2 héroïnes, bien que très courageuses, jouent avec le feu et pourraient bien le payer très cher.

Je me suis donc régalée avec cette lecture pleine de suspense. Je n'avais qu'une envie, connaitre le fin mot de l'histoire. La tension monte, le rythme s'accélère, les chapitres sont de plus en plus courts. Je crois que j'ai fini ce roman en apnée.

Alors est ce que le dénouement a tenu ses promesses ? Oui et non. J'ai beaucoup aimé la conclusion de cette lecture mais malheureusement je l'ai vu arriver... et vous savez comme j'aime être surprise. Cependant, cela n'a en rien gâché mon plaisir parce que c'est une fin cohérente. C'est une très bonne lecture que je vous recommande bien sûr mais que j'oublierai cependant rapidement.

Une intrigue bien menée, un thriller haletant et addictif dans le monde de la finance. Très bon moment de lecture.
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Roman reçu dans le cadre d'une masse critique privilégiée, je peux déjà dire que j'ai passé un bon moment.

De Cristina Alger j'avais lu Park Avenue qui, s'il ne m'avait pas laissé de souvenir impérissable, ne m'avait pas déplu non plus (il y a d'ailleurs des clins d'oeil à ce précédent roman dans celui-ci).

"Genèveeeeeeeeeeeeee, ton univers impitoyableeeeeeeeeeee"...
La femme du banquier c'est Annabel Werner, épouse de feu Matthew Werner qui vient de disparaître dans un accident d'avion.
Ils avaient quitté New York pour le monde des affaires genevois où Annabel commence à s'ennuyer ferme. De femme active elle est devenue femme au foyer dans un monde dont elle ne connaît pas les codes. La disparition tragique de son mari, qui plus est dans un avion privé, qui plus est celui de la femme riche et très belle qui l'accompagnait, va en quelque sorte la « réveiller ». Elle sent quelque chose de louche derrière tout ça.

Marina, journaliste d'investigation de son état, fiancée au fils d'un futur candidat à la Maison Blanche, elle, le louche, elle le voit venir de loin. Et même si son avenir est en jeu, elle ne peut pas laisser passer le scoop.

Ce roman est un véritable page turner, alternant les points de vue, particulièrement ceux de Marina et d'Annabel. A la fin de chaque chapitre, on n'a pas envie de poser le livre, on veut connaître la suite.

La femme du banquier se lit comme une enquête policière même s'il ne s'agit pas à proprement parler d'une véritable enquête (quoique). Le roman nous livre les dessous des milieux (très) privilégiés et de ce qu'on est prêt à faire pour garder son statut social. Cela n'a pas de prix, apparemment (ou presque).

Alors il est vrai que ce monde très luxueux ne parlera pas à beaucoup et qu'on peut avoir du mal à comprendre et à entendre les enjeux qu'il y a derrière (quoique), qu'on trouvera ça plutôt dégueulasse même. Mais quand on est très très très riche, n'a-t-on pas encore plus peur de dégringoler l'échelle sociale ?

L'écriture en elle-même n'est pas extraordinaire mais n'est pas mauvaise non plus. J'ai aimé deux-trois phrases bien placées, notamment, de mémoire, qu'on ne peut pas avoir les mains propres en se les lavant dans de l'eau sale. Je pense que cette phrase peut résumer le milieu dans lequel naviguent nos héroïnes dans ce roman.

J'ai aimé aussi que ce livre fasse la part belle aux femmes même si, et cela fait cliché, elles sont nécessairement « très belles ».

En résumé, ce roman ne révolutionne pas le genre mais fait le job.
Un moment de lecture très sympathique que je recommande si on souhaite se changer les idées.
Je pense qu'il est difficile voire impossible de s'ennuyer en le lisant.

Merci aux éditions Albin Michel et, bien sûr, à Babelio

[Pour ceux que ça intéresse, j'ai reçu le roman en « épreuves non corrigées ». Mis à part le bandeau qui pourra s'ôter dans la version en librairie et la 4ème de couverture sans résumé, il s'agit du roman dans sa forme définitive.]

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