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EAN : 9782253936336
448 pages
Le Livre de Poche (06/12/2023)
  Existe en édition audio
3.8/5   57 notes
Résumé :
Un matin de novembre, un homme et une femme embarquent à bord d'un avion privé à destination de Genève. Pris dans un orage, l'appareil disparait des radars. L'épave sera retrouvée quelques heures plus tard dans les Alpes. Parmi les victimes figure Matthew Lerner, un cadre de la Swiss United, une puissante banque offshore. Sa jeune veuve Annabel reste seule aux prises avec les secrets qu'il a laissés derrière lui. Découvrant que la mort de Matthew n'a rien d'accident... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (28) Voir plus Ajouter une critique
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💵💵 le monde impitoyable de la Finance en action... 💵💵


Annabel a tout pour être heureuse. Un mari aimant, une vie sans soucis d'argent, un appartement immense... le tout grâce à la situation de son mari, Matthew Lerner, banquier pour la Swiss United. Malheureusement, cette bulle de bonheur éclate en mille morceaux lorsque l'avion de son époux se crash. En plus du deuil à gérer, Annabel découvre de sombres secrets sur son époux, mais également, sur la Swiss United.
De son côté, Marina Tourneau est la plus heureuse des femmes. À Paris avec son fiancé, Grant Ellis, fils du futur candidat à l'Élection présidentielle des États unis, Marina profite de son bonheur avant son mariage. Journaliste sur le point de démissionner pour se marier, Marina est contactée par son ami et patron, Duncan qui lui demande un service : rencontrer quelqu'un à Paris et lui ramener des documents sensibles. Lorsque Duncan est assassiné peu de temps après, Marina décide de poursuivre son enquête... et ce qu'elle découvre la plonge de plus en plus dans l'horreur...


La femme du banquier est un thriller mêlant intrigues économique et politique. le lecteur découvre le récit à travers le regard de deux protagonistes femmes, Annabel et Marina. La première incarne l'innocence puisqu'elle n'était que l'épouse d'un banquier et ne travaillait pas dans ce milieu. Ses découvertes, sentiments et réactions sont ceux d'une personne tombant de haut. de l'autre côté, Marina incarne un personnage plus terre-à-terre, plus fort qui n'est pas étonné par les malversations financières, les relations douteuses.. mais qui face aux révélations au fil du récit, commence à basculer. Je n'en dirai pas plus.


Côté récit, La femme du banquier s'inscrit parfaitement dans l'actualité avec les différents scandales dévoilés par la presse, comme le Panama Papers. Ici, il est question des relations bancaires floues entre des personnages influents, voire dangereux, de malversations et montages financiers pour cacher ou blanchir de l'argent. le tout réalisé de manière légale grâce à la connivence d'instance financière, d'avocats et de banques. le roman cite des noms de personnes célèbres, donnant un côté réaliste et actuel au roman.


Par contre, désolé de l'avouer, mais j'ai eu du mal à me plonger dans ce roman et à le terminer. le début est lent, le côté bling-bling où l'argent est partout dans le récit, suinte même des lignes m'a quelque peu gavé. J'aime me sentir intégré au récit et là, je n'y suis pas arrivé. Les personnages sont tous des êtres n'ayant aucune problématique de la vie courante comme travailler, faire les courses. Même le deuil est présenté comme un moyen de se faire des relations... Bref, je n'ai pas accroché avec cet aspect du livre.
De plus, la fin du roman est certes dynamique, mais elle est à mon sens "hachée" sous forme de séquence comme si l'auteur voulait achever le livre rapidement. Cela dénote avec le début très lent et très détaillé. Enfin, la fin de ce roman est à mon sens irréaliste. Cela fait trop guimauve et happy end. Mais bon, il faut bien une fin...


Je remercie Masse Critique et les éditions Albin Michel pour cet envoi.
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Avant toute chose , je tiens à remercier .....mon adorable fille qui m'a offert ce livre en février, pour mon anniversaire .
Soyons clairs et précis , ce livre , franchement , il n'aurait pas retenu mon attention. Pourtant , sa couverture est plutot jolie , à mon sens , et de nature à attirer notre regard , avec un titre " en lettres d'or " ....et une quatrième plutôt alléchante...
Oui , mais voilà , moi , strass et paillettes , banque , fric , blanchiment d'argent , malversations je n'aime pas trop .Un monde qui n'est pas celui d'une personne qui place ses quelques économies sur un livret de caisse d'épargne, dont le rapport est de.....voire sur un PEL , bon , tous ces "produits extraordinaires " dont des " gens en cravate " vous expliquent qu'ils " sont bons pour vous " ... J'arrête, je n'ai aucune estime pour les banquiers ( à ne pas confondre avec les " employés de banque ") mais comme je n'ai pas un patrimoine intéressant, comme beaucoup d'entre nous , j'avoue ne jamais être ennuyé....
Oui , mais ma fille , outre le fait que je l'adore , elle a bon goût, alors , ce livre je suis "dedans " et , malgré mes réticences, je le trouve très intéressant.
D'abord , il débute " sur les chapeaux de roue " :un avion qui s'écrase dans les Alpes ,et Annabel Lerner perd un mari dont elle était particulièrement éprise" . En parallèle , Marina , une journaliste éprise d'éthique cherche à comprendre , trouble - fête obstinée . Monde des finances , de la finance , des politiques ...Un imbroglio qui va , sous nos yeux , se déliter peu à peu pour nous livrer un dénouement , inattendu , peut - être, mais somme toute assez moral et , tant mieux..un dénouement qui nous rassure , certes , mais nous interpelle aussi sur un monde opaque , un monde qui ne nous appartient sans doute pas mais qui existe bel et bien...Un monde de fric , de corruption , d'ententes plus ou moins compromettantes , un monde à fuir , mais ... Une réflexion intelligente sur le pouvoir et son rapport à l'argent , sur le risque bien réel de recevoir une balle dans la tête pour " solde de tout compte ". Un monde " pourri " , quoi ...
Ce roman, bien traduit de l'anglais , m'a beaucoup plu en raison du mystère qui va planer jusqu'au bout , du dénouement final , des personnages , certes peu nombreux mais bien décrits . Le rythme , relativement rapide , nous conduit avec habileté vers le chemin de la solution et nous nous attachons inconsciemment aux personnages principaux .
Et quand on a lu ce roman , une idée nous traverse l'esprit : " C'est ce que je risque si j'ai du pognon ? Une balle dans la tête ? OUF ! J'en n'ai pas , de pognon ! Je ne risque rien , tant mieux !".
Quoi que..."Chéri, tu m'offres un resto ,ce soir ? Non, mon trésor, nous sommes le 25 du mois, tu sais..... Oui , je comprends.....et l'on se sent compréhensif et .....heureux . Heureux de ne pas se trouver à la place de tous ces "malheureux" qui risquent chaque jour leur vie pour " des millions de dollars ."
Un roman alerte, vif , une" bonne pioche" , franchement , qui ne m'étonne pas , compte - tenu des aptitudes de ma fille à me dégoter de belles chose à lire , et puis , entre- nous ,pas de risque majeur, les banques suisses , on en a juste " entendu parler ".....
Un tuyau : le seul vrai investissement , le livre ....Pour le reste , trop dangereux....mais le livre , ah , le livre.....
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Je remercie les éditions Albin Michel et Masse Critique Privilégiée Babelio pour l'envoi de ce roman.
Après le succès de » Park Avenue « , Cristina Alger revient avec ce thriller addictif et palpitant » La femme du banquier « paru il y a quelques jours aux éditions Albin Michel.
Le lecteur se retrouve au coeur d'une affaire de révélations de Swiss Papers, dont les protagonistes ne sont pas moins que les Edward Snowden des banques offshore.

Annabel ne s'imaginait pas qu'elle ne reverrait plus son mari, Matthew Werner, banquier à la Swiss United. Parti en déplacement professionnel, la Fedpol vient lui annoncer le crash de l'avion qui transportait Matthew et une certaine Fatima Amir.
p. 42 : » – Mrs Werner, commença Bloch, l'avion de votre mari n'a pas atterri comme prévu. Nous pensons qu'il s'est écrasé quelque part dans les Alpes. «

Marina Tourneau s'accorde quelques jours de vacances bien méritées avec son fiancé, Grant Ellis, dont le père est sur le point d'annoncer sa candidature aux prochaines élections présidentielles américaines. Cette propulsion soudaine sur le devant de la scène politique risque de perturber la tranquillité de la famille. Marina et Grant envisagent même de repousser la date de leur mariage.

Annabel a la sensation de vivre un cauchemar. C'était elle qui avait encourager Matthew à accepter la proposition de Jonas Klauser, de rejoindre la Swiss United, la plus grande banque privée suisse.
p. 40 : » Dans ce monde de comptes bancaires et d'argent secret, Jonas Klauser était roi. «
Ce devait être pour quelques années seulement, le temps d'établir un capital personnel qui leur assurerait un avenir paisible de retour aux Etats-Unis. le monde de la finance est impitoyable et Matthew en a fait les frais, entraînant des dommages collatéraux insoupçonnés… Annabel se souvient du dernier cadeau que son mari lui a fait, quelques semaines avant cet accident.
p. 34 : » – J'espère que ce tableau n'a pas coûté trop cher.
-Pas du tout, assura-t-il.
Elle resta dubitative.
-Si tu veux savoir, dit-il, le cadre, c'est ce qui a coûté le plus. Surtout, n'oublie pas : si jamais quelque chose m'arrive…
-Ne dis pas ça.
-Je veux juste que tu te souviennes. le cadre a une grande valeur. D'accord ? «

Marina est soudainement réveillé par la sonnerie de son téléphone. Grant dort paisiblement à ses côtés. Alors, discrètement, elle consulte le message. L'expéditeur n'est autre que Duncan Sander, patron du magazine Press.
p. 14 : » J'ai besoin que tu te charges d'une mission pour moi. «
Bien qu'en vacances romantiques avec son fiancé, elle ne peut refuser ce service à Duncan. Si elle est une journaliste reconnue aujourd'hui, c'est grâce à lui. C'est à lui qu'elle doit sa carrière. Elle sait qu'il est sur la piste de Morty Reiss, un puissant financier qui a élaboré son suicide, mais dont le corps n'a jamais été retrouvé. Alors elle accepte de retrouver un informateur, qui doit lui confier une clé USB. Mais les données contenues sur cette clé sont strictement confidentielles. Leur divulgation risque tout simplement de bouleverser le monde financier.
p. 50 : » – Il y a tout un monde offshore, Miss Tourneau. Un monde d'argent sale, caché dans des comptes-écrans, qui appartient à des personnes très puissantes et très dangereuses. Imaginez si vous pouviez consulter le solde de leurs comptes bancaires. Être au courant de leurs transactions. de leur réseau. Je parle de chefs de cartels. de terroristes. de grands dirigeants. Et même, des gens que vous connaissez, de gens que vous avez côtoyés à l'école, qui vivent juste en face de chez vous. Et effectivement, aussi de Morty Reiss, qui se porte comme un charme et vit sur le magot de presque soixante-dix millions de dollars qu'il a planqués à la Swiss United. «

Pourquoi Matthew avait-il caché à Annabel qu'il prenait l'avion avec sa cliente Fatima Amir ? Fatima était une cousine lointaine de Bachar el-Assad, cela impliquait-il la Swiss United ? La thèse de l'accident d'avion s'écroule peu à peu, tel un château de cartes.

Marina sent que l'affaire devient très sensible, lorsqu'elle apprend la mort de Duncan. de retour à New York pour les obsèques de son patron, elle reprend contact avec Owen Barry, journaliste lui aussi. Il semblerait que Duncan ait mis en leur possession au prix de sa vie, l'accès à des données bancaires qui compromettraient des hommes très puissants.

Les deux protagonistes, Annabel et Marina, vont se retrouver au coeur de ce scandale financier, faisant bataille commune pour la justice.

Ce thriller est une très belle découverte ! L'argent, le pouvoir, l'amour, la manipulation, les révélations, les scandales, bref tous les ingrédients sont réunis pour apporter à ce roman noir un franc succès, bien mérité.
Lien : https://missbook85.wordpress..
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Le Fouineur valaisan :
« C'est un accident pour le moins étrange qui s'est produit dans les Alpes et pour lequel les autorités suisses semblent très pressées de refermer l'enquête…

Rappel des faits :
Madame Fatima Amir, richissime femme d'affaires libanaise, cousine au second degré de Bachar el-Assad se trouvait à bord de son jet privé, un Gulfstream G450, en provenance de Londres, lorsque celui-ci s'est écrasé dans les Alpes. le pilote, Omar Khoury, est décrit comme un homme exceptionnel très expérimenté. A bord de l'avion se serait également trouvé Matthew Werner, banquier, travaillant pour Swiss United. Ce n'est pas tous les jours qu'une richissime femme d'affaires voyage avec son banquier de la Swiss United dans son avion privé.
Comme toutes les banques suisses, la Swiss United affiche une image de virginité qui se veut exemplaire… Et pourtant, qui viendrait déposer ses petites économies en Suisse si ce ne sont d'honnêtes citoyens désireux de fuir le fisc de leur pays, des dictateurs qui cherchent à mettre à l'abri une petite poire pour la soif ou des membres des cartels et autres mafias qui ont besoin de blanchir leur argent sale ?
Pourquoi les autorités suisses se montrent-elles si pressées d'arrêter les investigations alors que les corps n'ont pas été retrouvés ? Pourquoi tiennent-elles tellement à accréditer aussi rapidement la thèse de l'accident ? Pourquoi ne pas s'assurer davantage qu'il ne s'agit pas d'un attentat ? Les autorités se sont-elles seulement posé la question de savoir si madame Amir n'avait pas d'ennemi prêt à provoquer sa mort ? On pourrait même se demander si le gouvernement suisse, ou du moins une partie, n'est pas aux ordres de Swiss United… Quant au banquier, n'était-il pas porteur de secrets inavouables ?

Nos journalistes poursuivent leur enquête. »


Press :
« C'est avec tristesse que nous informons nos lecteurs qu'un de nos plus précieux collaborateurs, monsieur Duncan Sander, vient d'être retrouvé mort dans sa maison du Connecticut. Monsieur Sander avait formé plus d'un journaliste parmi les meilleurs de la profession. C'était un homme entièrement dévoué à l'investigation au sein de notre magazine. Il avait notamment […] »



Critique :

Petite mise-en-garde :
1. « le Fouineur valaisan » est un titre de journal que j'ai inventé pour présenter le récit. Il n'en est nullement question dans le roman.
2. « Press » est le magazine pour lequel travaillent Marina et Duncan Sander, mais j'ai inventé l'article de toute pièce.

L'auteure, Cristina Alger, pilote un thriller économico-politico-financier, à une vitesse supersonique ! Le lecteur découvre l'histoire à travers les regards de deux femmes : Anabel qui vient de perdre son mari banquier dans un tragique accident d'avion et Marina, une excellente journaliste, Américaine, elle aussi.
Son roman fait écho à toutes ces affaires de scandales-Leaks qui émaillent régulièrement l'actualité. Cristina Alger semble connaître parfaitement ce milieu de la très haute société qui brille au firmament tout en ayant les mains sales, souvent dégoulinantes de sang… par intermédiaires interposés…
Pas une minute, on ne s'ennuie à lire ce roman que l'on voudrait dévorer d'une seule traite s'il ne fallait s'arrêter pour glaner quelques heures de sommeil et aller gagner sa croute (et un peu plus si possible).
Saluons au passage l'excellent travail accompli par Nathalie Cunnington, la traductrice, qui nous offre un texte d'une limpidité exemplaire qui nous fait oublier que le texte a été rédigé en anglais des Etats-Unis.

J'ai beaucoup apprécié de lire un thriller plein de suspense qui raconte des faits graves sans se perdre dans des descriptions dégoulinantes de sang, décrivant dans les moindres détails des tortures infligées, des corps déchiquetés, et j'en passe et des pires, comme c'est un peu trop souvent le cas à mon goût. Les horreurs sont sous-entendues et non explicites : « Seuls des gens d'une certaine trempe peuvent travailler dans l'industrie sucrière. Des gens que ça ne dérange pas de diriger les équipes avec une poigne de fer. » (Extrait)

Seul petit bémol : le « happy end » à l'américaine fort peu crédible.

L'éditeur, Albin Michel, dispose là d'un livre qui a tout pour faire un best-seller !

Si vous aimez les thrillers, ruez-vous sur celui-ci ! Je vous autorise à me balancer des tomates (virtuelles) si vous vous ennuyez en lisant ce roman.
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Je remercie Babelio et les éditions Albin Michel pour cette Masse Critique privilégiée qui me permet de découvrir le troisième roman de Cristina Alger à l'occasion de sa parution en traduction française.
La Femme du banquier est un thriller dans le domaine de la finance quand les titulaires de fortunes placées sur des comptes offshores sont prêts à tout pour conserver leurs prérogatives.

Ce roman contient un grand nombre d'excellent ingrédients…
Les personnages principales sont des femmes à la fois fortes et fragiles et, comme il se doit, pleines de ressources dans l'adversité : une jeune veuve éplorée dont le mari, cadre d'un importante banque de Genève, n'est sans doute pas mort accidentellement comme on voudrait bien le lui faire croire, une journaliste d'investigation, fiancée au fils d'un futur candidat à la présidence des États-Unis, qui pourrait bien être en mesure de dévoiler un immense scandale financier, une jeune assistante piégée dans un système à la fois gratifiant et dégradant…
Cristina Alger nous fait voyager entre la Suisse, l'Angleterre, la France et les États-Unis avec un petit crochet dans les tropiques… Son récit est très bien construit ; elle dévide son écheveau de main de maître ; Si certaines péripéties ne m'ont pas trop étonnée, je dois avouer que la fin m'a un peu surprise. Je ne peux rien divulguer cependant…
La Femme du banquier est un roman captivant, dans le milieu du blanchiment d'argent et des ententes politico-économiques. J'ai apprécié la fluidité de l'écriture et la volonté vulgarisatrice qui rend la complexité des analyses financières accessibles pour les plus néophytes en la matière. La présence de personnages référentiels tel que Bachar El Assad ou Poutine rend le récit particulièrement crédible et contemporain.
Je déplore juste le découpage en chassé-croisé avec une alternance de chapitres consacrés soit à Annabelle, la femme du banquier, soit à Marina, la journaliste… Ce n'est que vers la fin que Zoé, l'assistante, donne son prénom au titre des chapitres. Cela devient un procédé d'écriture de plus en plus répandu et donc, qui manque d'originalité.

Un bon livre, pour les amateurs de thrillers.
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
— Tu es tendue, lui dit Grant en posant la main sur son épaule pour masser son point de tension. Fatiguée. Désolé d'avoir réservé un vol si tardif, mais je n'ai pas trouvé mieux.
— Mmm, mon Dieu, ronronna Marina, ça fait du bien !
— J'avais pris un massage pour deux à l'hôtel demain. Mais vu qu'on va le rater, j'ai demandé à Rachel de nous en réserver un à New York. Je me suis dit que ça te ferait du bien après le vol.
Marina lui jeta un regard faussement méfiant.
— Qu'est-ce qui cloche chez toi ?
— Ce qui cloche chez moi ?
— Sérieusement. Il doit bien y avoir une entourloupe. Tu es beau, intelligent, drôle, en plus d'être sans doute l'homme le plus prévenant du monde. Il y a anguille sous roche, forcément.
— Des défauts, j'en ai plein.
— Cite m'en un.
— Je suis très poilu.
— Je trouve ça chou. Ça fait gros chat.
— Je mange un demi-litre de glace par soirée.
— Ça aussi c'est trop chou.
— Je travaille trop.
— Je suis mal placée pour te le reprocher.
— Je devrais aller à la salle de sport plus souvent.
— Tss... Les types qui sont tout le temps fourrés à la salle de sport sont ennuyeux. Toi, tu as la forme. Une forme d'enfer. Et des fesses du tonnerre.
— Et encore, tu ne les as pas vues quand j'étais dans la marine.
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- Il m'a confié qu'il avait des doutes sur certains des clients de Jonas. OK, certains de nos clients ne sont pas vraiment... Comment dire ? Désolée, mon anglais me lâche quand je suis fatiguée... Disons qu'ils ont des petits problèmes. Ce que je veux dire, c'est qu'ils viennent chez nous pour mettre leurs sous à l'abri. Du gouvernement, de leur épouse, que sais-je. C'est notre spécialité. On cache de l'argent dans des comptes numérotés pour que personne ne puisse savoir à qui il appartient. Vous comprenez ?
- Oui, je crois. Vous sous-entendez que vos activités sont illégales ?
- Oh, pas au regard de la législation suisse. Mettons qu'un client américain vient nous voir et dépose dix millions de dollars sur l'un de nos comptes numérotés sans payer d'impôt sur cette somme, c'est lui le criminel, pas nous.
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[...] Au début, j'étais tenté par l'argent, mais maintenant, l'argent me dégoûte. Il fait faire des choses moches aux gens, il les rend moches eux-mêmes.
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Une fois dans la cuisine, Annabel mit l’eau à bouillir. Brusquement prise d’un vertige, elle se retint en s’agrippant au marbre frais du plan de travail. Elle ferma les yeux, s’efforça de contrôler sa respiration. Pendant quelques secondes, elle réfléchit à la situation. Si Zoé avait raison – si Matthew était impliqué dans des opérations bancaires dangereuses ou illégales -, tenait-elle tant que cela à le savoir ? Le fait d’être au courant la mettait-elle vraiment en danger ? Peut-être devrait-elle rendre ce portable à la Swiss United et sauter dans le premier avion à destination de New York. Et oublier ce cauchemar.
Mais serait-elle un jour capable de tout recommencer de zéro ? Ou bien passerait-elle sa vie à se demander ce qui était arrivé à Matthew ? Serait-elle à jamais hantée par l’idée de ne pas savoir ce pour quoi il avait été prêt à risquer sa vie ? Se repasserait-elle éternellement la liste du peu qu’elle savait en y cherchant des signes et des indices qu’elle aurait jusque-là négligés ?
Zoé détenait des informations. Elle pouvait au moins les écouter. Sinon, il lui serait à jamais impossible de se le pardonner.
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Annabel et Marina sont deux femmes qui n'ont rien à voir l'une avec l'autre. Pourtant, leurs destins vont se croiser. L'une est journaliste et vit aux Etats Unis, l'autre, mariée à un banquier d'affaires, vit en Suisse...

J'ai plutôt bien aimé ce thriller qui nous plonge de le monde la haute finance. Je dois avouer toutefois qu'un mois après cette écoute, il ne m'en reste pas grand chose. Les personnages sont nombreux et l'histoire assez alambiquée. Côté positif, le thriller a du rythme et la lectrice est à la hauteur.

Je ne connaissais pas Christina Alger. En faisant quelques recherches, j'ai vu qu'elle était issue d'une d’une grande famille de la finance new-yorkaise. Elle semble effectivement bien maîtriser le sujet et nous décrit un monde impitoyable où l'humain passe loin derrière l'argent.

Une lecture agréable mais rien de transcendant.
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