Le château des étoiles - Intégrale, tome 1 : 1869 - La conquête de l'espace

1868, Marie Dulac qui a consacré sa vie à ses recherches sur l'éther fait une ascension en montgolfière afin de découvrir les secrets de cette substance.

Malgré les supplications de son mair, effrayé par le danger, elle s'élance mais elle n'en reviendra pas et laisse son jeune fils Séraphin et son mari Archibald, ingénieur, inconsolables.

Un an plus tard, cet homme sérieux et sévère reçoit un jour une missive qui l'invite en Bavière. Son mystérieux correspond l'informe qu'il a retrouvé le carnet de Marie et qu'il souhaite lui transmettre.

Père et fils prennent alors le chemin de la Bavière de Louis II, alors indépendante, mais c'est sans compter les prussiens qui souhaitent mettre la main sur les secrets de l'éther et qui tentent de les enlever.

J'avais repéré cette bande dessinée jeunesse l'an dernier lorsqu'elle était sortie sous forme de gazettes à la manière de celles du 19è siècle, aussi lorsque je l'ai vu dans la dernière masse critique, je n'ai pas hésité une seconde et comme j'ai bien fait.

Alex Alice que je découvre ici, nous propose une bd aussi belle qu'intelligente, ce qui n'est pas si courant avouons-le. le graphisme est tout simplement magnifique, le travail des couleurs remarquable et la qualité du papier en font un bel objet livre que l'on a plaisir à lire et à manipuler.

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Ce premier volume (sur deux) regroupe les trois chapitres qui ont été publiés sous forme de gazette, en grand format, il y a quelques mois, ce qui est une très bonne idée de communication. Cette fois-ci, on oublie le papier style vieux journal : Avant d'être une BD, c'est un bel objet. Il y a un réel effort au niveau de la couverture pour attirer le regard, ainsi qu'au niveau du touché.
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Superbe album, porté par des planches dignes des plus belles aquarelles du genre.
Il s'agit de percer le mystère de l'Ether, qui occupe l'espace, les hauteurs, l'atmosphère...
Au milieu du XIXè siècle, c'était encore un rêve de fou, mais c'était aussi une science, et ce n'est pas le ballon de ce cher Séraphin qui va dire le contraire !
Non, parce qu'un ballon, ça ne parle pas. Ca s'envole. Et c'est déjà pas si mal.

Dans la pure lignée de Jules Verne, embarquez dans une aventure rythmée, effrénée même, qui vous emportera plus loin que prévu...

Evidemment, quand on parle de voyage dans l'espace, je suis conquise, ça fonctionne avec toutes les autres thématiques qu'on pourrait y coupler.
Ici, on a une petite sauce steampunk légère mais pas trop épicée, et quelques croutons d'histoire pour le croquant et un écrasé d'énergie pour nous envoyer... vers les étoiles !

Un premier tome introductif lent qui se termine sur un cliffhanger frustrant. Les personnages ne sont pas assez convaincants dans l'unicité de leur caractère, mais cet aspect péjoratif s'efface derrière le dessin lui-même, qui rappelle sans conteste la légèreté de l'éther, autour duquel tourne l'intrigue. Je lirai la suite avec plaisir, avec l'espoir que les personnages se démarqueront un peu plus.
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Magnifique ouvrage sur la conquête de l'éther. Une belle histoire qui m'a ravie. Une atmosphère un brin steampunk, un dessin splendide, une histoire qui prend place à la cour du mystérieux Louis II de Bavière...Tout ça ne pouvait que me plaire. Vivement la suite!

Alors que la couverture a des couleurs plutôt fortes et franches, j'ai été très agréablement surprise de découvrir des dessins aux tons pastels qui m'ont tout de suite conquise. Les dessins sont juste magnifiques, un vrai plaisir pour les yeux!

Je ne connaissais pas du tout l'histoire mais j'ai été vraiment contente de découvrir une histoire se passant au XIXeme siècle et mêlant science et personnages historiques. Il y a même une apparition de Sissi! En effet, on se retrouve rapidement au coeur du château du roi de Bavière où le père de Séraphin est mis à contribution pour construire un vaisseau qui pourrait atteindre l'éther, un élément mystérieux qui se trouverait à 13 000 mètres d'altitude.

J'ai beaucoup aimé le personnage de Séraphin, un jeune garçon très intelligent et qui continue à vivre avec les rêves de sa mère. Son père est un personnage un peu froid au premier abord mais finalement très touchant. Arrivés au château, ils font la connaissance du roi de Bavière et de deux domestiques très dévoués que j'ai trouvés très sympathiques. C'est clairement une bande-dessinée jeunesse avec des protagonistes qui sont des enfants très débrouillards et leur bon coeur et leur spontanéité sont vraiment des éléments rafraîchissants qui m'ont beaucoup plus.

L'histoire est très sympathique, j'avais envie de savoir ce qu'il allait se passer. D'ailleurs, le contexte historique n'est pas en reste et c'est l'occasion de réviser un peu son Histoire avec la situation de l'Allemagne à l'époque. le personnage du roi de Bavière est un personnage assez ambigu, un roi qui vit dans son monde et qui rêve d'aventures. Son château – qui m'a toujours fait rêver – est d'ailleurs magnifique en dessin, ça donne envie d'aller le voir en vrai!

Comme pour beaucoup de bande-dessiné, je trouve que malheureusement ça se lit trop vite et au niveau de l'histoire, on est à peine rentré dans le feu de l'action que c'est déjà fini. Mais je reconnais que vu l'énorme travail qu'il y a sur les dessins et les détails, ça doit prendre énormément de temps à dessiner!
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Je me souviens encore de cette grande affiche sur le stand des éditions Rue de Sèvres, c'était lors du festival d'Angoulême 2014...
La couverture, déjà bien alléchante à l'époque, attirait le regard de milliers de visiteurs... moi compris.
La petite maison d'édition rattachée à L'école des loisirs a de l'ambition (en atteste son positionnement dans « la grande bulle éditeurs » du festival) : qualité plutôt que quantité ! Elle s'attache néanmoins à grandir vite et bien. Zep avait inscrit avec Une histoire d'hommes la première ligne d'un catalogue qui ne cesse de croître depuis 2013.
C'est aujourd'hui au tour d'Alex Alice de conquérir l'espace et d'envoyer notre esprit vagabonder dans les étoiles...


Mise en orbite programmée

Rue de Sèvres a bien fait les choses et on se rend compte avec le château des étoiles que l'éditeur a mis le paquet question communication.
Alors que l'album cartonné doit paraître dans les prochains jours – précisément le 24 septembre – le titre a fait parler de lui tout au long de sa conception et la parution par épisodes sous la forme de gazettes n'y est pas étrangère.
Ces journaux, relatant l'histoire par tranches d'une vingtaine de pages, permettait aux amateurs (de bande dessinée ?) de découvrir une aventure sous une forme plus insolite, d'appréhender non seulement un récit sous un oeil différent mais aussi d'apprécier une narration qui se doit d'être percutante.
Une contrainte de fabrication donc mais qui place l'intrigue sous un rythme soutenu car il est impératif dans ce cas de tenir le lecteur en éveil et de lui donner l'envie de poursuivre. C'est une véritable force qui se retrouve dans l'album « intégral » puisqu'il n'y a pas de temps mort.

Si je devais regretter un défaut dans ce rouage communicatif, c'est que les libraires spécialisés BD n'aient pas été destinataires des gazettes. L'école des loisirs et son étiquette « pour enfants » a vraisemblablement orienté les achalandages vers des libraires jeunesse, habitués à leur réseau de diffusion.

L'album relié ne devrait toutefois pas souffrir du même mal et je peux vous dire, pour l'avoir tenu en main, que la maquette fait plaisir à voir.
Les amateurs de beau livre ne seront pas déçus avec sa couverture toilée et ses incrustations de vernis sélectif. L'objet fait envie et on sait combien l'accroche est importante sur les étals des libraires surchargés de titres.

Pour les inconditionnels d'Alex Alice, une édition grand format et avec des pages additionnelles de bonus paraîtra le même jour en tirage unique.

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Le jeune Séraphin vit avec son père Archibald, éminent ingénieur, dans l'une des villes minières les plus importantes de France (Courrières). Nous sommes en 1869, à l'aube de la guerre franco-prussienne...
Un an tout juste après la disparition De Claire, la mère de Séraphin, dans un vol expérimental en ballon, ils reçoivent une lettre d'un mystérieux expéditeur, lequel offre un emploi à Archibald tout en prétendant avoir récupéré le carnet de bord de sa femme.
L'aventure les mènera en Bavière, sur les traces de l'Éther... une escapade dangereuse, ponctuée d'escarmouches et d'espionnage.

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Chronique intégrale à lire sur BenDis... !
Lien : http://bendis.uldosphere.org..

Une saga très prometteuse qui débute ici. Une histoire aussi onirique que le dessin et les couleurs aquarellées qui lui donnent vie (j'adore !). Un ensemble bien rythmé malgré quelques longueurs au milieu, un univers merveilleux, et des personnages terriblement attachants... Hâte de découvrir la suite !

Après « le Troisième Testament » et « Siegfried », Alex Alice change totalement de registre en proposant une aventure tout public à l'atmosphère beaucoup plus légère. Dès la couverture, cet album sent bon les aventures de Jules Verne et l'histoire confirme immédiatement cette première impression. le récit invite en effet à suivre le jeune Séraphin, qui rêve de voyager dans l'espace après que sa mère ait prouvé l'existence de l'éther.

Pré-publié en trois épisodes de grand format, sous forme de journal, ce récit feuilletonesque a donc également droit à une belle édition en album cartonné. En partant de l'hypothèse de l'existence de l'éther et en ancrant son récit en 1869 dans une Prusse Bismarck qui cherche bien évidemment à exploiter cette précieuse énergie, Alex Alice livre un album à l'ambiance légèrement steampunk, qui mêle aventure, espionnage, conspiration, avancée technologique et suspense. le jeune héros sympathique et immédiatement attachant accentue encore l'aspect tout public de cette aventure prenante et légère.

Visuellement, les crayonnés mis en couleur directement, les tons pastels et le design des personnages renvoient également à une oeuvre orientée jeunesse. le nouveau style d'Alex Alice n'est d'ailleurs pas sans rappeler le travail de Hayao Miyazaki.

Un excellent album publié par Rue de Sèvres, que vous pouvez retrouver dans mon Top de l'année.
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Qu'ajouter aux 37 critiques déjà existantes sur cette BD ? Déjà que c'est un vrai plaisir de retrouver un graphisme en couleurs directes toutes en nuances et légèreté. Appuyons sur le fait que cette histoire est bien construite et menée tambour battant, qu'elle s'appuie sur des héros scénaristiquement bien charpentés et notamment sur des personnages féminins frondeurs et attachants. Teintons ce bel amalgame de références à Jules Verne, Hergé, Miyazaki, Matsumoto, Spielberg ou le Scorcese d'Hugo Cabret, sans que ces puissants inspirateurs n'empêchent une réelle vision et une vraie originalité. Nous obtenons une Bd à recommander dans laquelle chaque âge de lecteur trouvera agréablement son compte.