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En 1868,Claire Dulac, aventurière, s'envole à bord de son ballon afin de prouver l'existence de l'éther. Ce serait la plus grande découverte de l'histoire, elle permettrait à l'homme de conquérir les étoiles.
Une histoire pleine de promesses, d'aventures, que l'on suit avec plaisir dans ce "journal BD". Les dessins et les couleurs sont magnifiques, les personnages; le fils et le mari De Claire, très attachants.

Aventure à suivre dans le tome 2...
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En 1868, Claire Dulac prend son envol dans une montgolfière pour trouver l'éther. Malheureusement, le vol ne se déroule pas comme prévu.
Sur Terre, le mari de Claire Dulac et son fils reçoivent une lettre. Celle-ci dit qu'on a retrouvé le journal De Claire. Rendez-vous sur le « Rocher du Signe ». Séraphin et son père vont à l'endroit prévu, où une incroyable aventure continuera dans les tomes suivant.

C'est une belle histoire, un peu triste. Les illustrations sont bien faites, et j'aime bien les personnages. J'ai aimé, mais les BD sont assez courtes, donc il faut vite avoir les autres tomes. Et j'ai aussi aimé car j'ai eu la BD en version journal. du coup, ça fait comme si on lisait un journal en 1868 !
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Il a suffit de l'expo au Festival d'Angoulême pour que je jette enfin un oeil sur cette bande dessinée. le trait et les couleurs des planches originales m'ont tout de suite accroché. Si l'on rajoute l'ambiance 19ème siècle et steampunk ainsi que les sources d'inspirations de l'auteur, je ne pouvais plus ne pas tenter l'expérience.

Si l'histoire est très classique et démarre à peine dans ce premier numéro, tout le reste rattrape aisément les faiblesses scénaristiques. J'ai déjà évoqué l'ambiance et le dessin, reste le format. Entre les versions "journaux" et les versions albums je n'ai pas hésité une seule seconde : tout en journal !
Le format est non seulement original mais il se marie parfaitement avec l'histoire, l'époque et l'ambiance steampunk. C'est une totale réussite.

De plus, les planches s'étalent sur une plus grande surface afin de profiter au mieux des détails. La dernière page est un bonus non négligeable puisqu'elle propose une série d'articles en lien avec l'histoire. Ce qui donne l'illusion d'un véritable journal.

Les six numéros suivant m'attendent déjà et il est très probable que je poursuivre avec les prochaines publications, ne serait-ce que pour l'objet et les dessins.
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On dirait qu'Alex Alice est touché par la grâce divine. Après le Troisième Testament et Siegfried, voilà donc la nouvelle série époustouflante du prodige. Graphiquement, on atteint des sommets dans la beauté. Cela fait du bien de voir autre chose que la ligne claire ! La mise en page est véritablement exceptionnelle. Bref, le talent est quelque chose de si rare. Si peu d'auteur peuvent produire des oeuvres de cette rare qualité.

L'histoire est sur un mode assez enfantin bien que les références historiques fusent. Par ailleurs, il faudra s'accrocher à la montgolfière pour croire que c'est un instrument permettant d'explorer l'espace. Il y a certes un côté steampunk mais assez de loufoquerie pour se prendre au sérieux. On sent également un côté assez Jules Verne dans cette aventure onirique et parfois drôle. On retrouve également du Miyasaki. L'évasion est toutefois garantie. Vers l'éther et au-delà !
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1869, premier jour des vacances d'été. Un an après la disparition de sa mère, Séraphin Dulac reçoit une lettre "invitant" son père en Bavière. le carnet de son épouse aurait été retrouvé. le lendemain, sur le quai de la gare, ils sont attendus...

Dire qu'on attendait ce premier épisode du Château des Etoiles relève de l'euphémisme. Difficile de ne pas se rappeler des prouesses graphiques d'Alex Alice sur ses précédents livres (Le Troisième Testament, Siegfried). Annoncé en 2013 par les éditions Rue de Sèvres, c'est à Angoulême, en janvier 2014, qu'on aperçoit les premières illustrations. A côté, un modèle d'avion, une caisse avec un sceau royal, un scaphandre et une gazette. On n'en saura pas plus. Si l'album ne sort qu'en septembre, l'éditeur souhaite le publier en trois feuilletons d'une vingtaine de pages (mai-juin-juillet). Une particularité qui rejoint le concept du projet.

Avec ce premier épisode, nous n'avons "que l'introduction" du récit, mais avec quelle maestria Alex Alice nous la sert. Si le format journal rend hommage au graphisme (de grandes cases verticales et horizontales mettent en valeur la dimension graphique), la narration et le récit tiennent une place importante. Nous sommes dans une histoire d'aventures, mais on y croise espionnage et science-fiction. Plus exactement, une science-fiction uchronique (un genre littéraire qui réécrit l'histoire). Ici, ce n'est pas l'histoire qui est réécrite, mais les principes scientifiques. Alex Alice se base sur une théorie du XIXème siècle : l'éther. Les scientifiques pensaient que cette substance remplissait le vide et transmettait le lumière (théorie mise au rebut avec Einstein et une autre théorie : la relativité restreinte).

L'auteur a voulu nous faire retrouver notre âme d'enfant. En reprenant les codes littéraires de l'époque (Jules Verne en tête de liste), il nous plonge dans une aventure de merveilleux scientifique feuilletonnante. Mais il n'oublie pas que la narration a changé depuis le XIXeme siècle. Si plusieurs cases sont vides de bulles, le rythme n'en est pas moins trépidant. le choix des deux personnages principaux (Dulac père et fils) y est pour quelque chose. le père est un ingénieur réputé, qui sous un air de scientifique de bureau cache un tempérament d'homme d'action. Quant à son fils, s'il semble maîtriser la science, il n'en est pas moins rêveur et aventureux... A la manière des enfants de 1869. Un duo séduisant qui traverse cet épisode où s'entrechoquent contexte historique et scientifique réalistes.

Si le travail scénaristique relève de la rigueur, ce n'est pas le cas du graphisme. Pour l'explication, il faut revenir à la série Siegfried. On pouvait y croiser des personnages qui n'étaient pas réalistes. Dans ce tome-ci, certaines expressions rappellent ce semi-réalisme. Totalement assumé par Alex Alice, il donne un côté enfantin au récit qui ne dénote pas. La grande première, c'est la couleur directe. Balayant de couleurs pastels les planches, le résultat est fabuleux. C'était un véritable pari pour l'auteur et pour l'instant, c'est remporté haut la main. le seul détail qui nous interroge, ce sont les bulles. En effet, ce n'est pas le détourage habituel. Est-ce le fait de la prépublication ? Seul l'album final nous donnera la réponse, mais nous le répétons, c'est un détail.

Il ne faudrait pas fermer cette chronique sans saluer le rédacteur des épisodes journalistiques. Alex Nikolavitch, spécialiste es-comics, mais surtout maître es-curiosité en tout genres, devait inventer une page pour que le récit et les faits historiques se croisent. Il s'est vraisemblablement bien amusé à le faire. On y croise des contemporains (Camille Flammarion, Mark Twain), un fait divers ferroviaire, ainsi qu'un avis partagé de L'Or du Rhin de Richard Wagner (dont celui d'un certain Donnerwetter). Pour remettre ces avis, la caricature (historique par Gill) dans le contexte, il faut passer par la musique. Richard Wagner a souvent été décrié de son temps, avec sa musique dite tonitruante. Il avait par contre un mécène, dont il abusait, Louis 2 de Bavière... Protagoniste du Château des Etoiles (cqfd). Un travail de documentation rigoureux, allié à un sens de l'écriture dans le ton du récit. Toute l'équipe rédactionnelle semble être soudée sur ce projet et cette première partie (sur trois) promet énormément.



LE CHATEAU DES ETOILES EPISODE 1 : LE SECRET DE L'ETHER
AUTEUR : ALEX ALICE
ASSISTANT DECOR : ANTHONY SIMON
REDACTION : ALEX NIKOLAVITCH
MARBRE ET TYPOGRAPHIE : BENJAMIN BRARD
EDITION : RUE DE SEVRES
Lien : http://temps-de-livres.over-..
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Superbes aquarelles pour imager cette histoire du secret de l'éther, qui n'est qu'une théorie de l'époque fin XIX e pour expliquer la transmission de la lumière et la mécanique céleste, et peut-être l'envol dans l'espace. Livre digne de Jules Verne.
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Une BD qui fait découvrir le XIXème siècle aux jeunes lecteurs et l'envie d'apprendre et de découvrir. le héros et son père sont passionnés d'astronomie et leurs recherches portent sur l'éther. Un dessin coloré et vivant.
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Très belle BD qui donne envie de continuer à lire les prochains ! Très beaux dessins également !
Louise
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Au rayon BD du Furet, je suis tombée sur une sorte de journal imprimé en couleur, qui m'a tout de suite rappelé les journaux feuilletons du XIXème et un peu les illustrés du XXème, auxquels ont pouvait s'abonner ou qu'on achetait quand on avait un peu d'argent de poche. La première page joue beaucoup sur le côté vieux journal en tout cas, avec une mise en page tout à fait dans cet esprit. En l'ouvrant, j'ai vu la date pour le début de l'histoire : 1868. Il n'en fallait pas plus pour me donner envie, et le petit prix (2,95€) a achevé de me convaincre. le titre de ce journal-BD est le Château des étoiles, n° 1 : le Secret de l'éther.

Marie Dulac, aéronaute reconnue, souhaite à tout prix prouver l'existence de l'éther. Elle entreprend donc de monter en ballon à 11 000 mètres pour faire une expérience dans ce sens. Malheureusement, quelque chose tourne mal et elle disparaît, tandis que son journal de bord chute vers le sol. Un an plus tard (1869), son fils Séraphin est tout aussi intéressé que sa maman par l'éther. Un étrange courrier venu de Bavière somme son père de venir récupérer le journal, mais les choses ne vont pas être si simples.

C'est un petit coup de coeur pour cette BD au format original, qui renoue avec les traditions des feuilletons d'aventure et propose une histoire classique mais accrocheuse, dans la lignée de Jules Verne. le dessinateur (et scénariste il me semble) Alex Alice offre un dessin dans de beaux tons clairs ou pastel, avec une ambiance légèrement steampunk par certains vêtements et la mise en scène de machines dans les tons dorés, cuivre et bronze, mais surtout résolument XIXème (les théories sur l'éther existaient effectivement à cette époque). Séraphin et son père vivent à Lille, et ça a vraiment été chouette de voir la vision du dessinateur sur cette ville que je commence à bien connaître. L'industrialisation de l'époque est bien rendue, et on touche à des thèmes forts, notamment la mine...

La partie en Bavière est également pleine de surprise, et l'ancrage dans l'Histoire est très satisfaisant pour une enthousiaste comme moi. Je ne veux pas en dire trop, mais pensez au monarque de la Bavière à cette époque, et au contexte historique européen, vous verrez que ce premier numéro recèle de références intéressantes ! Il s'achève sur un petit cliffhanger et une bonne touche d'humour, qui me rend impatiente pour le numéro 2.

La dernière page fait vraiment page de journal, avec des articles sur un incident produit en gare de Lille et sur un opéra, qui donne un côté vraiment réaliste à cette BD-journal déjà très plaisante. le numéro 2 doit paraître pour début juin, et 3 numéros sont pour l'instant prévus (mai – juin – juillet). Je trouve cette idée vraiment intéressante, surtout que je suis dans un période où mes lectures doivent se ralentir et que la meilleure façon de continuer à lire que j'ai trouvée est de choisir des petits ouvrages. Bref, je vous conseille très fortement cette BD plus que sympathique !
Lien : http://sans-grand-interet.co..
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Attention, ce commentaire n'est que la conclusion de ma chronique que vous pourrez retrouver complète et imagée sur mon blog (lien ci-dessous).

En conclusion, le secret de l'éther est l'une de mes jolies surprises de ce premier semestre. Avec son étonnant format "journal", cette bande dessinée ne manque pas d'originalité. Mais plus que ce choix, l'histoire et ses somptueux dessins ont su aiguisé ma curiosité et j'ai hâte de découvrir la suite. En l'état avec 24 (grandes) pages il est évidemment difficile de se prononcer sur la qualité globale de l'intrigue car il reste de nombreuses inconnues mais au vu de son petit prix et de la parution très rapprochées (trois livraisons prévues en Mai, Juin et Juillet), il serait dommage de ne pas lui laisser sa chance pour peu que votre curiosité ait été piquée.
Lien : http://pouvoirdesmots.wordpr..
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