J'avais téléchargé la Comédie Divine dans son entièreté, oeuvre qui me tenait à coeur en regard de son thème et de toutes les réflexions existentielles qui peuvent (auraient pu) en découler, et finalement, je me suis arrêtée après l'Enfer, parce que... et bien parce que ce fut un enfer de lecture.
Je ne parle pas de la plume, que personnellement j'ai trouvée magnifique, plus particulièrement dans les descriptions des différents niveaux des enfers imaginés par
Dante.
Non, mon problème, c'est la prolifération, le foisonnement, de références, notamment de personnages, de contemporains liés à l'époque de l'auteur. Personnages pour la plupart inconnus de moi, et dont honnêtement... je me fous royalement. L'oeuvre souffre de cette contemporanéité qui la conditionne et la bâillonne à son époque... lointaine, que ce soit au niveau du temps ou de la géographie d'ailleurs (l'Italie du XIVème siècle dans sa majorité) et ne peut en aucun cas être moderne dans sa postérité. J'ai ressenti tout du long les enjeux politiques auxquels l'auteur s'oppose, les dénonciations par l'intermédiaire de son art et du vers.
Pour conclure, je m'attendais à plus de spiritualité, de mythes et de légendes, de philosophie, et non pas d'une gue-guerre politique. Avec cette overdose, je me suis ennuyée, l'intérêt s'est évaporé et j'ai eu bien du mal à terminer.
Très déçue. Plus encore de n'avoir pu aller jusqu'au bout avec le Purgatoire et le Paradis, mais honnêtement quel intérêt à s'infliger un tel supplice digne de l'Enfer de
Dante, autant s'autoflageller.