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3,7

sur 138 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
L'auteur avait 21 ans lorsque son livre "Cacao" a été publié en 1933.
Depuis Jorge Amado est devenu comme Coelho un incontournable de la littérature brésilienne.
Un jeune homme innocent et naïf se retrouve dans un plantation de cacao après le décès de son père et l'annonce de sa ruine par son oncle. En travaillant pour le Colonel Mané-La- Peste, Sergipano découvre les "Loués", hommes miséreux exploités par les propriétaires de cacaoyers.
Sergipano qui est issu d'un milieu aisé partagent le sort des affamés, des analphabètes et des prostituées. Même le salaire est amputé largement par les achats à l'économat du patron. Les travailleurs sont renvoyés pour des causes qui ne dépendent pas d'eux.
Devant le mépris de ces riches exploiteurs, Sergipano prend conscience de la lutte de classe , seul recours pour en finir avec une société injuste où l'Etat reste inerte.
Amado s'attaque aussi à la religion en dénonçant le manque d'empathie des prêtres qui rejettent les "théories égalitaires". Ils sont carrément haïs.
Roman social avant tout L'auteur donne la voix aux humbles qui souffrent chacun de leur côté sans penser à se fédérer pour devenir une force face aux exploitants.
Livre de détresse et d'injustice ce roman m'a paru chaotique de part sa composition et son manque de profondeur.
J'aurai aimé plus d'approfondissement des personnages .
Aucune odeur de tasse fumante de cacao amer dans ce récit : ma gourmandise est déçue.
Quand aux collégiens l'étude de cet ouvrage ouvrira leur esprit au sort des pauvres et aux droits bafoués des enfants brésiliens.
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Court roman d'environ 150 pages. Je n'ai pas su y plonger à corps perdu... Dès les premières lignes, j'ai eu du mal avec le style, trop réaliste peut-être ? Je me suis accrochée (150 pages, qu'est-ce que c'est ?!), et effectivement j'ai plus apprécié la fin, mais sans coup de coeur.
Le thème, pourtant, m'intéressait tout particulièrement : les travailleurs de tous âges exploitées dans les exploitations de cacao, dans les années trente, par des propriétaires sans scrupules.
Mais le traitement qui en est fait dans ce roman m'a semblé trop crû, trop direct. Venant tout juste de terminer "Le bel oranger", le contraste était sans doute trop intense ...
Il n'est pas utile que je prolonge cette critique, il vaut mieux que je laisse la plume (euh, le clavier) aux lecteurs qui ont su rentrer dans cet ouvrage, je ne me sens pas légitime pour en faire un billet valable. Mais je crois vraiment que le timing était mal choisi ; à relire peut-être ultérieurement ?
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Livre petit par les pages, grand par l'injustice. Cacao comme son titre l'indique se passe dans la cueillette des plantations au Brésil. Sujet intéressant qui décrit l'exploitation de l'être humain, leurs aspirations et leurs amours dans cette vie en communauté et surtout l'humiliation. le style est brut, le parlé dans les dialogues un peu difficile à comprendre. L'avant lutte des classes puisque ce roman a été publié en 1933 par Jorge Amado, alors âgé de 21 ans.
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"Cacao" est le deuxième roman de l'écrivain brésilien d'une renommée mondiale Jorge Amado.
On y suit ici le quotidien d'ouvriers au sein d'une plantation de cacao au sud de l'état de Bahia, où l'auteur a grandi.

J'ai beaucoup aimé ce récit, les thématiques abordées, bien qu'au début du récit j'ai eu du mal à accrocher. Je me perdais beaucoup dans les personnages, les lieux, leurs liens.
Le récit est peu structuré, on suit plutôt des évènements de vie, comme des chroniques mais il va droit au but, c'est efficace.
Il signe le début de la "conscience des classes".

Je serai curieuse de découvrir davantage l'oeuvre de Jorge Amado.
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Court roman, cacao relate l'arrivée au "Domaine Fraternité" de Sergipano. Ce dernier, dont le père vient de mourir est réduit à être "loué" par un être immonde dont le seul but est d'exploiter la main d'oeuvre servile dont il use et abuse sur son domaine.

Cacao est le roman des sans grade, des déclassés. Jorge Amado s'attache à montrer une autre facette d'un pays contrasté, inégalitaire.
Pour autant il y montre aussi des êtres solidaires et joviaux. Si la vie est dure, il y a toujours de l'espoir…

Jorge Amado n'use pas de misérabilisme. Sa langue est parfois un peu absconde dans la mesure où elle colle à celle des ouvriers agricoles.
Si la lecture est agréable, et d'une certaine manière, plaisante, elle n'en restera pas pour autant mémorable. Tout cela m'a tout de même laissée à distance. J'aurais apprécié quelque chose de plus dense, plus fourni, plus développé.

Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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Un petit morceau d'humanité, avec l'accent brésil, où le subjectif pur et l'objectif se confondent.
Pour moi pas de révélation ou d'épiphanie ni sur le style ni sur le sujet ou sur les sujets. Je ne sais pas trop à quoi ça tient, mais ce livre est Sud-Américain. Il y a cette drôlerie et nostalgie planante permanente dans des situations lourdes et écrasantes, et la chaleur.
Par moments, quand il était question d'enfants, j'ai eu des flashs de ma lecture de Requiem des innocents de Calaferte, mais de loin et... enfin de loin.
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Ce livre nous décrit la vie misérable et difficile dans les plantations de cacao. On y découvre les prémices des luttes de classe. Il s'agit dans l'ensemble d'un bon roman mais j'avoue ne pas avoir toujours bien compris ce qui se passait, il manquait un peu de fluidité.
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Jorge Amado est très jeune lorsqu'il écrit ce récit amer sur la condition du « prolétariat de la terre » dans le Brésil des années 30. Construit plus comme un témoignage que comme un roman, ce livre met en évidence l'essor des idées communistes au Brésil comme ailleurs dans le monde pendant cette période. Une conscience de classe se développe chez ce jeune « déclassé ». Sa prime éducation, son intelligence et sans doute son charme lui permettraient par le mariage de « retrouver sa place » dans les classes dominantes. Mais l'amorce d'un sentiment amoureux entre lui et une jeune fille bien née ne suffit pas à le détourner de sa volonté de défendre les intérêts des plus pauvres.
Il choisit donc la lutte des classes, la solidarité et la fidélité à ses compagnons d'infortune plutôt qu'une stratégie de réussite individuelle.
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ce n'est pas ma tasse de thé ce genre de lecture mais bon ca se lit facile c'est court...et c'est pas déplaisant ..ca m'a fait une petite coupure dans tous mes romans policiers ésotériques ..livre offert par un collègue
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Description et quotidien des travailleurs exploités dans une plantation de cacao dans la région de Bahia, leur vie d'esclaves, débiteurs à vie, leur espoir d'un changement, le début d'une lutte des classes qu'ils ne nomment pas encore, leur haine nourrie quotidiennement, la débrouillardise et la fraternité. Les filles n'ont guère d'autre avenir que la prostitution, après avoir été violées par les maîtres.
Né dans une plantation, Jorge Amado restitue ici l'univers qu'il a connu, sans passion.
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