Un livre passionnant lu il y a quelques années :
« L'âge d'or de la diplomatie algérienne » du célèbre avocat et spécialiste du monde musulman
Ardavan Amir-Aslani aux Éditions du Moment.
Un livre passionnant qui traite d'un sujet très peu abordé.
Maître
Ardavan Amir-Aslani y raconte l'epipee des débuts de la diplomatie algérienne de la Guerre d'Algérie à la mort de Houari Boumédiène.
À l'époque, l'Algérie était le repaire des résistants du monde entier : Angola, Afrique du Sud, Namibie, Québec, Bretagne, Brésil, Îles Canaries, Guinée-Bissau, Cap-Vert, Timor-Oriental, Afro-Américains et bien sûr les Palestiniens.
Tous ces hommes ont trouvé en Algérie une terre d'accueil, d'exil et de refuge, mais aussi d'aide militaire, médicale, politique, diplomatique, éducative, matériel, financière et morale.
Cette diplomatie de la liberté était lancée par
Ahmed Ben Bella, puis Houari Boumédiène et bien entendu par celui qu'on appelait le « diplomate révolutionnaire » Abdelaziz Bouteflika.
De
Nelson Mandela a l'Ayatollah Khomeyni, en passant par
Amilcar Cabral, Eldrige Cleaver, Samora Machel,
Che Guevara et
Yasser Arafat tous ont trouvé en Algérie l'aide nécessaire à leur combat.
Cette épopée est résumée par le résistant Bissao-Guinéen à l'impérialisme portugais
Amilcar Cabral dans une réponse à un journaliste :
« Les Musulmans vont à la Mecque, les Chrétiens vont au Vatican et les Fronts de Libérations à Alger. »
Voilà donc une formidable histoire qui est racontée dans ce livre.
Merci à Maître
Ardavan Amir-Aslani et aux Éditions du Moment pour ce bel écrit.
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