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3,93

sur 355 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
“Quand on tombe dans l'eau, la pluie ne fait plus peur.”
(proverbe russe)

Il semblerait que Niccolò Ammaniti a écrit son premier roman, "Branchies", dans le cadre de la procrastination, à l'époque où il rédigeait une thèse sur les neuroblastomes. Quel dommage que toutes nos procrastinations n'aboutissent pas aux mêmes résultats !
Considéré comme l'un des plus talentueux écrivains italiens de ces dernières décennies, l'auteur a gagné sa notoriété grâce à ce court roman, "Je n'ai pas peur" (2001), une très agréable découverte babéliote, lue d'une traite.
J'y ai retrouvé des sensations de ma première lecture de "Stand by me" de Stephen King, relevées par une pincée de poivre noir à la William Irish, mais tout cela reste très subjectif : "Je n'ai pas peur" est un récit profondément italien, bien ancré dans l'été particulièrement caniculaire de 1978, dans un petit patelin au sud de l'Italie, Acqua Traverse.

Le petit Michele passe ses vacances entre les champs de blé mûr et des chemins poussiéreux chauffés à blanc, en compagnie de ses camarades du village. En relevant un défi idiot, il va s'aventurer dans une maison délabrée sur une colline proche, et il trouvera quelque chose de très inquiétant. Quelque chose qui va changer le reste de cet été chaud et léthargique en cauchemar, et qui le mettra pour la première fois de sa vie véritablement face à la mort.

L'histoire, racontée du point de vue d'un petit garçon de neuf ans, nous permet d'entrer à la perfection dans le monde poétique des garnements de la campagne, où il reste encore beaucoup de place pour le mystérieux et le surnaturel. Mais l'auteur ne se laisse pas envahir par le sentimentalisme : ce monde enfantin est, certes, plein de camaraderie et de compassion, mais aussi d'alliances secrètes, trahisons et violences entre copains. Et juste un étage au-dessus se trouve l'incompréhensible et impitoyable monde des adultes.
Ceci n'est pas encore tout à fait compris par le petit Michele, qui regarde son guignard de père avec une mansuétude presque paternelle, mais le Michele adulte, qui revoit toute l'histoire avec recul, le sait très bien.
Les deux lignes narratives sont étroitement liées l'une à l'autre : le cruel monde des enfants copie celui des adultes par sa hiérarchie basée sur la loi du plus fort.
Dans le trou puant où le garçon fait sa découverte, les jeux et l'imagination enfantines se superposent à la dure réalité, injuste et sans compromis, des adultes ; l'endroit devient une sorte de porte symbolique entre les deux. Tout comme Alice au Pays des Merveilles, Michele tombe dans un trou pour découvrit un monde qui ne tient pas debout, qui ne donne plus aucun sens, mais qui s'appelle, hélas, la vraie vie.

Ammaniti sait raconter de façon suggestive, presque cinématographique, avec une grande maîtrise de la gradation. Soleil de plomb, terre brûlante, champs de blé sans fin, virées sauvages à vélo, maison en ruine, moments mortifères de danger et de stress intense, revirements et surprises sont décrits avec la précision des vidéoclips en couleur. La trame narrative n'est pas embellie par des fioritures inutiles ; la quantité et le caractère des effets dramatiques sont dosés plus que raisonnablement. Par bonheur, le livre se dispense aussi des considérations moralisatrices sur le bien et le mal, le crime et le châtiment, le courage et la lâcheté, que l'histoire pourrait potentiellement offrir. Avec son style solide et sa sincérité, le roman devrait ravir un large public, y compris les lecteurs exigeants.
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C'est l'été, chaud , très chaud dans un petit , un très petit village des Pouilles . Désoeuvrés, Michele , sa soeur Maria , Salvatore , Antonio dit " Rackam" , Remo et Barbara font du vélo dans la campagne , toujours en quête de quelqu'exploit à accomplir , comme cette course , par exemple qui verra Michele recevoir un gage...Et oui , dernier , et pas question de faire valoir qu'il a aidé sa petite soeur de cinq ans , non , pas question ...Et puis , le gage , il n'est pas si dur que ça , traverser le premier étage d'une maison délabrée au plancher pourri....A neuf ans , pas question de céder à la peur même si l'on risque de s'écraser au sol , quatre mètres plus bas..
Et , oui , pour avoir passé les vacances à parcourir la campagne sur des vélos dont l'état laissait à désirer, on retrouve dans ce début de roman le plaisir des premières libertés , des premières bêtises , le groupe et son " chef " un peu " dur " envers sa troupe , les retours tardifs et souvent peu glorieux et houleux à la maison ; il faut dire qu'il passait vite , le temps....Ah , nostalgie....Il faut dire qu'on s'y croirait vraiment , tant c'est décrit avec justesse et finesse...
Bon , je m'égare , quoique, connaissant maintenant certains et certaines d'entre vous , je suis certain qu'elle va vous émouvoir , cette première escapade , vous allez vous dire , " j'ai l'impression de revivre quelque chose...."
Oui , oui , c'est bon, j'avance. Donc , Michele , il arrive en fin de parcours , bientôt le gage aura été réalisé et on pourra repartir vers d'autres aventures....Allez , un dernier effort , la fenêtre, Michele prend son élan, saute et atterrit sur ...sur quoi , au juste , sur...heu , un tas de ... ah , mince , je ne me souviens plus ...c'est dommage car , à partir de ce moment - là,......Vrai , vous m'en voulez pas ? Non parcequ'à partir de là , les vacances vont prendre une tournure inattendue , pour les enfants et leurs parents.....et on ne saura plus vraiment qui est qui , qui a fait quoi , qui sont ces démons qui ont pris possession des lieux , des âmes et des corps........
Et c'est entre la description d'une vie quotidienne extraordinairement rapportée et des mystères de plus en plus sombres que l'intrigue va peu à peu glisser vers une situation de plus en plus insupportable et effrayante.
C'est du noir , du bon roman noir qui vous tient en haleine , qui finit par vous sortir de votre " béatitude " pour vous enfoncer dans la noirceur absolue...
Allez , pour les plus sensibles , les...10 premières pages sont...comment on dit ? ..." cool " .Oui , après , ça se gâte..
C'est un roman très bien écrit, vif , alerte et ...noir . Bon courage et...bonne lecture.
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Quinze ans me séparent de ma première lecture de ce roman pour mon cours d'italien et le souvenir ne s'est pas estompé..
Je l'ai repris il y a un mois pour le lire à voix haute à mon épouse, en version française cette fois, le charme est resté intact.
le très beau billet de Suzanna m'a incité à vouloir, moi aussi, rendre hommage à ce livre.

La trame ne peut en être dévoilée, sachez seulement que l'action se déroule à Acqua Traverse, minuscule bourgade d'Italie, lors d'un été particulièrement chaud.

L'histoire nous est contée par Michele, petit garçon de neuf ans, avec ses mots d'enfant, il nous révèle ses sentiments, ses peurs, irraisonnées parfois, justifiées souvent.
À travers lui se dessinent deux mondes, celui des enfants, leurs bandes et leur chef de bande, leurs moqueries, leurs trahisons et à côté, celui des adultes, mais ne croyez pas que celui-ci soit meilleur, bien au contraire.
A l'occasion de la perte d'un gage, il va faire une découverte qui changera sa vie…

C'est raconté par un enfant, mais ce n'est pas un conte de fées.
Il a raison de se persuader de ne pas avoir peur.

C'est un portrait noir, non pas noirci par l'enfant, celui-ci restant candide, mais noir par le regard que le lecteur pose sur les faits que Michele relate.
le livre se lit facilement et m'a tenu en haleine jusqu'aux dernières lignes.
Je vous le recommande chaleureusement.

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Dans un village désertique des Pouilles, les enfants s'occupent comme ils peuvent dans la journée tandis que les pères s'adonnent à des activités plutôt louches.
Un véritable drame se joue, orchestré par ces adultes peu scrupuleux.
Témoin impuissant de ce drame, Michele, petit garçon de neuf ans, plein de vie, résiste contre ses monstres et ses questions.
Ambiance et suspens sont parfaitement rendus.
Les découvertes de l'enfance, son imaginaire, son impuissance sont au centre de ce roman qui se lit d'une traite.
Un très bon style, une écriture qui coule et une excellente traduction de Myriem Bouzaher
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Eté 78, dans un hameau du centre de l'Italie, sous une canicule dévastatrice qui oblige les adultes à se terrer dans la relative fraîcheur de leur maison, les enfants, eux entendent profiter de leur liberté. On ne va pas leur gâcher leurs vacances pour si peu !
Aussi, ils n'hésitent pas à pédaler joyeusement dans la campagne, à inventer des jeux, à organiser des courses, en infligeant évidemment un gage au perdant... ce qui, parfois peut s'avérer dangereux...
Michele en fera les frais !

Ce qui commence dans les amusements d'une torride journée d'été va déboucher peu à peu sur de l'indicible qui va chambouler définitivement l'enfance de Michele.
Je n'ai pas peur, dit ce garçon de neuf ans, soudainement confronté à une réalité beaucoup trop dure à encaisser pour un enfant de son âge.

J'ai été époustouflée par la prouesse de l'auteur, qui, avec une virtuosité confondante de naturel a su se couler dans la psyché d'un enfant de neuf ans dont il transmet les émotions avec justesse, dont il restitue à merveille la fraîcheur avec laquelle il appréhende le monde dans lequel il vit.

Car Michele n'a qu'à penser à Tiger Jack, son héros de bande dessinée, et le courage lui viendra et il saura affronter les démons et autres loups-garous qui hantent son imaginaire et se déchaînent la nuit dans la campagne environnante... il saura surtout affronter avec détermination la situation dans laquelle le hasard l'a jeté. Et "le seigneur des vers" n'a qu'à bien se tenir !
"Arrête avec ces monstres, Michele. Les monstres ils existent pas. C'est des hommes que tu dois avoir peur, pas des monstres." lui dit son père.
Comme il a raison son père !

Décidément, les boîtes à livres peuvent offrir de bien agréables surprises. Telles cette découverte de Niccolo Ammaniti, dont je n'avais jamais entendu parler et dont je recommande chaudement le présent ouvrage.
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Dans le Sud de l'Italie, dans la chaleur et la rudesse de la pauvreté, Michele, un gamin découvre au fond d'un trou un autre enfant de son âge attaché, séquestré.

Tiraillé entre la peur du père et le respect de l'autorité, les amitiés et secrets d'enfants, les copains roublards ou fidèles et les adultes terrifiants, la curiosité, la droiture, le devoir et les croyances et la chaleur de l'été Michele peine à s'en sortir
Lien : https://www.noid.ch/je-nai-p..
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Au coeur de l'été 1978, il fait très chaud dans les Pouilles, cette région située au Sud de l'Italie. le soleil écrase de ses rayons ardents le petit village d'Acqua Traverse où seulement quatre maisons se dressent. Les orages tardent à éclater et tandis que les adultes, à la recherche d'un peu de fraicheur, se terrent au fond de leurs demeures, les enfants bravent les assauts de la canicule et s'en vont jouer dans les champs de blé. Parmi eux, Michele, neuf ans, le narrateur, passe son temps à faire du vélo dans les collines aux chemins poussiéreux. Avec sa petite soeur Maria, cinq ans, et son ami Rackam, le chef de la bande ou encore Barbara la fille un peu rondelette et Salvatore le fils des riches qui partage avec lui une passion pour les équipes de football, ils jouent à d'interminables parties de cache-cache. Un jour, alors que Michele explore une ancienne maison en ruines, il découvre un trou. Et au fond du trou, un enfant de son âge, nu et enchaîné. Qui est cet inconnu ? Pourquoi est-il ici, attaché comme un animal ? Et qui l'a ainsi entravé comme une bête ? Surmontant sa peur, Michele décide d'aider ce jeune prisonnier trop faible pour s'échapper. Il décide au même instant de garder cette découverte secrète. Malgré l'immense affection qu'il porte à ses parents, les adultes lui apparaissent soudain tendus, querelleurs, menaçants…Très vite, Michele découvre la vérité.

Ce roman est porté par la voix de Michele, une voix d'enfant qui nous décrit le monde des adultes tel qu'il le perçoit. A travers ses yeux, nous découvrons le quotidien banal des habitants d'un petit village pauvre. Sa mère, épuisée par les travaux ménagers, et son père, souvent sur les routes mais dont le retour est toujours un moment de fête. Les autres personnages semblent modestes, parfois pathétiques et insipides. Mais dès lors que l'on comprend ce qui se trame, tous apparaissent sous un autre angle. Nettement plus menaçant… Pourtant, même si Michele comprend qui est le jeune captif et pourquoi il est ainsi retenu prisonnier, il s'imagine pouvoir continuer à aller lui rendre visite sans provoquer de réactions de la part des adultes. Toujours dans son monde d'enfant où l'aventure est reine, Michele ne voit pas le danger. Jusqu'à un certain point où sa naïveté enfantine fera place à une prise de conscience sur le monde des adultes.

Si ce récit est très sombre, il ne vire cependant jamais dans le sordide. L'auteur joue avec nos peurs : celles de notre enfance avec ses monstres et autres croque-mitaines, mais aussi avec nos frayeurs d'adultes. Grâce au regard de Michele, les choses sont adroitement suggérées, menaçantes.
Ce roman, à la fois poétique et glaçant, se lit d'une traite.
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Pouilles, été 78, pendant les années de plomb. Michele a 9 ans et bat la campagne sur son vieux vélo avec ses amis et sa petite soeur qu'il traîne comme un fardeau.
Entre ennui et rivalités, les journées étouffantes sont longues et les enfants s'inventent des jeux, plus ou moins drôles, plus ou moins cruels.

Je n'ai pas peur. Fanfaronnade d'un gamin qui bombe le torse avec un regard inquiet, ou force inattendue de l'innocence comme résistance?
Ce roman est moins dur que percutant, moins cruel que déchirant.
Il ne nous sert pas une vision romantique de l'enfance, n'en efface ni les cruautés ni les violences. le récit est pris en charge à hauteur d'un gamin de 9 ans, dans une langue simple et authentique qui n'est jamais infantilisante et rend d'autant plus clairs les dilemmes et contradictions de Michele.

L'innocence est fragile face aux noirceurs du monde, celui forgé par les adultes. Ce récit est celui d'une rupture de confiance, quand la menace vient de beaucoup trop près. Quand elle se niche tapie au milieu d'un royaume enfantin, entre ces voisins trop bien connus et les chemins mille fois arpentés, quand elle entre dans sa propre maison, le château qu'on croyait imprenable grâce à la mère vigilante, grâce au père solide et fiable comme un roc.
L'angoisse monte dans cette Italie rurale gangrénée par les non-dits et le climat politique délétère, le cadre semblant auparavant illimité, à hauteur d'enfant, se confine et se fait asphyxiant.

Quel choix moral s'impose à un enfant, face à la barbarie dont il est le temoin?
Michele connaîtra le goût amer de la trahison mais fera le choix de la solidarité, de l'amitié et de la compassion. Au milieu de l'adversité, des liens humains forts peuvent se créer.

Dans ce monde à l'envers des adultes aux logiques nébuleuses, le trajet de Michele file droit comme un direct à l'estomac, jusqu'à une fin qui nous laisse sans souffle et un peu sonnés.
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Un livre qui se lit d'une traite et qui vaut par une description très humaine des personnages, même dans leur inhumanité. On n'a pas toutes les réponses à l'histoire (il reste des failles qu'on comprend facilement) car seuls les adultes connaissent tous les détails et cette histoire est racontée par un jeune garçon courageux de 9 ans.
Le souffle de l'enfance court sur ce récit et j'y ai retrouvé de vieux souvenirs. Je pense que ça peut être le cas pour tout le monde même si on n'a pas grandi dans un petit village du sud de l'Italie sous un soleil de plomb : les jeux et les aventures qu'on se crée, les monstres auxquels on croit, les relations entre enfants passant de l'amitié à la trahison, les tentatives pour comprendre le monde des adultes qui tombent à côté souvent, les petites victoires quand on dépasse sa peur et qu'on grandit alors, l'oscillation entre le besoin des parents et la recherche d'autonomie, ces toutes petites choses qui ont une importance folle au regard de l'enfant…
Au final, une belle description de l'ambiance du quotidien où pointe l'inconcevable et une grande justesse de ton qui rendent le récit très touchant.
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Ce livre de Niccolò Ammaniti nous emmène en 1978 dans le sud de l'Italie. le petit village d'Acqua Traverse a beau être paumé quelque part dans les Pouilles, il n'échappe cependant pas à l'été caniculaire qui incite les habitants des quatre maisons de la petite bourgade à ne pas sortir avant la tombée de la nuit. Seuls les enfants osent braver la chaleur et profitent pleinement des vacances…

Parmi la bande de copains qui courent dans les champs de blé, jouent au foot et font des ballades à vélo, il y a Michele Amitrano, neuf ans. Malgré quelques mésententes et certains jeux parfois un peu malsains, l'ambiance est légère… jusqu'au jour où Michele fait une étrange découverte aux abords d'une maison abandonnée…

« Les monstres existent pas. C'est des hommes que tu dois avoir peur, pas des monstres. »

Niccolò Ammaniti retranscrit avec brio l'atmosphère de ce petit village en Italie. L'ambiance est rendue avec un tel réalisme que le lecteur ressent presque la chaleur écrasante de ce paysage aride aux chemins poussiéreux. Ses personnages sont également très attachants et le fait de découvrir les secrets du village à travers le regard d'un gamin de neuf ans contribue certainement à la réussite de l'ensemble. le contraste entre l'insouciance, l'innocence et la naïveté de Michele et la gravité, la cruauté et la noirceur du monde des adultes fonctionne en effet à merveille et accentue encore le suspense du récit. Ajoutez à cela une narration à la première personne qui renforce encore les liens avec le jeune héros, ainsi qu'un style d'écriture léger et fluide qui incite à lire le tout d'une traite et vous obtenez un excellent roman qui mérite une belle place dans mon Top livres.

Une très belle lecture, vivement conseillée !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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