AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,46

sur 158 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  

D'un côté il y a un pauvre type vendeur de meuble tyrolien dans le magasin de son beau-père qui le méprise au plus haut point, presque autant que sa propre femme …
De l'autre un écrivain à la mode, quadra, beau gosse, célibataire, auteur de best-seller à qui tout réussi…

Enfin, en apparence seulement car en réalité, Saverio se transforme en chef de secte satanique le soir venu et il a un plan de grand envergure : le massacre de Larita, ex chanteuse de métal satanique convertie au christianisme et à la pop doucereuse pour ados attardés, le tout avec l'épée de Durandal lors d'une soirée huppée réunissant tout ce que l'Italie compte de people…
Quant à Fabrizio, il apprend par mégarde (alors qu'il est en plein préliminaires avec une belle traductrice qu'il connaît à peine dans le jardin d'une fête) que son éditeur ne croit plus en lui et veut même s'en débarrasser …. Et en y regardant de plus près, sa vie n'est pas si enviable.

Leurs routes vont se croiser lors de cette fameuse fête aussi somptueuse que ridicule organisée par un millionnaire à la villa Ada. C'est en effet durant la fête (qui occupe la deuxième partie du roman) que Saverio et Fabrizio se rencontrent. Il ne s'agit pas de n'importe quelle fête mais de la Fête où il faut être et surtout être vu, de préférence au bras d'une bimbo qui passe à la télé. Car on n'est plus dans la Rome de Fellini mais dans celle de Berlusconi : la Dolce Vita a laissé place à la vulgarité et au luxe affichés sans complexe. La sensualité toute italienne d'une Anita Eckberg a été remplacée par des pin up à peine pubères et déjà botoxées et anorexiques dont le dents rayent le parquet.

Dommage que le livre, au demeurant très drôle s'essouffle un peu vers le milieu (pendant la fête justement). Apparemment, Ammaniti est un auteur reconnu en Italie comme l'atteste les prix qu'il a reçu et le soutien des critiques, or malgré les bons moments de lecture passés avec les deux romans que j'ai lu de lui (j'avais beaucoup aimé « Comme Dieu le veut »), j'avoue que j'ai du mal à le prendre vraiment au sérieux et à le considérer comme un auteur italien majeur. En effet, ses livres presque entièrement composés de dialogues ressemblent à des scénarios de film - de très bonnes comédies italiennes - mais j'avoue que sur un plan strictement littéraire (au niveau du style notamment), je reste sur ma faim !

Merci en tout cas à Babelio et aux éditions Robert Laffont qui m'ont permis de recevoir ce livre gracieusement.
Commenter  J’apprécie          80
Niccolo Ammaniti raconte une bouffonnerie : une fête donnée par un magnat du bâtiment, (mafieux?) dans la Villa Ada à Rome où toute la jet set, des journalistes aux footballeurs, est conviée pour de grotesques safaris et un concert de Larita, une chanteuse à la mode. le thème de la fête a été monté par le cinéma italien, par Fellini ou Pasolini, et récemment par Sorrentino ...Récemment, les funérailles kitsch de Casamonica en Août dernier à Rome s'apparente à cette culture de la fête.

Je me suis bien ennuyée pendant la première partie Genèse , prologue à la fête. Fabrizio Ciba, l'écrivain à la mode, a écrit un best-seller mais il semble plus préoccupé de sa tenue négligée, étudiée de ses vêtements de lin froissés, ne pense qu'à sauter toutes les femmes qui passent sur son chemin, bimbo ou intellectuelle, Saverio, minable vendeur de meuble est sataniste. Je ne ressens aucune sympathie pour ces deux héros, surtout aucun intérêt pour ces mondanités ou pour les sacrifices et les déguisements infantiles. l'action se traîne. Mortel ennui!

Dans la fête, on s'amuse plus, certaines scènes sont cocasses. J'ai bien ri quand les éléphants excités par la star du football sèment la panique. La chanteuse Larita qui préfère aller vacciner les enfants africains à des vacances aux Maldives est bien gentille. L'intervention des troglodytes, la catastrophe finale, sont réussies.

Finalement, sans être un chef d'oeuvre, ce roman est divertissant, à condition de lire en diagonale la première partie.

Lien : http://miriampanigel.blob.le..
Commenter  J’apprécie          60
[...]La Fête du siècle restera comme un bon moment de lecture qui a dégénéré. Au début ça partait plutôt bien, c'était drôle, il y avait un écrivaillon foireux qui se préoccupait à la fois de son prochain grand roman et de sa coupe de cheveux, une secte satanique de 4 membres dont une vestale ancienne sacrifiée et un riche olibrius qui donnait une fête. Ça continuait pas mal, la fête se donnait, les satanistes partaient en vrille… et puis le roman lui-même est parti en vrille[...]
Lien : http://www.readingintherain...
Commenter  J’apprécie          30
Ce livre m'a laissée indifférente, peut être suis-je passée à côté de quelque chose... le style était assez pauvre, les personnages sans relief et même la décadence de la fête qui se voulait un apothéose absurde m'a semblé tomber un peu à plat. J'ai bien compris l'intention de l'auteur, sa critique de notre société superficielle et vaine, mais je n'y ai rien trouvé de bien incisif.
Commenter  J’apprécie          00
Vivement recommandé par une amie italienne qui considère Ammaniti comme son auteur contemporain préféré, je n'ai que partiellement pris part à la fête tant attendue. A vrai dire, le livre cesse d'être intéressant quand la fête commence. Ce qui tenait l'histoire et excusait l'absence de style et de vision véritable (dialogues ficelés à la va-vite, personnages pas assez fouillés pour tenir sur la longueur) n'a plus rien tenu quand tout ce beau et vilain monde est entré dans la villa. Résultat: je tairai le plus longtemps possible à mon amie italienne tout le "moyen" que je pense d'Ammaniti.
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (270) Voir plus



Quiz Voir plus

Grandes oeuvres littéraires italiennes

Ce roman de Dino Buzzati traite de façon suggestive et poignante de la fuite vaine du temps, de l'attente et de l'échec, sur fond d'un vieux fort militaire isolé à la frontière du « Royaume » et de « l'État du Nord ».

Si c'est un homme
Le mépris
Le désert des Tartares
Six personnages en quête d'auteur
La peau
Le prince
Gomorra
La divine comédie
Décaméron
Le Nom de la rose

10 questions
841 lecteurs ont répondu
Thèmes : italie , littérature italienneCréer un quiz sur ce livre

{* *}