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Citations sur Aïe, mes aïeux ! (72)

La fidélité aux ancêtres, devenue inconsciente ou invisible (la loyauté invisible) nous gouverne : il est important de la rendre visible, d'en prendre conscience, de comprendre ce qui nous oblige, ce qui nous gouverne et si éventuellement, il ne faudrait pas recadrer cette loyauté, pour redevenir libre de vivre sa vie.
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Mais nous n’avons pas toujours la sagesse ou la patience de prendre le temps d’être à l’écoute de notre petite voix intérieure.
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Il vaut mieux savoir une vérité, même difficile, honteuse ou tragique, plutôt que de la cacher, parce que ce que l'on cache, les autres le subodorent ou le devinent (car nous ne sommes pas des acteurs professionnels) et ce secret, ce non-dit, devient un traumatisme plus grave à long terme.
Le secret est toujours un problème.
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Quelque chose se passe, comme si l'on ne devait pas oublier et qu'on n'avait pas le droit de se rappeler.
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C'est souvent compliqué la recherche de sa propre identité.
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(Dans un autre groupe), par exemple, plusieurs "enfants de la DDASS" avaient mal vécu leur condition d'enfant "sans père" (enfants "naturels", ou "abandonnés", ou "illégitimes", ou "bâtards") et de "rejetés par la mère" (c'était leur vécu d'enfants adoptés); et plusieurs autres participants avaient été élevés par une grand-mère ou une tante (bien qu'ayant des parents vivants : petits commerçants, militaires, ou bien "baladins", diplomates ou cadres de l'industrie envoyés à l'étranger), ou mis en pension, qu'elle qu'en soit la raison.
Le vécu était généralement un vécu de rejet par la mère, ou les parents, et une certaine honte - aggravée d'une déchirure lorsque les parents reprenaient leur(s) enfant(s) de chez la grand-mère, la tante, la nourrice. C'était plus terrible lorsqu'un seul enfant de la fratrie était élevé par une autre que sa mère, ce qui est souvent répétitif dans les familles.
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Lorsque les gens viennent vous consulter maintenant pour des angoisses, des cauchemars, des difficultés de vivre ou divers mal-être, il s'agit dans certains cas de deuils non faits de traumatismes passés qui recoupent souvent non seulement l'histoire, mais aussi la psycho-histoire de notre pays, avec ses drames divers.
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Il y a une "comptabilité familiale implicite". Il ne s'agit pas seulement d'argent. [...] Mais il y a des injustices subies qui font mal. Je le vois assez souvent dans des déclenchements de cancer liés au stress et au ressentiment - parmi d'autres facteurs.
Les gens n'arrivent pas à pardonner l'injustice subie. C'est lié à cette comptabilité si complexe du "grand livre des comptes" de la famille, de "ce qui vous est dû" et de "ce qu'on doit" aux autres pour la balance des comptes, pour "solde de tout compte".
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Les morts sont des invisibles,
ils ne sont pas des absents.

Saint Augustin
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Notre vie à chacun est un roman. Vous, moi, nous vivons prisonniers d'une invisible toile d'araignée dont nous sommes aussi l'un des maîtres d'oeuvre. Si nous apprenions à notre troisième oreille, à notre troisième oeil, à saisir, à mieux comprendre, à entendre, à voir ces répétitions et ces coincidences, l'existence de chacun deviendrait plus clair, plus sensible à ce que nous sommes, à ce que nous devrions être. Ne pouvons-nous pas échapper à ces fils invisibles, à ces " triangulations ", à ces répétitions ?
Nous sommes finalement, d'une certaine façon, moins libres que nous le croyons. Pourtant, nous pouvons reconquérir notre liberté et sortir de la répétition, en comprenant ce qui se passe, en saisissant ces fils dans leur contexte et dans leur complexité. Nous pouvons enfin vivre ainsi " notre " vie, et non celle de nos parents ou grands-parents, ou d'un frère décédé, par exemple, et que nous " remplaçons ", à notre su ou insu...
Ces liens complexes peuvent être vus, sentis ou pressentis, du moins partiellement, mais généralement on n'en parle pas : ils sont vécus dans l'indicible, l'impensé, le non-dit ou le secret.

De l'inconscient au génosociogramme
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