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Citations sur Aïe, mes aïeux ! (72)

La "parentification", c'est le renversement des valeurs c'est à dire la situation dans laquelle les enfants, même en bas âge, deviennent les parents de leurs propres enfants.
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Une personne prise dans une situation de "double contrainte" risque donc de se trouver punie (ou de se sentir coupable) lorsqu'elle perçoit les choses "correctement" et d'être désignée par sa famille comme "méchante" ou "folle" (le "malade désigné"), pour avoir montré qu'il y a une discordance - une dissonance- entre ce qu'elle voit (preçoit) et ce qu'elle "devrait" voir, ou ressentir.
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Le problème de la transmission, de l’origine et de l’oubli (...) a déjà été posé par Platon. Platon décrit comment les âmes perdent la mémoire de tout et oublient ce qu’elles ont vu avant de naître. Nous pourrions dire que cet oubli d’un savoir préalable permettrait de vivre ici et maintenant , en se créant un avenir personnel possible, donc, d’une certaine façon, délivré du passé.
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Le rôle du thérapeute est d'accompagner son "client" ou "analysant" en l'aidant à retrouver son "histoire" par la parole, à pouvoir se la représenter de façon cohérente, à en voir le fil et le sens.
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Par hasard réellement, sur quatre à cinq générations ? Ou par "quelque chose" issu d'une nécessité interne ?
Comment ? Pourquoi ? qu'est-ce qui est agissant dans la mémoire ? qu'est-ce qu'on ne doit pas oublier -parce que c'est marqué de quelque chose -: (...) ?
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Une personne prise dans une situation de "double contrainte" risque donc de se trouver punie (ou de se sentir coupable) lorsqu'elle perçoit les choses "correctement" et d'être désignée par sa famille comme "méchante" ou "folle" ("le malade désigné"), pour avoir montré qu'il y a une discordance - une dissonance - entre ce qu'elle voit (perçoit) et ce qu'elle "devrait" voir, ou ressentir.
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Ce qui se passe et comment çà fonctionne n'est pas clair du tout; pourquoi la répétition ? Et pourquoi cet accident arrive-t-il à Marc et non pas à son frère ? C'est-à-dire pourquoi à l'un des membres de la fratrie et non pas à l'autre, ou à tous ?
On pourrait dire que l'on voit la répétition familiale; on peut presque prédire que "si l'on ne soigne pas l'arbre généalogique", il y aura répétition du "mauvais événement", mais on ne peut prédire lequel des enfants d'une fratrie ou d'un groupe de cousins prendra sur lui la loyauté familiale invisible; c'est une répétition que l'on constate à posteriori, dans l'état actuel des connaissances.
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Mais il reste une question qui n'est pas élucidée, à propos de la manière dont sont transcrits et transmis les secrets de famille dans la vie quotidienne, lorsque les choses ne sont pas dites. On constate en clinique la transmission transgénérationnelle de traumatismes graves non-parlés -ou dont le deuil n'a pas été fait (...).
La question de la transmission transgénérationnelle est posée.
Comment est-ce transmis ?
Rien de ce que nous connaissons au point de vue psychologique, physiologique ou neurologique ne permet de comprendre comment quelque chose peut tracasser des générations de la même famille.
Nicolas Abraham et Maria Torok, les auteurs des deux concepts, émettent l'hypothèse d'un "fantôme", en tant que témoignage d'un mort enterré dans l'autre, prenant sa source dans l'unité duelle mère-enfant transformée " en union dualiste entre conscient et Moi ".
Les descendants d'un porteur de crypte seraient hantés par ces "lacunes laissées en nous par les secrets des autres", selon l'expression de Nicolas Abraham et Maria Torok : c'est ce non-dit mais pointé par le silence et l'évitement, qui est parlant et agissant.
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Il est évident que certains d'entre nous portent en eux des "cryptes", comme des tombes où ils auraient enfoui des morts mal enterrés, mal morts -enterrés avec des secrets non dicibles pour leurs descendants - ou des morts injustes (morts prématurées, assassinat, génocide).
Le comportement bizarre (l'expression psychosomatique), la maladie ou le délire incarnent souvent ce fantôme et mettent en scène l'agitation verbale ou les agirs d'un secret enterré vif dans l'inconscient paternel ou grand-paternel.
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Devant un certain nombre de cas, les passe-temps, qui sont des dérivatifs de secrets de famille, sont étonnamment chargés de sens. La seule psychanalyse ou la psychothérapie individuelle, qui ne s'attache qu'au passé symbolique et à ses traumatismes dans la vie individuelle, n'est pas suffisante.
Le "transgénérationnelle" met l'individu en chasse de ses secrets de famille, de sa généalogie complète, et de son histoire, dans son vrai contexte.
Quand on retrouve des secrets, des révélations providentielles, un certain nombre d'affects liés au vécu difficile, de répétitions nocives et de traumatismes disparaissent.
Dans l'optique transgénérationnelle, une personne souffrant d'un "fantôme qui sort de la crypte", souffre d'une "maladie généalogique familiale", d'une loyauté familiale inconsciente, des conséquences d'un non-dit devenu secret.
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