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Frank Andriat (Autre)
EAN : 9782874231483
254 pages
Mijade (10/09/2020)
3.9/5   35 notes
Résumé :
Un baiser et tout s'emballe. Alice devient la cible de Lena...
Qui était sa meilleure amie. Les moqueries, les mensonges, les insultes pleuvent sur son téléphone.
Elle ne peut rien contre la haine qui répand ses métastases sur les réseaux sociaux, partout dans sa vie. Tous ces inconnus semblent si bien la connaître et clament au monde combien elle est nulle.
Elle ne contrôle plus sa vie. Quelle est l'issue ? Mourir ? Tuer ?
Que lire après Rumeurs, tu meurs !Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Emportée par la rentrée scolaire, j'ai oublié de vous parler de ce roman que j'ai dévoré fin septembre grâce aux éditions Mijade.

Frank Andriat y aborde sans détour la problématique du harcèlement via les réseaux sociaux et s'ancre dans la réalité des ados d'aujourd'hui.

Quel enseignant n'a pas connu au moins une fois dans ses classes, un cas semblable ? Même si les adultes sont souvent les derniers au courant, on ne peut nier que cela se produit et on en perçoit toujours des bribes à un moment ou à un autre.
Quel étudiant n'a pas eu connaissance, pire, participé comme acteur ou témoin, à un dénigrement de ce genre ?
Dire le contraire serait mentir.

Et la force de ce roman est bien là. Tout le monde peut s'identifier aux personnages, que ce soit celui d'Alice, la victime ou de tous ceux qui gravitent autour d'elle.

Frank Andriat parvient à démonter l'engrenage dans lequel la victime est prise, oscillant sans cesse entre la révolte, l'abattement, la colère et la honte. Les harceleurs sont très forts pour se victimiser et faire paraître Alice pour la pire fille du monde. Et les réseaux sociaux amplifient rapidement les faits puisque ceux-ci sont relayés de jeune en jeune et dépassent rapidement l'enceinte du collège.

Alice va alors s'isoler de tous et même si en elle une petite voix lui dit qu'elle a tort, elle refuse d'en parler à des adultes qui pourraient l'aider. Elle a trop honte. Heureusement, Chloé une fille de sa classe va lui vouer un soutien indéfectible et inattendu. Il faudra ensuite toute la bienveillance et la délicatesse d'une adulte attentive pour parvenir à ce qu'Alice s'ouvre un peu. Mais ne sera-t-il pas trop tard ?

Frank Andriat a imaginé ce roman à la demande d'élèves rencontrés. Son but était de pouvoir lancer des débats en classe pour permettre à chacun de mettre des mots sur des souffrances, des blessures et prévenir autant que possible ce genre de phénomène.

Ce roman est à mettre entre toutes les mains, celles des profs comme celles des élèves car il est le reflet d'une réalité crue et dure. Frank Andriat est d'ailleurs direct dans son écriture et son récit. Il ne s'encombre pas de détails stylistiques. Il raconte à la 1e personne, du point de vue d'Alice, les événements tels qu'ils arrivent.

Un roman qui, comme d'autres, dénonce un phénomène inquiétant. A lire absolument.
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Alors qu'Alice aide Javier, le petit ami de sa meilleure amie Lena, à faire ses devoirs de mathématiques, les deux adolescents s'embrassent. Mais la jeune fille, prise de remords, empêche le garçon d'aller plus loin par respect pour son amie. le lendemain matin au lycée, Lena et Javier s'en prennent à elle et c'est le début d'un violent harcèlement qui va s'étendre et s'intensifier sur les réseaux sociaux. le seul point positif de ce roman est le choix du sujet certes déjà maintes fois abordé en littérature jeunesse mais toujours nécessaire. Il n'y aura jamais trop d'ouvrages mettant en garde sur les dangers d'internet quant à la propagation éclair d'une rumeur et le caractère destructeur du harcèlement scolaire.

Le sujet est toutefois mal traité, l'histoire est mal construite, les personnages sont creux, la narration est pleine de maladresses et d'incohérences et l'écriture est lourde et familière. Dommage pour une intrigue qui ne commence pourtant pas trop mal, avec du suspense, une héroïne qui semble avoir rapidement conscience de l'emprise que son amie / harceleuse avait sur elle, et une nouvelle amie adjuvante (Chloé) au caractère fort prête à tout pour défendre Alice en ne tenant pas compte des insultes des autres élèves.

Sauf que l'histoire tourne rapidement en rond, Alice culpabilise et a peur d'en parler autour d'elle (normal) mais au bout de quinze redites on a compris. Les personnages ne sont absolument pas nuancés et n'opèrent aucune évolution du début à la fin du livre : Chloé est intéressante parce que décalée mais ne fait qu'insulter les élèves harceleurs et le prof insensible et pervers. Lena est la grande méchante sans aucune nuance, on aimerait en savoir un peu plus sur elle, ce qui la pousse réellement à en arriver là, pas juste lui voir plaquer les pires actes de malveillance acharnée envers Alice qui pourtant était son amie depuis des années. Même les méchants ont le droit d'être un minimum approfondis. Alice elle-même manque d'intensité, elle ne fait que répéter les mêmes phrases en interpellant lourdement le lecteur avec des questions lancées à son attention (environ 5 par page !). Les parents sont sans profondeur, dans un schéma classique et déplorable du père admirable, fort et posé avec la tête sur les épaules et la mère niaise qui agit sans réfléchir en proie aux émotions.

On comprend rapidement l'ampleur que prend le harcèlement mais pendant la majeure partie du roman l'histoire n'évolue pas, on oscille entre les questionnements internes et répétitifs de l'héroïne et les exemples redondants des insultes qu'elle reçoit. Puis d'un coup l'auteur fait surgir des évènements sortis de nulle part comme l'entrée en scène soudaine du fameux Pierre-Yves qui d'abord n'est évoqué que comme une vague connaissance puis devient petit à petit un ami profond qui pourtant n'est jamais évoqué en début de roman. En outre devrait marquer plus que ça le personnage principal. Qui plus est l'écriture est désagréable : l'emploi de l'imparfait du subjonctif alourdit horriblement la lecture qui déjà n'est pas fluide et l'utilisation trop fréquente de l'argot se voulant adapté aux ados est inutile. Pas besoin d'être si familier pour que le discours soit entendu par les jeunes.

Enfin la morale finale est extrêmement négative. La conclusion abrupte laisse penser que 1) la victime aurait dû s'y prendre plus tôt pour en parler autour d'elle : dommage que sa grande culpabilité ne soit jamais démontée à la fin du livre pour plutôt axer la faute sur ceux qui harcèlent et insister sur le fait que le harcèlement est un délit grave et puni par la loi. 2) Sa vie est foutue parce qu'elle a tardé à en parler aux adultes et porter plainte, même un suivi psychologique n'y pourra rien, la rumeur se répand comme un cancer qui pris trop tard développe ses métastases de manière irréversible… Cela aurait peut-être été moins alarmiste pour un public jeune de montrer qu'on peut justement s'en sortir avec de l'aide, et surtout évidemment se reconstruire après ça. Bref je ne conseillerais pas ce roman à des ados, il y a bien d'autres titres pertinents pour parler du harcèlement scolaire et des réseaux sociaux sans avoir à conseiller un ouvrage si maladroit et mal construit.
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Quand on vieillit, il n'est pas rare de développer une envie coupable et vaine, faite de regrets, de remords et de mélancolie : celle de redevenir jeune. Moi non plus, je n'échappe pas à cette velléité frustrante qui charrie dans ses ombres un peu de la peur de la mort et beaucoup de nos frustrations de vivants à demi.
Sauf que c'est rarement pour profiter de mon adolescence que ce désir banal m'agite.
Mon adolescence a été un long tunnel noir entre une enfance malheureuse et un âge adulte qui ne me promettait aucune joie. Heureusement, le temps et la vie ont détrompé ma désespérance, mais reste que mon enfance comme mon adolescence ne sont pas des périodes que j'ai envie de revivre pour elles-mêmes.
Alors pourquoi ce désir, me direz-vous ? Eh bien, pour distribuer impunément des baffes de doigts et de mots sanglants.
Voyez-vous, quand je suis devenu adulte, j'ai senti confusément que je passais de l'autre côté de quelque chose — la Force, le voile de l'innocence, la traîtrise d'un monde qui a oublié ses rêves pour mieux ruiner ses possibles —, et que les jeunes, sans se l'expliquer vraiment, le sentaient bien également. le lien avec mes pairs en humanité les plus jeunes était en quelque sorte rompu, entaché d'une faute originelle impardonnable : j'étais passé du camp de ceux qui exigent sans capacité de changer le monde à ceux qui entrent en capacité de changer le monde et n'ont plus rien à en attendre.
En devenant enseignant, j'ai senti un autre degré de rupture s'instaurer, moitié conséquente à mon surcroît d'autorité qu'il s'agit forcément de combattre, puisqu'elle cherche à s'imposer dans la vie spontanée de jeunes aux désirs pluriels peu compatibles avec l'École, moitié inhérente à mon statut d'institutionnel, qui fait forcément de moi un collabo des puissances occultes et nocives d'un système qui opprime sournoisement tant d'idéaux.
Bref, le joug de la vie adulte semble m'avoir en quelque sorte disqualifié auprès des jeunes. Et, à bien des égards, les armes de la maturité, faites d'arguments et de routines, de mots et de démarches laborieuses, semblent dérisoires contre les jaillissements impétueux de la violence adolescente, celle que nos enfants subissent comme celle qu'ils déploient dans leurs relations avec les autres.
Et c'est là que se révèle dans toute son implacable nécessité mon désir de redevenir adolescent pour coller des mandales.
À la lecture du récit de Frank Andriat, cette envie furieuse a de nouveau coulé dans mes veines. En effet, il nous raconte dans ce roman l'histoire d'Alice, prise dans le piège impitoyable de rumeurs délétères, et qui se retrouve inexorablement la victime toujours plus maltraitée d'une foule d'adolescents toujours plus cruels et nombreux.
Et c'est dans des cas comme celui-là que je voudrais être ce camarade qui s'interpose, qui dit non, qui se tient aux côtés de la proie contre les prédateurs, qui tient la main de l'innocence traînée dans la boue face aux bourreaux lâches de la haine facile, réelle ou virtuelle.
Hélas, il y a comme une fatalité dans l'existence : l'enfance est l'âge d'une innocence qu'on regarde avec un émerveillement condescendant comme une utopie mignonne et éphémère, l'adolescence est une période violente de prise de conscience des imperfections du monde et du déchaînement des passions visant à le corriger sans aucune puissance d'action ou presque face à un monde d'adultes goguenards et lâches qui étouffent les révoltes à coups de mépris et de résignation amère, entre jalousie et honte devant cette énergie qui dénonce ses redditions coupables, l'âge adulte est cette ère de tous les pouvoirs et de toutes les indifférences, et la vieillesse enfin l'agonie lente d'une caste qui s'accroche à ses acquis avec toute la mauvaise foi de celui qui sait très bien qu'il tire à lui une couverture qui manque à d'autres. En gros, la vie semble se faire une joie de nous imposer ces paradoxes apparemment inconciliables — je dis apparemment, évidemment, puisqu'il ne tient qu'à nous d'ajouter un surcroît de stratégie à nos passions adolescentes et un renfort de courage à nos rationalités d'adultes.
Bref, les histoires de violence scolaire et de harcèlement entre jeunes me donnent de terribles et violentes envies de gifler de la voix et des mains ces armées de dictateurs en culottes courtes qui se jouent d'un système rendu inefficace par une gestion comptable qui déshumanise, mais aussi l'irrépressible et stérile besoin de consoler leurs victimes en souffrance, qui se retrouvent prisonnières du silence que seuls imposent les tabous sociétaux d'une civilisation agressive et la peur de paraître faible.
Ce qui est bête, c'est que, quand on est jeune, on croit vraiment que nos bourreaux sont tout-puissants, et on n'ose pas demander de l'aide. On se laisse détruire et mourir à petit feu, puis on se tue pour en finir avec la douleur insupportable de vivre. Puis, quand on est adulte et qu'on saurait demander de l'aide, on n'a plus besoin de cette force conquise par la maturité et l'expérience, et ce précipice qui se creuse entre les générations nous empêche de nous porter au secours de ces jeunes qui se mènent sans arrêt une guerre impitoyable et souterraine.
Ironie du sort, on comprend toujours trop tard comment résoudre les problèmes, et les adultes s'enferrent à leur tour dans des soumissions tremblantes au sexisme, au fascisme et à tous ces isthmes moins visibles qui fracturent nos vies et nous empêchent de bâtir une société du bonheur à la place de cette grande foire d'empoigne qu'est notre mondialisation capitaliste.
Alors, je ne suis pas dupe : ce roman ne comblera pas le fossé entre les générations, et il ne sauvera pas seul ces millions d'enfants à travers le monde qui subissent leur existence jusqu'à n'en plus pouvoir. Néanmoins, par cette tranche de vie violente qu'il nous force à mastiquer lentement de l'intérieur, il tend un pont de cordes, il offre une voie, une voix à ces enfants brisés qui ne savent plus comment recoller les morceaux.
Entre réflexion sur les naïvetés de l'amitié qui nous rendent vulnérables, démonstration du pouvoir nocif des réseaux sociaux et chemin d'espérance au travers de rencontres qui peuvent tout changer, Rumeurs, tu meurs ! propose une immersion dans la descente aux enfers d'Alice, une adolescente comme tant d'autres qui paie un bien trop lourd tribut à l'École et ses non-dits et à notre société de fausse bienveillance et de vraie malfaisance.
Pour terminer sur une note plus pratique, ce livre centré sur une lycéenne de seconde ne sera pas accessible à la plupart des élèves de moins de 13 ans, sous réserve d'une maturité suffisante, car les événements abordés sont difficiles, et la manière dont ils le sont, âpre et parfois grossière, violente, pourrait heurter des lecteurs trop innocents, mais l'ensemble est fait avec une grande justesse. Mon seul regret tient probablement dans le parti-pris de l'auteur qui choisit de parasiter cette introspection mortifère avec des adresses au lecteur de la part du personnage, adresses destinées à susciter la réflexion, certes, mais qui altèrent pour moi la qualité de l'immersion et la cohérence de ce personnage qui se mure par ailleurs dans la solitude et le silence d'une agonie d'abord subie puis épousée comme un refuge contre le pire.
Si vous souhaitez prolonger cette réflexion sur le harcèlement scolaire, je vous propose de parcourir ma publication à ce sujet, compilant témoignages, créations et outils pour comprendre et affronter ce fléau qui pourrit la vie de millions d'enfants : https://www.facebook.com/.../pfbid06Qam3vM4SFePZm3s7E5C96...
Bonne lecture, et bonne entrée en lutte, si ce n'est pas encore le cas. Quant à celles et ceux qui souffrent en silence, persuadez-vous des seules choses importantes : vous n'êtes ni seul•e ni sans solutions, et ce n'est pas à vous d'avoir honte et peur, mais à vos bourreaux et aux adultes qui vous protègent si mal. Battez-vous, car c'est votre droit et votre vie, mais ne le faites pas seul•e, car vous n'êtes pas seul•e. Chaque victime qui demande de l'aide s'en verra offrir. Parce qu'un bourreau impuni fera de nouvelles victimes et qu'on souffre toute sa vie d'avoir été harcelé. La honte et la peur doivent changer de camp.
Lien : https://www.facebook.com/Jon..
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Ce roman donne un aperçu assez effrayant de ce que peut être le harcèlement en milieu scolaire à notre époque. Quand j'occupais les bancs du lycée, dans les années 90, il n'y avait pas les nouvelles technologies, cependant le harcèlement existait déjà. Mon sentiment général est que les NTIC jouent un rôle d'accélérateur et empirent la situation. Les enfants victimes sont enfermés dans une spirale jusqu'à commettre l'irréparable. Je perçois et ressens les choses en tant que maman maintenant, et je me sens démunie quand je lis ce roman, car certains enfants se murent dans le silence, et nous devons rester sur nos gardes afin de les protéger. Dans le roman, l'école joue un rôle important et bienveillant, il faut espérer que l'institution en fasse de même dans la réalité, c'est à mon sens, indispensable.
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Alice est en seconde, c'est une jeune fille discrète et studieuse qui vit dans l'ombre de sa meilleure amie Lena, la reine du lycée.
Celle-ci forme avec Javier le couple star du lycée.
Or, dans un moment d'égarement, Alice échange un baiser avec Javier, qui a cherché à la séduire lors d'un après-midi " révisions maths " en tête-à-tête.
Alice, honteuse de sa conduite, décide de jouer franc jeu avec son amie et cherche à raisonner Javier. Mais celui-ci, perfide, retourne la situation à son avantage et tente de rejeter la faute sur elle.
Loin de se montrer magnanime au nom de leur amitié, Lena va tout faire pour en faire baver à celle qu'elle disait être son amie.
Elle ligue tout le lycée contre elle. Et très vite c'est la curie !
Insultes, rumeurs, photos dégradantes sur les réseaux sociaux, rien n'est épargné à Alice. Elle n'ose pas en parler à ses parents et plonge dans la spirale du harcèlement scolaire. Seule son amie Chloé la soutient dans cette épreuve. Mais Léna est bien décider à la faire tomber.

Un nouveau livre sur le thème du harcèlement scolaire me direz-vous ?
certes, mais celui-ci est écrit par un maitre de la littérature de jeunesse à mes yeux : Franck Andriat. Un auteur qui n'y va pas par quatre chemins. Il suffit de livre Aurore barbare pour le comprendre.
Donc ça, c'est déjà une bonne raison de le lire.

Et puis c'est un auteur qui sait manier la langue française. J'ai réalisé en lisant ce roman que cela faisait longtemps que je n'avait pas lu un texte employant du passé simple !
Deuxième raison de le lire !

Et c'est un format poche, accessible pour les 4-3ème et les lycéens petits lecteurs. Prix mini pour cette collection Zone J de chez Mijade. Alors hop... sur les étagères des CDI !
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Le problème quand on lance une rumeur et qu'elle file d'une personne à l'autre, c'est qu'elle enfle et se transforme à chaque commentaire qu'elle recueille. C'est une espèce de cancer qui développe des métastases à chaque endroit où il passe.
Les gens ne réfléchissent pas au mal qu'ils causent : ils s'amusent. Ils diffusent une merde que les autres reprennent à leur compte sans le moindre discernement.
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Pas un mot, pas une question. Je n'avais fait preuve d'aucune empathie. J'avais agi comme les autres, je l'avais laissé pourrir dans son coin. « Ce n'étaient pas tes affaires, tu ne pouvais pas savoir, tu n'as pas à t'en vouloir. »
page 61
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n'avez-vous pas vécu de chouettes petits délires où vous vous êtes lâché sans penser que ce que vous aviez dit ou fait allait être utilisé un jour pour vous nuire ? Depuis l'existence d'Internet, on se croit plus libres, mais tous les secrets de vie qu'on y sème se transforment un jour en terribles liens qui nous rendent prisonniers. Même un liké irréfléchi peut nous pourrir la vie des mois, voire des années plus tard!
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j'avais découvert qu'avec un téléphone, on pouvait tuer quelqu'un, qu'il suffisait de quelques racontars pour plomber une existence.
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Dans ce cas, avait-elle dit, il va falloir que tu regardes dans la direction où je ne suis pas.
Parce que la vie,vois-tu, je l'aime et je compte profiter de mon passage sur terre. Certainement plus que toi. Page 102
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Vidéo de Frank Andriat
Livre-toi- Frank Andriat - 11 juin 2013
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