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sur 637 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Je n'ai jamais rien lu de Christine Angot auparavant.
D'abord parce que je n'aime pas le personnage que j'ai vu quelquefois en tant que chroniqueuse.
Je l'ai trouvée péremptoire, méprisante, intransigeante, incapable d'empathie, prétentieuse.
Ensuite parce que les échos de ses livres ne me tentaient pas.
Il me semblait qu'il y était toujours question d'impudeur.
L'inceste encore et encore réécrit, sa vie sexuelle avec Doc Gynéco entre autre.
Ne sachant trop quoi prendre à la bibliothèque, je me suis dit « Allez, j'essaye le voyage dans l'Est, pourquoi pas, peut-être va-t-elle me surprendre agréablement »
Et bien non, pas du tout.
Certes l'inceste est une abomination à combattre férocement.
Mais reprenons les faits.
Elle fait connaissance de son père à l'âge de treize ans
A quatorze ans, elle le rejoint à Strasbourg et il l'embrasse sur la bouche.
Elle ne sait trop comment interpréter ce geste.
La fois suivante, il va plus loin, beaucoup plus loin, beaucoup trop loin.
Mais ce n'est quand même plus une toute petite fille, elle a bientôt quinze ans.
Personne ne l'oblige à le rencontrer, elle le fait chaque fois de son plein gré.
Pourquoi retourne-t-elle le voir régulièrement, et surtout jusqu'à l'âge de vingt-huit ans  et continue-t-elle une relation sexuelle avec lui ?
C'est indubitablement un salaud pervers.
Il s'agit bien d'inceste, mais qui devient inceste consenti.
Et surtout, pourquoi en parler dans presque tous ses livres, si j'ai bien compris.
Une fois, c'est normal et salutaire.
Mais là, où veut-elle en venir ?
Que veut-elle ?
Et pourquoi donner tous les détails d'une manière si impudique ?
Je ne comprends vraiment pas cette femme.
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Christine Angot revient une nouvelle fois avec un récit sur l'inceste qu'elle a subi dans sa jeunesse. le thème devient un peu récurrent chez l'auteur, je pensais qu'elle avait tout dit dans ses précédents écrits, , on comprend bien que l'écriture est sa thérapie. Je trouve personnellement que l'auteur manque énormément de pudeur en nous étalant dans les détails ces scènes intimes sordides dans un langage cru et souvent vulgaire. J'ai détesté vraiment, c'est sordide, et personnellement je me demande ce que ce roman fait dans la sélection du Goncourt.
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Il me semble que l'inceste évoqué dans ce nouveau livre a déjà fait l'objet de narrations antérieures que je n'ai pas lues et je me demande quelle peut être la motivation de l'auteure pour étaler à nouveau de façon aussi personnelle et crue ces événements, aussi douloureux qu'ils puissent avoir été et être encore ! D'une façon générale, on ne peut que saluer des témoignages de cette nature qui libèrent la parole, font appréhender l'ampleur du problème, et constituent la première étape nécessaire pour envisager des solutions correctrices. Mais, dans le cas présent, j'ai l'impression que Madame Angot livre sans filtre au lecteur des confessions et des ressentis intimes qui auraient sans doute trouver une meilleure place dans la confidentialité du cabinet du psychiatre. J'ai également été choqué par le renouvellement de ses relations sexuelles avec son son père en tant qu'adulte, vaccinée et responsable. On dit pourtant qu'un « chat échaudé craint l'eau froide ». Que peut-on lire de cette auteure qui s'approcherait de la littérature ?
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Redite de chez redite des livres qu'elle a déjà publiés.
Et puis dénoncer, critiquer c'est bien. Sauf que les médias nous saoulent déjà assez avec ses histoires. A croire que le sujet est une "mode". On sait, on a compris.
Et puis, Angot a eu son heure de gloire chez Ruquier en faisant pleurer Mlle Rousseau.
Et puis, il y eu aussi ces autres livres d'auteurs sur le thème.
On se demande à la fin si ce n'est pas un bizness.
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J'ai emprunté ce livre complètement par hasard à la bibliothèque, sans même lire la quatrième de couverture. Je me suis dit que j'allais découvrir cette autrice.

J'ai trouvé ce livre extrêmement "malaisant" comme disent les jeunes d'aujourd'hui. Un déroulé de faits racontés sans aucune émotion, avec même un dégoût pour le lecteur. Certes, cela doit être extrêmement compliqué de parler ainsi d'inceste, de violence, mais rien dans ce récit ne touche. On se prend de l'aigreur (légitime, sans aucun doute, ce n'est pas cela que je mets en cause). Même l'écriture n'est pas vraiment jolie.
Bref, je ne renouvellerai pas d'expérience avec cette autrice.
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Pourquoi ce livre ? Pour quelles raisons le lire ? Pour ce qui me concerne, ce sont à la fois le souvenir d'un livre précédent détonnant et plus prosaïquement un attachement personnel à la région Grand Est. C'est dire un apriori plutôt positif qui s'est vite transformé en eau de boudin.
L'histoire est connue, reconnue, archi médiatisée. Elle a été un véritable pavé dans la mare il y a quelques années. Et aujourd'hui ? Un presque ricochet silencieux lancé dans l'indifférence, le style percutant et flamboyant d'origine en moins. Une véritable déception et un livre si vite oublié tant le style est loin de ce que sait pourtant produire Christine Angot.
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Christine Angot a fait de l'inceste paternel dont elle a été victime son fonds de commerce. Les faits sont redondants avec ses précédents ouvrages. S'y ajoute une relation sexuelle consentie avec son père, une fois arrivée à l'âge adulte. On ne comprend plus, à moins qu'elle ne soit masochiste ?
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Histoire d'un inceste par un père sur sa fille quand c'était un délit peu reconnu et encore moins connu .Ià est commis par un père qu'elle connaissait très peu ,qu' elle espérait beaucoup pensant ainsi accéder au bonheur des autres qui connaissaient le leur .La chute est dure car le papa est un pervers dont elle subit les sévices ,partagée entre le malaise et la peur de le perdre .Dénoncer est courant ,relater avec autant de détails l'est moins . Horreur complète ,révulsion et meilleurs compréhension de la monstruosité de l'acte. C.A. ne nous épargne pas mais nous frappe à l'estomac.Ouf.



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