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sur 637 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Christine, treize ans, va enfin rencontrer son père Pierre Angot, à Strasbourg, puisqu'il travaille au Conseil de l'Europe, en tant que traducteur de haut vol (il prétend parler trente langues). Malheureusement, cela ne va pas du tout se passer comme elle l'imaginait, puisque son père, en la soumettant à un odieux inceste, continue de la nier en tant que sa fille. Cet inceste va se poursuivre longtemps, Christine, désemparée, étant incapable d'y mettre fin. ● C'est là un livre très fort, qui laisse le lecteur abasourdi. Christine Angot rend compte avec beaucoup de lucidité et de finesse de la nature de l'inceste, qui n'est pas seulement sexuel, mais implique la totalité de la personne de la victime : « Vous ne vous rendez pas compte, de ce que ça fait d'avoir un père qui refuse que vous soyez sa fille. Pour vous, l'inceste, c'est juste un truc sexuel. Vous ne comprenez pas. Vous ne comprenez pas. » Ou encore : « L'inceste est un déni de filiation. » Si le père accepte de rencontrer sa fille après treize ans d'absence, ce n'est pas pour la reconnaître enfin mais pour la réduire à sa merci. Il y a d'après Christine Angot de fortes similitudes entre l'inceste et l'esclavage. ● Ce qu'elle a vécu est indicible et pourtant elle parvient enfin à mettre des mots dessus, de façon beaucoup plus directe et explicite que dans ses précédents livres. Je ne parle pas ici des actes sexuels qui sont racontés mais de la nature de la relation qu'elle a eue avec cet homme d'un égoïsme incroyable, qui va jusqu'à lui dire qu'elle a eu de la chance de vivre ça avec lui et que, si elle est parvenue à écrire, c'est grâce à lui. ● C'est un livre passionnant, qui se lit d'une traite et provoque la sidération du lecteur. Pour autant, même si Christine Angot déteste qu'on la ramène à cela, je trouve qu'il s'agit plus d'un livre de témoignage que d'un livre de littérature.
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Christine Angot dans un style journalistique, informatif, cherchant la succession des évènements, s'attachant aux détails du premier diner avec son père qui n'a pas voulu la reconnaitre, de sa première rencontre remplie de fierté, finit par lâcher :
« Il m'a embrassée sur la bouche ».
Inceste, c'est le mot qu'elle met, bien que n'ayant que treize ans.
Il lui écrit qu'il l'adore, elle répond, portée par le fait qu'elle l'admire infiniment (il parle entre vingt et trente langues, il travaille au Conseil de l'Europe).
Et qu'il l'a reconnue.
Même si la logique temporelle est parfois brouillée, les sentiments de Christine, entre l'admiration et la peur, peuvent essayer de discerner : «  Gérardmer, la bouche. le Touquet, le vagin. L'Isère, l'anus. La fellation, c'est venu tôt. »
Et être à distance d'elle-même, ne plus penser, se surveiller en permanence, franchir, ou plutôt se voir franchir les limites en niant chaque fois les gestes, se forger « une forteresse à l'intérieur de laquelle ce qui existait n'existait pas. »
Est-ce une relation père-fille normale ? Christine essaie de se persuader que si, mais elle sait bien que non, qu'elle se ment à elle-même, or le déni l'aide à survivre, à continuer à vouloir se faire reconnaitre par son père.
Sa mère, qui était tombée raide dingue de lui, et qui pourtant avait dû affronter le fait d'accoucher seule, se sent à l'écart, à juste titre : elle est moins intéressante que le père, ils vont aller diner au restaurant sans elle qui a préparé le diner.
Voilà, il a gagné, même si c'est une pauvre victoire : ce duo mère -fille fusionnel connait des turbulences, d'autant plus graves qu'elles ne peuvent en parler, elle des gestes qui lui plombent la tête, la mère de son complexe de classe sur lequel il joue allègrement.
Comment faire pour contourner la réalité, la distordre ?
Comment faire le tri entre la manipulation, évidente, et les sentiments ?
Après la lecture de Triste Tigre, pour laquelle je n'avais pas vraiment énoncé tous mes doutes, le Voyage dans l'Est me semble finalement plus près de ce que c'est pour une petite fille de se faire inclure, pas à pas, dans un inceste.
Émouvant, par sa sincérité, par sa manière de ne pas charger unilatéralement le père, puisqu'elle repart vers l'Est pour le retrouver, des années après, Christine Angot nous livre ses errances, sa perdition, sa honte, son anorexie, ses insomnies, perd confiance en elle, se méprise, ne termine aucune étude, se sent morte, anesthésiée, fait une psychanalyse, pour comprendre pourquoi elle recherche des rapports normaux avec son père, qui , lui, veut au contraire enfreindre les lois, sauf celle du plus fort.
Le pouvoir ultime du patriarcat.
Le pouvoir de celui qui viole le tabou universel de l'inceste, celui qui fonde toutes les civilisations, en les faisant émerger de la sauvagerie.
Cela, en foulant aux pieds la filiation.
Autant le personnage médiatique de Christine Angot, provoquant scandale sur scandale, m'a toujours paru détestable, autant j'ai aimé la sincérité de ce voyage, et sa conclusion : peut-on faire tellement de mal à l'être aimé ?
Comment survivre, et surtout comment comprendre ce qu'est d'avoir été asservie, mise en esclavage, chosifiée par celui en qui elle avait placé toute sa confiance ?
Notons aussi que Christine Angot n'a pas porté plainte contre son père, qui pousse la perversité jusqu'à lui intimer d'écrire «  sur ça », car « c'est une expérience que tout le monde ne vit pas. »
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Christine 13 ans est tout à la joie de connaitre enfin son père, Pierre, haut fonctionnaire au Conseil de l'Europe. Un baiser sur la bouche et le cauchemar de l'inceste qui commence et qui va durer pendant de longues années.

Christine Angot revient dans ce roman sur l'inceste dont elle a été la victime, elle démontre le traumatisme subit et dénonce ses effets dévastateurs et impardonnables. Les phrases sont courtes, tranchantes, les mots sont crus, la lecture est à la limite de l'écoeurement, de la nausée.
Christine Angot assemble les pièces, elle essaie de les restituer dans l'ordre tel qu'ils se sont déroulés, des images, des scènes, des dialogues. Elle vit la situation de l'extérieur, en présence de son père son corps est en alerte permanente, elle désapprouve évidemment, mais elle est à distance de sa personne, elle attend que ça se passe, elle met des barrières pour ne pas penser. Les gestes avaient eu lieu, il fallait faire semblant que ce n'était pas grave. Christine était comme anesthésiée.

Christine Angot décrit parfaitement ce sentiment de culpabilité, l'impression d'avoir une part de responsabilité, qu'elle aurait pu changer le cours des choses. le plus terrible dans ce récit c'est cette déchéance du corps, de l'esprit, une perdition de fin de vie. Elle n'arrive plus à vivre, perd quinze kilos, abandonne ses études. Couche de-ci de-là.

Si Christine Angot au fil de ses romans revient encore et toujours sur cet inceste que son père lui a fait subir, n'est-ce pas le signe d'un traumatisme qui ne peut s'effacer ? Une lecture qui a été très difficile pour moi, étouffante.
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Qu'on l'aime ou qu'on la déteste, Christine Angot est une personnalité du monde littéraire francais qui ne laisse personne indifférent.

Pour cette rentrée littéraire de 2021, elle est revenue avec un roman fort, miroir d'Un Amour impossible,qui aborde l'inceste en creusant le point de vue de l'enfant puis de l'adolescente et de la jeune femme victime de son père.

Nul ne l'ignore: plusieurs de ses livres avant celu ci ont traité de la relation incestuelle que lui a fait subir son père.

Le Voyage dans l'Est pourrait donner l'impression d'une redite puisqu'il raconte à nouveau cette relation : comment à plusieurs étapes de sa vie, son père qu'elle n'a connu que lorsqu'elle avait 13 ans, lui a impose des relations sexuelles

Mais eu lieu de ressasser, elle creuse les zones d'ombre de ces périodes et de ce traumatisme pour tenter de mieux comprendre les réactions ou plutot l'absence de réaction de ses proches et sonder les fondements de cette blessure si intime et si profonde.. Tout cela est raconté d'un très neutre, sans aspirités, et comme à son habitude, reconnaissable entre tous.

Christine Angot use de phrases courtes et nominales, d'adjectifs apposés et d'une plume aiguisée, affûtée, percutante qui donne au texte un rythme qui le rend singulier.

De livre en livre, Angot, femme blessée à vie ,n'a jamais dépassé le traumatisme que son père lui a fait vivre Elle livre ici le récit d'une domination physique et mentale qui s'appelle l'inceste et qui détruit tout.
Aussi inconfortable soit il, ce texte, comme tous les autres qu'elle a écrit sur ce sujet, est vraiment indispensable.
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Ce livre clôt, en ce qui me concerne, la trilogie commencée avec « Une semaine de vacances » et poursuivie avec « Un amour impossible ».
On y retrouve, placés sous une focale différente, nombre des faits relatés dans ses deux précédents romans, avec en leur coeur, l'inceste. de nouvelles touches sont apportées au tableau initié des années auparavant, le portrait psychique de l'autrice-narratrice prend forme sous nos yeux, se précisant, s'approfondissant sans cesse. On peut, selon son humeur, trouver ce travail passionnant ou terriblement lassant. J'oscille pour ma part entre les deux attitudes.
Nous entrons dans l'histoire au moment où Christine a treize ans, à l'âge où son père, sur l'insistance de sa mère, s'introduit dans sa vie. La petite fille éprouve une joie éperdue à l'idée de le rencontrer, d'exister enfin aux yeux de ce père tant admiré, s'accroche à la perspective de s'en faire aimer. Hélas, presque simultanément à leurs retrouvailles se met en branle la mécanique implacable de l'inceste. L'enfant s'y soumet, écartelée entre l'intarissable besoin d'être aimée, reconnue par son père comme sa fille au même titre que ses autres enfants, et l'absolue nécessité de protéger son intégrité psychique. Elle espère, toujours et encore, avant chaque rencontre, que ses relations avec son père vont prendre un tour normal et filial. Elle se rassure : Non, elle n'est pas en train de bousiller sa vie et d'hypothéquer son avenir. Ce faisant, de rencontre en rencontre, de renoncement en renoncement, elle assiste, impuissante, à son anéantissement.
Le roman navigue entre narration du vécu et analyses de ce qui a été vécu, de ses conséquences sur la vie psychique, amoureuse, sexuelle de la narratrice. Si j'y ai retrouvé l'indéniable courage et l'extrême lucidité avec lesquels Christine Angot aborde ce trou noir qu'est l'inceste, je n'ai pas été pleinement convaincue par ce livre. Environ aux deux tiers du roman, l'on quitte la narration pour une transposition du journal intime tenu par l'autrice alors qu'elle avait vingt-huit ans. Des phrases courtes dans un style télégraphique, ordinaires et descriptives couchées à l'état brut sur le papier se succèdent dans un rythme monotone. Je me suis dit : « Si le livre continue comme ça jusqu'au bout, j'abandonne. » Heureusement, la narration reprend au bout de quelques pages, et le dernier tiers du livre est particulièrement bouleversant. On y perçoit la solitude d'une femme ayant vécu une expérience indicible qu'inlassablement, sans jamais désespérer des ressources du langage, elle cherche à transmettre, à donner à voir, à donner à ressentir et à comprendre.
Et même si, à mes yeux, elle n'y parvient pas d'une façon aussi magistrale dans ce roman-ci qu'avec « Une semaine de vacances », il mérite vraiment de s'y attarder.
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Avant de lire le Voyage dans l'Est, je connaissais Christine Angot, bien sûr, le personnage médiatique, mais pas l'écrivaine.  L'aurais-je lu si elle n'avait pas remporté le Prix Médicis général 2021… ?  le thème récurrent de ses romans - l'inceste -, en est un qui, bien qu'absolument nécessaire, bouleverse, indigne, et amène là où on n'a pas toujours envie d'aller...  Nul divertissement ici.  Pas non plus d'effets littéraires, des phrases simples, qui vont droit au but, et qui construisent un témoignage, la mémoire cherchant à se reconstituer.  Et surtout une jeune fille en quête de l'amour et de la reconnaissance d'un père, qui ne la lui accordera jamais.  Elle décrit la dissociation, les proches qui regardent à côté, la perversion de l'agresseur - « - Je n'ai jamais fait autre chose que ce que tu souhaitais. »  Ce livre ne me mènera pas vers ses écrits précédents, ce qui ne m'empêche pas d'être contente d'avoir fait sa découverte.
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Une lecture perturbante.
Je n'avais jamais lu Christine Angot. je connaissais simplement la personnalité qu'on peut croiser sur les plateaux télé. Personnalité avec laquelle j'ai un peu de mal d'ailleurs. Mais bon, pas plus d'idées reçues que ça en commençant ma lecture.
Ma première impression est sur la lecture audio, vu que je l'ai écouté en audio. le texte est lu par l'autrice. Honnêtement, je préfère quand la lecture est faite par un acteur ou une actrice. Il y a beaucoup de mécanique, de hachure dans la lecture de Christine Angot. cela manque de liant. On a l'impression que chaque phrase est à la fois le début et la fin du roman. Sauf la dernière phrase, je n'avais d'ailleurs pas compris que c'était fini, tant le ton ne l'indique pas. Il manque de chaleur, il y a trop de distanciation dans cette lecture. Mais, là j'écoute et oui, cette distanciation est absolument nécessaire. Elle lit sa propre histoire, victime d'inceste. Comment cela serait possible si elle ne mettait pas une distance, absolument salutaire ? Oui, sa lecture était presque clinique. Mais au final, une lecture plus incarnée de sa part aurait été encore plus dérangeante pour moi, lectrice.
J'étais révulsée par l'inaction de tous. ce père viole sa fille, quasiment au nez et à la barbe de tout le monde, et il n'y a pas plus de réaction que ça. Cela étonne parfois, mais pas vraiment de choc. Bien sûr qu'elle même est sous son emprise : c'est son père, il la maltraite depuis son adolescence, ses repères ne ressemblent plus à rien. Mais sa mère, son homme, sa belle-mère, tous les adultes ne semblent pas plus bouleversés que ça par l'info. En tout cas c'est l'impression que j'ai à la lecture.
Un malaise permanent m'a poursuivi tout le long de la lecture. Je suis contente de l'avoir écouté, mais je ne suis pas certaine de replonger dans un Angot prochainement. Trop de réel pour moi ici.
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Christine Angot a besoin de dire et merci ! Rien à ajouter, elle l'a très bien fait.

Un géniteur incestueux, abuseur et violeur et toute la détresse d'une fille qui cherchait un père

Un livre qui se lit avec peine, il y a du sale, tout est sale… Mais dans tout cette saleté il y a une fille qui se bat et maintenant elle prend la parole.
Lien : https://www.noid.ch/le-voyag..
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Une première partie sur les viols subis par Christine Angot par son père, de l'âge de 13 ans à l'âge de 26 ans.
Partie crue, explicite, qui oscille entre le mauvais film de cul et l'horreur de l'inceste.

Une deuxième partie qui situe l'inceste dans son déni sociétal et dans sa domination de l'homme sur l'enfant et la femme.

Le style est de l'ordre du “non style”: les phrases sont courtes et efficaces.

La première partie est extrêmement dérangeante, l'inceste bien sûr, mais surtout la façon de le raconter.

La seconde partie est très intéressante voire indispensable.

Les personnes ayant subi un viol ou connu l'inceste, passez votre chemin.
Les autres, lisez-le pour comprendre, ou encore mieux comprendre.

J'espère que Christine Angot passera à autre chose que ce thème. Écrire et écrire dessus ne fait que remuer le couteau dans une plaie béante.
Elle fait partie des voix qui se sont toujours élevées sur le sujet. C'est louable, mais vu les attaques et la médiocrité de notre société, peut-elle panser ses plaies? Peut-elle s'estimer?

Je lui souhaite, avec toute la tendresse dont je suis capable, de trouver la paix, l'amour, et l'amour de soi.
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Ma première impression est qu'il y a des redites puisque Christine Angot nous parle à nouveau de l'inceste qu'elle a subi, mais elle ne ressasse pas vraiment, le but de ce livre est très différent de celui d'«Une semaine de vacances» que personnellement je préfère. Ici elle creuse, elle analyse, tente de comprendre les réactions des autres, de retrouver la chronologie de ce qui s'est passé, cela donne l'impression de quelque chose de peu construit, mais elle nous implique aussi quand elle s'engage au début à essayer de retrouver la vérité, de trier ses souvenirs et les remettre en ordre. Elle aborde la période de sa vie d'adulte. Cela ressemble, par rapport aux autres ouvrages que j'ai lu d'elle, à un canevas, un brouillon. Contrairement à la narration froide d'Une semaine de vacances, on sent la narratrice tourmentée. Elle aborde beaucoup plus les commentaires et attitudes qui ont suivi les révélations de l'inceste auprès de différentes personnes. Elle explique les différentes stratégies de l'enfant qu'elle était pour supporter, survivre, j'ai presque envie de dire pour surnager. Je connaissais déjà les réactions de sa mère, les réactions de son mari ne sont guère plus glorieuses. Les réactions des tiers n'aident guère non plus. Peut-on encore parler d'inceste après la majorité ? Il n'y a guère que la police pour le reconnaître, même si elle informe que les suites judiciaires sont difficiles, faute de preuves et de témoignages. le personnage du père reste égal à lui-même, continuant quand elle est adulte, mariée, à lui dénier tout droit à un amour paternel, jouant sur le chantage affectif et lui déniant les droits les plus simples de ses autres enfants (la scène des courses et du compte Angot est remarquable). Comme l'auteur analyse ce qu'elle a vécu, il y a des phrases remarquablement fortes et percutantes, plus que dans les livres précédents, mais je vais me répéter, ce monsieur n'est qu'un minable et méprisable manipulateur pervers. D'un point de vue littéraire je préfère «Une semaine de vacances» mais sans l'ombre d'un doute les deux livres sont des livres nécessaires.
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