Né d'une mortelle et d'un démon, le trompeur Merlin a enchanté le monde avant de se laisser piéger par les mirages de l'amour. Trompé, enchanté, le voici à son tour, et son corps prisonnier du tombeau où fleurit l'aubépine, où la belle Viviane veille et savoure sa victoire.
Des quatre coins de la forêt, des quatre coins du monde et des replis du temps, mille créatures se rejoignent, les druides et les sphinx, les monstres et les bêtes, les sages, les fous, les devins, les héros, cherchant celui qui ne peut plus être trouvé mais dont la voix perdure pourtant à la lisière du monde. Car Merlin, demi démon, pourrira sans mourir vraiment.
Etrange texte que voilà, poétique, baroque et vénéneux, où les voix les plus inattendues se mêlent, s'égarent et se répondent. Un texte plein de symboles, de visions hallucinées, de bizarreries, plein d'ingrédients que j'aime et par lequel j'ai pourtant eu bien du mal à me laisser captiver malgré le pouvoir de fascination indéniable de certains passages. J'ai buté sur trop de choses, décalage culturel, perplexité face à certaines allusions, incapacité à laisser aller sans comprendre... et même sur la langue, bien moins enchanteresse que je l'aurais voulue. Dommage.
Cela reste une indéniable curiosité, que je ne suis pas mécontente d'avoir dans ma bibliothèque et à laquelle j'essaierai de revenir en de meilleures occasions.
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