On m'a dit le plus grand bien des romans de
Nathacha Appanah.
Je me faisais donc une joie de la découvrir à travers ce récit autobiographique.
Il est incontestable qu'elle sait écrire. Même pour parler de sa vie, de sa famille, sa plume est belle et poétique.
Le contenu de l'ouvrage me semble cependant incomplet. J'aurais aimé en apprendre davantage sur ces diverses générations.
Je suppose qu'elle-même n'en sait pas plus et a rassemblé ici l'ensemble des informations dont elle dispose, d'où ce titre de mémoire « délavée », incomplète.
J'imagine que ce livre est un bon complément à qui connaît déjà « l'autrice » par le biais de ses romans.
Pour moi, qui ne la connaissait pas, ce livre est trop léger. Léger par sa taille (150 pages entrecoupées de photos qui n'apportent rien au récit) et qui, malgré sa finesse, présente plusieurs répétitions. Léger par ce qu'il raconte, par le manque de sources historiques, de mise en contexte, de qui est
Nathacha Appanah.
Elle dévoile des souvenirs intimes de ses ancêtres, de moments passés avec eux, mis sur le papier car ils lui importent, mais on ne sait jamais vraiment qui est cette narratrice qui dévoile son intimité sans le reste.