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3,73

sur 650 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Triangle familial, chez des gens un peu à la marge .

Eliette est une petite fille très belle et qui chante merveilleusement bien. Elle est la poupée parfaite, belle et docile de ses parents. Ils l'exhibent sur des scènes lors de spectacles de fin d'année à l'usine du père et autres …
Mais elle étouffe, un jour de colère elle deviendra Phénix…
(elle va vouloir s'approprier son propre corps pas tel que celui que ses parents ont voulu en faire, une lolita, elle va se tatouer…)

Plus tard il y aura Paloma (colombe) et Loup ses deux enfants aux prénoms talismans.
Loup comme l'animal dit sa mère, Loup est un petit garçon différent . A 17 ans il en parait 12. Loup va faire une bêtise. Il se retrouve dans une prison pour mineur.(Je ne dévoile rien on le sait au départ)

Paloma jeune fille prendra ses distances et Lou un jour voudra aller retrouver sa soeur, ce qui provoquera le drame.

C'est l'histoire d'une mère qui ne parvient pas a être mère,
L'histoire de trois personnages en quête d'amour mais qui sont toujours empêchés, qui se ratent. Qui ne savent pas exprimer l'amour, les sentiments. Tout est froid, distant, maladroit ,silence
Phénix cette mère à la fois magnifique et effrayante aime ses enfants, mais elle s'y prend mal. Elle veut les élever à l'inverse de ce qu'on fait ses parents mais elle en devient dure, froide, distante, son silence dévient une sorte de violence. Elle ne maltraite pas ses enfants elle les aime à distance, de façon bancale, maladroite. Elle n'a pas les codes !
Ce n'est pas un livre sur l'enfance et l'adolescence malmenés, mais c'est un roman sur l'amour, sur la maladresse dans la manifestation de l'amour et des sentiments. Sur l'empêchement à l'expression de tout cela. Comment aimer, comment être mère ? Chacun a sa vérité.
Aime t-on ses enfants comme ils auraient souhaités qu'on les aime ?

C'est un livre sur les mots, ceux que la mère ne dit pas, ne peut pas ou ne sait pas dire …
Sur le pouvoir des mots, ceux que Loup va inventer, dire… Lou, l'enfant poète , l'enfant différent regarde les autres, les choses à distance, à côté.
Il regarde cette mère très belle comme une lumière inaccessible, une beauté froide, inatteignable qui la met à distance.
A travers les mots, ses mots à lui, sa poésie, il cherche le sens caché des choses pour trouver peut être le vrai sens de sa vie.
Roman sur la colère, emprunt de pudeur . Sur la liberté. (Verlaine)

Narration éclatée ou chacun va dire sa vérité émotionnelle du moment présent.
Magnifique.Délicat .Poétique

Lou l'enfant poète fait référence à Verlaine et a son poème le ciel par dessus le toit, écrit en prison ; une autre beauté qui permet de se sentir moins enfermé !

Scène extraordinaire d'accouchement.
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Quel livre magique, doux et plein d'espoir dans une famille déchirée et sujette aux drames. Les membres qui la composent sont terriblement attachants par leurs failles respectives. Une famille cassée, boiteuse, mais soudée, même s'il n'en parait rien …

L'autrice dépeint cette famille pleine d'humanité, d'amour, d'espérance. C'est un livre qui bouleverse car c'est un bijou qui brille par sa poésie, précieuse. Une fleur au milieu de la sècheresse. Beaucoup de beauté qui côtoie la noirceur de la vie.

C'est un livre unique, de ceux que l'on n'oublie pas … Marquant et déchirant.
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Très peu de pages mais une telle puissance. Pour dire la famille, l'amour, la difficulté à trouver sa place.
Ce livre est beau, comme doit l'être Phoenix, un des personnage principal, brut mais impressionnant. Et beau donc.
Et ce langage de Loup, si plein de poésie.
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"Le ciel par-dessus le toit" est un court récit poignant qui nous plonge au coeur des tourments d'une famille à la dérive. le roman s'ouvre sur le périple de Loup, qui traverse le pays pour retrouver sa soeur aînée, Paloma, qu'il n'a pas vue depuis dix ans. Cependant, son périple se transforme en tragédie lorsqu'il cause un accident en conduisant sans permis à contre-sens. Ce drame force Phénix, sa mère, à replonger dans son propre passé douloureux, révélant ainsi des cicatrices mal refermées. L'histoire se déroule alors en alternant entre les mémoires des trois protagonistes, offrant au lecteur une immersion profonde dans leurs pensées et émotions.

Ce court roman est porté par une plume à la fois douce, sensible, poétique et puissante. Nathacha Appanah explore les non-dits, le silence et la douleur étouffée qui habitent les membres de cette famille en crise. À travers l'obscurité de l'emprisonnement et des souvenirs douloureux, l'autrice cherche une lueur, une ouverture vers la compréhension et la réconciliation.

En dépit de sa brièveté, j'ai été profondément touchée par la beauté tragique de ce roman.
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Un roman qui peut étonner certains habitués de Natacha Appanah, par son style et son contenu tout particuliers.
C'est qu'elle a voulu transcender l'histoire elle-même, tout empreinte de tragédie et d'incompréhension, on pourrait presque dire de bêtise...
C'est un roman très dense, très lourd parce qu'il porte justement le poids d'une famille « qui a mal tourné. »
Alors que tout semblait bien partir, mais le Destin met toujours son bâton dans la roue de... la Fortune.
Le titre évocateur filera la métaphore tout au long du récit.
Le jeune garçon trouvera refuge dans la poésie, tel Verlaine qui écrivit ses vers en prison lui aussi.
Personnellement la figure de la mère et les interrogations qu'elle entraîne en sa personne et à sa suite m'ont fait réfléchir sur les différentes destinées propres à chaque personne.
Ne sachant comment exprimer son amour et sa détresse, blessée et muette, elle demeure énigmatique et sa froide lumière paradoxalement jette une lueur d'espoir et d'humanité dans ces pages sombres et vibrantes à la fois.
Un court roman qui ne peut se lire en une seule fois et qui prend, à chaque nouvelle lecture, des couleurs et des intensités différentes.
Le ciel par dessus le toit est une réflexion sur la vie où tout se transforme, par la grâce interne de l'écriture et de chaque personnage.
Ombre et lumière à la fois, ils sont la Poésie personnifiée qui trace son chemin sur la morne prose de l'existence. Et qui sortent vainqueurs d'un enfer qui ne les enferme pas mais les délivre d'un mal inique et ridicule.
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Loup est un jeune homme de dix-sept ans. On entre dans le vif du sujet avec lui. Tout d'abord, on découvre un poème qu'il écrit derrière les barreaux.
On comprend qu'il est particulier, hors-norme et qu'il doit être incarcéré après un acte répréhensible, on ne sait pas encore lequel.

On remonte alors le fil de l'histoire avec sa mère Phénix, qui est en réalité Eliette, mais ça, c'était dans une autre vie qu'elle a fui. Phénix est droite, ne flanche plus, ne montre pas ses sentiments et son affection à ses enfants, car il y a aussi Paloma, l'aînée effacée.

Eliette a souffert enfant d'être belle, d'être une poupée, d'être embrassée de force et a fini par tout détruire. Plus tard, elle est partie, s'est construit une vie, a eu deux enfants, de pères différents. Et le cadet, Loup, a des crises d'angoisse depuis tout petit. Sa soeur a fui le foyer à dix-sept ans devant la froideur de sa mère en promettant à son frère de revenir vite le chercher... Loup a craqué un jour. Il a pris la voiture, sans permis, pour rejoindre Paloma. C'est donc à ce moment-là que l'incident est arrivé ainsi que l'arrestation. Vont-ils enfin pouvoir renouer, extraire leurs démons pour mieux se retrouver ?

Ce roman est lumineux, écrit dans une langue brute qui dit la souffrance et la difficulté de se construire.
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Pour ceux qui aiment garder espoir même quand ils sont au plus bas, alors ce livre est fait pour vous, surtout avec la très belle plume de Nathacha Appanah, qui nous montre que tout est possible ! Avec cet ouvrage, vous pourrez encore plus croire en vos rêves.
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J'ai beaucoup apprécié ce livre car il m'a permis de comprendre que tout est possible, il suffit juste d'y croire. C'est une magnifique lecture qui permet de garder espoir pour nos rêves. La plume de l'autrice est fine et bien rédigée. J'ai adoré dévoré ce livre.
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Un frère et une soeur sont séparés jusqu'au jour où Loup, alors adolescent, décide de prendre la voiture de sa mère pour retrouver sa grande soeur Paloma devenue bibliothécaire et qu'il n'a plus vue depuis des années. Depuis une dispute entre sa mère et sa soeur. Les choses vont se compliquer pour Loup, sans permis, lorsqu'il a un accident en prenant une route en sens inverse. L'adolescent s'en sort et est emmené en détention. Il se retrouve incarcéré dans le quartier des mineurs d'une maison d'arrêt.

La langue de Nathacha Appanah est d'une justesse rare et est toujours emprunte d'une poésie bien à elle. Les images et les songes se mêlent à la réalité sans perdre le lecteur. On retourne dans le passé de la mère de Loup, mais aussi dans celui de sa soeur. Et on comprend petit à petit la situation familiale. Les histoires qui font que la mère, Phénix, est si froide et distante avec ses enfants. Les histoires qui font que Loup son fils se sent souvent en insécurité et fait parfois des crises ou encore les raisons du départ de la grande soeur Paloma. La romancière détricote les relations entre la mère et ses enfants et tout ressurgit avec l'incarcération de Loup au début livre, tout un passé douloureux.

De nombreuses questions en sous texte nous parviennent sans jamais obtenir une réponse sans nuance. Comment éduquer ses enfants sans marques d'amour ? Quelles formes les violences peuvent recouvrir dans une éducation ? Quel regard portons nous sur les enfants marginalisés, sur les enfants que l'on perçoit différents ? Et pour quelles conséquences ? J'ai été emporté dès les premières lignes de ce roman qui interpelle par sa langue et par ses thèmes, sans jamais en faire trop.

Extraits : "Parfois, on aimerait savoir, n'est-ce pas, la nature exacte des paroles : leur poids sur les âmes, leur action insidieuse sur les pensées, leur durée de vie, si elles sucrent ou rendent amers les coeurs. Iront-elles se loger quelque part dans le cerveau et un jour, on ne sait ni pourquoi ni comment, réapparaître ? Auront-elles un effet immédiat et déclencher colère, tristesse, stupeur ? Seront-elles incomprises, confuses ?"

" [...] et ce soir, pour elle aussi, il n'y a que l'illusion de la fuite du monde et de soi qui lui reste."
Lien : https://lesmafieuses.wordpre..
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Ce livre est une émotion. J'avais le souffle coupé du début à la fin, tant il tapait juste. le récit de l'enfance de la mère étonne et interroge sur les liens qu'elle a mis faire ensuite avec sa propre maternité. Lou est décrit comme vibrant à chaque instant, temps, courant, maman. Paloma, comme l'oiseau s'est envolée d'une atmosphère familiale asphyxiante. C'est le premier livre que je lis d'Appanah, et je veux lire tout ce qu'elle a écrit maintenant. Il m'a touché autant que L'étranger de Camus, dans cette justesse au moment de conter un être qui dévie du chemin que la société avait tracé pour lui.
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