Ernest est écrivain, a une relation difficile à ses parents et le roman commence alors qu'il fête ses 70 ans.
Il se pose beaucoup de question sur son histoire d'ancien communiste, sur une identité juive qu'il semble avoir du mal à assumer.
Iréna est une femme de 33 ans qui lui redonne un peu le goût à la vie par ses attitudes pleines calme, ses petits plats, ses attentions.
A mon sens ce roman échoue dans son but aller vers une forme de sagesse de compréhension limite mystique par une épure.
A l'image d'Ernest l'écrivain passe son temps "à côté" en deça de l'émotion dans quelque chose de très attendu, stéréotypé, faible, manquant de sève, d'élan et de qualité d'écriture.
En découle une vision de la foi assez basique, pauvre et un côté naïf mais où on attends que ça parte et ça ne part jamais.
Très faible à mon sens.
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Magnifique histoire d'amour (ou d'amitié tendre, le roman est volontairement ambigu sur la nature de cette relation) entre Ernest, un vieil homme au soir de sa vie qui essaie désespérément d'écrire sur son passé, et Iréna, une jeune femme à son service. La présence d'Iréna va permettre à Ernest de se réconcilier avec son passé et l'héritage juif qu'il a délaissé et de retrouver l'inspiration pour écrire. C'est un livre profond dont se dégage une immense délicatesse et une immense tendresse et qui m'a donné très envie de continuer à découvrir l'oeuvre de cet immense écrivain israélien.
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