Pas de doute, l'écriture et la traduction sont belles. Pas de doute sur l'intensité de l'expérience vécue, personnelle et guère « partageable », d'Erwin-Aharon, rescapé des camps de la mort et qui exprime longtemps son choc post-traumatique par un besoin de sommeil profond qui entrecoupe son passage de Naples en Israël.
Mais je me suis ennuyé. Guère ému, je n'ai accroché aux allers-retours passé/présent.. La naissance conflictuelle du futur Etat d'Israël, l'embrigadement et l'expression armée du sionisme n'ont pas non plus réussi à me faire aller au-delà de la moitié de cette autobiographie. Un vrai regret qu'il conviendra peut-être de surmonter par un autre ouvrage.
Commenter  J’apprécie         20