Le plus mauvais livre que j'ai pu lire traitant de Disneyland Paris. Sans compter le nombre d'information erronées !
Commenter  J’apprécie         01
Phantom manor est l'une des attractions qui permet de faire passer le message en douceur. Ce vieux manoir est tout ce qui reste aujourd'hui d'une famille de chercheurs d'or. Les autres habitants qui ont fait fortune sont partis beaucoup plus à l'Ouest. On dit que c'est le seul lieu où les cast-members ne doivent pas sourire. La scène illustre ce qui arrive aux perdants, à tous ceux qui restent sur place, aux "losers" incapables de s'enrichir et de suivre les "winners". On pourrait aisément remplacer les fantômes des chercheurs d'or morts à la tâche ou qui ont tout perdu par ceux des salariés de Moulinex, des chômeurs de longue durée, des plus de 50 ans ou des jeunes sans expérience.
Le visiteur l'ignore mais il pénètre, ici, au cœur de l'idéologie américaine. La frontière est le nom donné par les colons à la limite des terres habitées : elle fait de la conquête de l'Ouest le socle de l'idéologie américaine. Ce thème de la frontière a été analysé, dès le 19e siècle, par Frederick Turner. Il reste impossible de comprendre les Etats-Unis sans l'évoquer. Cette mystique nourrit d'autres thèmes comme celui d'un ouest vierge. Ces terres vides n'existent bien sûr que dans l'imaginaire américain car elles étaient en réalité peuplée par des centaines de communautés indiennes.
Les chercheurs américains ont établi, depuis longtemps, que certains grand colons étatsuniens ont volontairement propagé les virus de la variole et de la rougeole, au sein de la communautés indiennes, en leur distribuant, par exemple, des vêtements ou des couvertures contaminées. La propagation de ces épidémies européennes a permis de les exterminer.
Disneyland annonce dans son économie les angoisses de notre société. Il n'est pas plus conçu pour des enfants qu'il ne l'était de vivant de Walt. Il est un univers pour des adultes qui ont mal grandi, qui n'ont pas su -ou pas pu- trouver un nouvel équilibre.
Les Matins de France Culture reçoivent Brigitte Gothière, co-fondatrice de l?association de défense des animaux L214 et co-auteure de ?La face cachée de nos assiettes?, et Paul Ariès, politologue spécialiste de l'alimentation qui a écrit "Lettre ouverte aux mangeurs de viandes qui souhaitent le rester sans culpabiliser".
Pour en savoir plus : https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins/peut-continuer-de-manger-les-animaux
Abonnez-vous pour retrouver toutes nos vidéos : https://www.youtube.com/channel/UCd5DKToXYTKAQ6khzewww2g/?sub_confirmation=1
Et retrouvez-nous sur...
Facebook : https://fr-fr.facebook.com/franceculture
Twitter : https://twitter.com/franceculture
Instagram : https://www.instagram.com/franceculture/
+ Lire la suite