Marie-Paul ArmandLa Courée tome 3 sur 3
/5 101 notes
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Résumé :
Benoît, le fils de Louis, réalise son rêve d'enfant. Il rejoint la grande famille des cheminots et conduit la Pacific 231, locomotive légendaire, véritable monstre d'acier.
Mais le monde perd son équilibre précaire.
La crise économique se durcit. Le nazisme monte. La guerre éclate. Les années noires commencent : après l'exode et la débâcle, l'Occupation et ses cohortes d'horreur... Courageusement, Benoît, Louise et son mari résistent à l'ennemi... >Voir plus
Mais le monde perd son équilibre précaire.
La crise économique se durcit. Le nazisme monte. La guerre éclate. Les années noires commencent : après l'exode et la débâcle, l'Occupation et ses cohortes d'horreur... Courageusement, Benoît, Louise et son mari résistent à l'ennemi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6)
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Louise nous raconte le combat des cheminots résistants à travers l'histoire de Benoît.
La 2de GM et les horreurs qu elle propage. On vit au rythme des personnages pris dans la tourmente. Il y aura ceux qui disparaîtront tragiquement mais les âmes fortes se redresse et poursuivent dignement leur route pour triompher de l envahisseur
Louise nous raconte le combat des cheminots résistants à travers l'histoire de Benoît.
J'ai retrouvé avec plaisir les personnages de "La Courée". Ils pourraient me manquer, tellement attachants. Merci à Marie-Paul Armand pour ses récits passionnants.
J'ai retrouvé avec plaisir les personnages de "La Courée". Ils pourraient me manquer, tellement attachants. Merci à Marie-Paul Armand pour ses récits passionnants.
tres bon livre !! une bonne saga familiale, il faut lire les trois tomes !!
Une merveilleuse serie , super histoire d'une famille sur plusieurs générations .
Citations et extraits (6)
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Un souvenir gênant revenait parfois me troubler, mais je ne lui permettais pas de s'inscruster. Je le repoussais avec force. Mon subconscient prenait alors sa revanche et il m'arrivait de revivre, en rêve, cet instant où j'avais cédé à Honoré comme une femme facile. Je me réveillais le rouge au front et la honte dans le cœur. Il me fallait plusieurs jours, ensuite, pour chasser le sentiment de culpabilité que je ressentais.
Mon mariage a été ce qu'on appelle un mariage de convenances. Mes parents m'ont fait épouser Roger. Je ne l'aimais pas, pas plus qu'il ne m'aimait. Si j'avais été amoureuse de quelqu'un d'autre, j'aurais protesté, refusé. Comme ce n'était pas le cas, je me suis dit : « Lui ou un autre, c'est pareil. »
Il est différent des autres... Les autres, ils me regardent en pensant à une seule chose, et vous savez laquelle. Lui, il est pur. Quand il me regarde, je me sens meilleure...
En les voyant se poursuivre dans la cour et pousser des cris de joie, je me disais que leurs rires chassaient la tristesse et la peur que nous avions connues dans cette maison au cours des années de guerre. Et c'était bien ainsi. Leur jeunesse nous entraînait vers l'avenir, et repoussait loin dans le passé les souvenirs douloureux.
Par coquetterie, je suppose, pour qu'il continue à voir en moi une femme attirante. Je ne voulais pas de sa pitié. Je me faisais belle chaque fois que j'allais le rencontrer, mon cœur battait comme s'il s'agissait de mon premier rendez-vous. Je vivais dans l'espoir d'un regard, d'un sourire. Je ne demandais rien de plus. Je n'ai rien fait de mal. Je ne voulais que le voir.
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