Sara Lone, tome 3 : Sniper Lady

Cette BD d'aventure met en avant une jeune femme dans l'Amérique de 1962.

Sara Lone après avoir sauvé la pêcherie paternelle retombe sous le contrôle de l'agent spécial Vandoorne. Ses supérieurs imaginent une série de faux attentats imputables aux Cubains, pour déclencher une guerre contre Castro. Mais les frères Kennedy mettent leur veto à ce projet délirant. Ce qui ne va pas empêcher les services secrets de mener des actions tordues sur le sol cubain, avec la participation, malgré elle, de Sara Lone, tireuse d'élite.

Ce tome détaille les relations compliquées entre les Kennedy, parvenus au pouvoir en ce début des années soixante, et un complexe militaro-industriel qui veut se débarrasser du danger du communisme cubain. L'occasion de revoir une époque, marquée par la crise des missiles pointés sur le sol américain.
Après un début un peu compliqué, la suite du récit est efficace, et bien servie par le dessin de David Morancho. Un peu d'action, une période bien revisitée : pas mal du tout ce tome.

Ce tome est pour moi, le plus complet depuis le début de la série. Actions, pertes, moments de l'Histoire renforcent l'intérêt pour cette courte série sur cet agent secret, sexy, forte et redoutable. Celle-ci a bien changé depuis le début et je n'ai qu'une hâte.. c'est d'aller jusqu'à ce terrible événement Kennedy.

Cet opus garde les mêmes ingrédients que les 2 précédents tome : de beaux dessins et un scénario bien ficelé.
Sara est maintenant manipulé par Janus, qui veut l'utiliser pour des missions très secrètes. Heureusement, la partie le plus vicieuse de ces missions va tomber à l'eau : ne restera que la mission consistant à exfiltrer un Cubain très important....
C'est vraiment bien fait, mais il manque une pointe d'originalité.

Une très bonne série dont le niveau ne cesse de progresser graphiquement, ça fourmille de détails et la mise en couleur enrichie l'ensemble.
l'ambiance est parfaitement retranscrite, le scénario est prenant, bien documenté et sans ennui du début à la fin.
hâte de lire la conclusion dans le T4.

Petit bémol avec le retour en masse des mots anglais dans le texte (défaut pourtant partiellement corrigé dans le T2) qui n'apportent pas grand chose à mon sens (si c'est l'immersion qui est recherchée c'est l'effet inverse sur moi).