La petite boutique japonaise

Histoire légère, simple, facile à lire,
- Avec un ton aérien et humoristique
- Une écriture et un vocabulaire modernes

Nous y trouvons une introspection critique déroulée par chacun de nos héros,
- Au cours de leurs voyages/parcours initiatiques
- Et une autocritique comique, parfois même mystique
Un Présent oppressant durant le premier tiers du roman,
- Alterné alors avec du Passé, nécessité pour appréhender le contexte et les acteurs
- Et tout au long du roman une alternance entre nos deux personnages
- Deux originaux qui vont au bout de leurs choix, dans les moindres détails même !

Et surtout, une présentation riche de la culture japonaise et de ses illustrations BD ou filmiques

Au final, une histoire plaisante à lire,
- Malgré un rythme globalement lent (avec parfois quelques soubresauts)
- Avec des chapitres cours, qui brisent toute la lenteur, du temps qui passe, de la réflexion et de l'action

Une histoire riche en rebondissements, une intrigue et des personnages profonds. Ce livre est très agréable et intéressant. le style est très fluide et très beau. C'est bien écrit et structuré. l'histoire est bien cadencée.
J'ai beaucoup aimé.
Et cela m a amenée à certaines réflexions sur les différences, la manière et le besoin d affirmation de chacun d entre nous, les jugements portés par la société si hâtivement. le sentiment amoureux aussi et la place du couple.
Très belle découverte et surprise.

J'aime beaucoup les livres qui parlent de cette culture très spécifique des pays. Ce livre vous fait voyagé avec juste ce qu'il faut d'humour ..de poésie et d'amour.

Une bien jolie découverte que cette "petite boutique japonaise" de la rive gauche!
Poétique et attendrissant, parfois drôle ou émouvant, le livre raconte l'improbable histoire d'amour entre Pamela, une jeune francilienne devenue geisha et gérante d'une petite boutique de bonzais, et Thad, un breton fasciné par le monde des samouraïs et des moines chaolin, et dont le héros est "petit scarabée", de la série Kung Fu.
Le coup de foudre est immédiat, la rupture n'en est que plus brutale. Entre introspection et exploration, chacun fera le voyage au plus profond de soi et à l'autre bout du monde pour mieux se (re)trouver.
Le tout sur fond de descriptions magnifiques de paysages du soleil levant, délicatesse de moeurs nippones, un pays contradictoire entre respect des tradition et évolution, fascinant mais si difficile à appréhender

Je n'aime pas faire de critiques assassines, je ne commencerai donc pas, d'autant que le début était plutôt prometteur. Je n'ai tout simplement pas accroché à cette histoire qui avait pourtant beaucoup pour me plaire (le japon, l'humour..).
Dommage

Si vous aimez la culture japonaise , en décalé sur la région parisienne, ce roman "feel good" est pour vous!

Je ne suis pas spécialement attirée par le Japon et la culture asiatique en général mais j'apprécie les romans qui eux s'intéressent au Japon. J'aime en apprendre plus sur cette culture à travers mes lectures car la culture et les traditions asiatiques sont très riches, sages, pertinentes et fascinantes. C'est d'ailleurs ce côté fascinant qui est mis en avant dans « La petite boutique japonaise » avec Pamela puisque celle-ci veut devenir geisha alors qu'elle n'est absolument pas japonaise, qu'elle n'a jamais été japonaise et qu'elle n'a pas baigné dans une atmosphère japonaise durant son enfance en banlieue parisienne. Et puis Thad, ce grand breton qui veut devenir samouraï. Ces deux personnages étaient fait pour se rencontrer.

Dans son roman, l'auteure nous emmène dans le Japon de nos jours, avec ce qu'il a de modernité mais aussi ce qu'il a de tradition. Isabelle Artus décrit la vie des geishas avec leur apprentissage, la cérémonie du thé qui est une chose si importante au pays du Soleil Levant. Les samouraïs aussi sont présents. L'auteure a su faire cohabiter avec justesse la très grande modernité de ce pays et l'attachement fort à leurs traditions. C'est une image réaliste du Japon. L'auteure fait également référence aux séries des années 80 où le Japon y était bien présent. Et c'est aussi pour mettre en avant l'importance de la télévision dans nos vies et l'influence qu'elle peut avoir, en bien comme en mal (le prénom Pamela du personnage fait référence à la série Dallas!).

« La petite boutique japonaise » est aussi à un roman sur la connaissance de soi, sur nos choix de vie et sur la faisabilité de nos choix dans notre société actuelle. À travers ses personnages de Pamela et Thad, l'auteure parle de la quête d'identité car au fond, ces deux personnages se cherchent et cette recherche, ils vont devoir la faire seul.

L'écriture d'Isabelle Artus est fluide, avec des notes poétiques quand elle évoque le Japon. J'ai senti un amour pour ce pays qui en fait intrigue beaucoup! Ce roman permet de passer un agréable moment de lecture et donne envie d'en savoir encore plus sur ce pays et sur ses traditions!
Lien : https://unbrindesyboulette.w..

Voilà un livre qui me laisse un peu mitigée.

Il est certes certaines personnes qui s'inventent un personnage en marge de la société dans laquelle ils vivent, probablement plus ou moins influencés par la télévision. Mais le côté exotique de tout ça fait que c'est vraiment un peu beaucoup et que cela reste tellement peu plausible, dans un livre qui lui se prétend très terre à terre...

Et puis, on est transporté dans une autre société : celle du Japon. Difficile de dire si elle est réaliste, mais finalement, c'est en découvrant cette autre société, tellement loin de la notre, que nos deux jeunes, chacun de leur côté, découvrent à quel point ils sont "à côté de la plaque". Quand on voit les choses de loin, on ne les voit pas aussi bien que de près... Et finalement, c'est bien cet aspect là des choses qui fait que le livre, d'un roman tout simple, sans prétention, prend une tournure, à mon avis, intéressante.

Un parfum de douce loufoquerie flotte sur ce livre à travers les obsessions des deux personnages principaux, Pam et Thad. On démarre d'une boutique de bonsaï, pour revenir en banlieue parisienne, à l'ancienne ville de Melun-Sénart, on fait un crochet par la Bretagne et en avant pour le Japon dans la dernière partie ! Eh oui, pas d'autre destination possible pour des personnages dont les livres de chevet sont, pour l'une, Geisha d'Arthur Golden, et pour l'autre La Pierre et le Sabre de Miyamoto Musashi ! Mais pas de panique, d'autres repères culturels plus occidentaux sont présents, tels que Paul-Loup Sulitzer, Richard Chamberlain ou les séries télé Dallas et Kung-Fu (ça peut ne pas vous parler, chacun ses goûts !)...

L'auteure nous sert un abondant vocabulaire exotique et déroule nombre de poncifs et de clichés associés au Japon, tout en s'amusant à les déconstruire (même si la culture japonaise est effectivement plus riche et complexe que les quelques notions évoquées dans ce livre dont il ne faudrait surtout pas se contenter !). Ce jeu, et l'histoire bondissant d'un lieu et d'une époque à l'autre sont plus intéressants que les deux protagonistes, marionnettes cocasses inventées pour l'occasion, au background travaillé mais un peu artificiel. Vraiment des personnages plutôt que des personnes. J'ai beau savoir que souvent la réalité dépasse la fiction, notre petit couple Geisha du 91/Yakusa-Samouraï breton fait tellement exagéré que je n'y crois pas vraiment ; et pourtant j'ai déjà lu des stéréotypes que je trouvais plus vraisemblables... J'ai eu l'impression d'extravagantes petites poupées de papier manipulées par l'auteure ; même Nobu, le colosse japonais ami de Thad m'a semblé inconsistant comme de l'eau ! Puis il y a une certaine déconnexion de la réalité due par exemple au fait que Pamela a très peu à se soucier d'argent... L'histoire elle-même participe un peu à cette impression en ressemblant plus à un conte qu'à un roman... Et la sensualité, pourtant présente, reste discrète et bien élevée, minimisant plus qu'elle n'évoque la passion que sont censés éprouver les deux héros l'un pour l'autre... mais en fait ça ne gêne pas forcément la lecture.

La couverture est jolie, évocatrice sans être platement illustrative. Par contre le résumé est sans relief et comporte même une faute d'orthographe, l'éditeur aurait pu faire plus attention.

Ce livre aimablement farfelu propose du voyage et quelques péripéties tout en laissant des repères rassurants ; sa fin pacifique (un message plein de douceur auquel j'ai été sensible plus qu'à la romance des deux tourtereaux) est tournée comme une pièce de Molière où tout s'arrange à merveille. Et le fait que même si un livre ne change pas le monde, ou qu'un individu ne change pas le monde, un livre peut changer la vie d'un individu ; qui peut poursuivre son modeste rêve à son echelle... je trouve ça sympa aussi comme discours, très « feel good »dans le fond.

Bref si vous avez besoin d'une courte évasion, si vous avez envie d'une petite bulle d'exotisme sans inquiétude ni approfondissement, ce roman facilement lu vous procurera un divertissement idéal.

Un très bon moment
Kyoto et Tokyo au passage ; j'aime