La petite boutique japonaise

La petite boutique japonaise est le premier roman d'Isabelle Artus. Dès le synopsis, j'ai eu un coup de coeur sur cette description de la fascination française pour la culture japonaise. Pam rêve de devenir Geisha et Thad samouraï. Cette passion commune entraîne une jolie histoire d'amour à partir du magasin de bonsaï "La petite boutique japonaise". Cette rencontre va les mener en voyage initiatique au Japon à la recherche de soi. L'auteur utilise les descriptions et l'humour à merveille pour nous embarquer en un seul souffle dans une jolie lecture.

Je remercie Babelio, et les éditions Flammarion de m'avoir permis de lire La petite boutique japonaise, d'Isabelle Artus, et de participer à la rencontre avec l'auteur, mardi 10 mai à Paris.
Pourquoi Pamela, adolescente de la banlieue parisienne, a-t-elle décidé de devenir geisha ?
Pourquoi Jean-Christophe le Kervantec, jeune breton rebaptisé Thad, est-il devenu un homme de main, au pays du soleil levant ?
le Japon exerce une fascination redoutable. Pam et Thad ont succombé à sa culture, ses paysages, et ils se sont peu à peu transformés, se sont créé de toutes pièces une identité à la japonaise.
Leur rencontre dans la petite boutique du quai Malaquais marque un tournant…. Puis Thad s'enfuit au Japon, et Pamela, inconsolable, part le rejoindre.
Je ne suis jamais allée au Japon, et pourtant, comme Pam et Thad, je suis attirée par ce pays depuis longtemps. Si je n'ai eu aucun mal à suivre les aventures de nos deux héros, j'ai aussi apprécié l'humour décalé d'Isabelle Artus.
Il y a bien sûr plusieurs lectures possibles du roman « La petite boutique japonaise », et les lecteurs et lectrices qui ont rencontré l'auteure l'ont bien souligné. Pour ma part, il me semble que chacun porte en lui un peu de Japon ; à mes yeux, vouloir se construire « de bric et de broc » une identité à la japonaise n'a rien d'étrange. Pour autant, la rencontre avec le pays, et sa réalité peut être un véritable choc pour nos deux héros : leur véritable personnalité, leurs sentiments se révèlent au pays de leurs illusions.
Le ton léger, plein d'humour d'Isabelle Artus ne masque pas une réflexion plus approfondie sur tout ce qui nous construit, sur le rôle primordial de l'imaginaire, sur les emprunts que nous pouvons faire à d'autres cultures.. Isabelle Artus insiste également sur le regard différent que nous pouvons et devons porter sur le monde qui nous entoure...

...Seul compte l'instant présent, car lui seul nous appartient, il est inutile de s'inquiéter pour le futur ou de s'attarder sur le passé, il faut le recouvrir. La nature nous apprend que les feuilles sont une bien jolie façon de recouvrir ce qui n'est plus....
Le pays du soleil levant et ses merveilleuses images n'a pas fini de nous fasciner....

Entre sourires et voyage japonisant, La petite boutique japonaise (premier roman d'Isabelle Artus) est un récit pétillant et serein qui joue avec les clichés et nous entraine, avec légèreté, dans une romance peu commune et très rafraîchissante..............................
Lien : http://libre-r-et-associes-s..

Pam est vendeuse de bonsaï à Paris et vit un amour fou. Son amoureux est Thad, un breton passionné par les samouraï. Cela tombe bien, car elle rêve depuis longtemps de devenir une parfaite geisha. Bref, ce sont tous les deux des passionnés du Japon. On apprend donc dans une première partie à découvrir ces deux personnages. Et malheur : Thad part sans excuse, sans dévoiler sa destination. Il décide en effet de chercher sa voie et pense qu'il la trouvera au Japon. Pam ne sait rien mais devine. Elle qui n'est jamais sortie de son trou (rive gauche de Paris et Melun-Sénart où elle est née, part au japon, sans même connaître la langue...
C'est écrit comme un conte. Ils sont tous les deux finalement à la recherche de leur identité. S'il n'y avait pas ces quelques scènes érotiques, on pourrait même conseiller cette lecture à des ados. C'est plein de naïveté (un peu à l'image de son auteur que je viens de rencontrer) mais aussi plein de poésie. Cette lecture me rend paisible. Serait-ce l'effet du Japon ? Et malgré que l'auteur n'y ait jamais mis les pieds, elle s'est beaucoup documentée et on apprend beaucoup de choses sur les moeurs des japonais, leurs codes qui nous paraissent complètement excentriques... Contrairement à certains, j'ai beaucoup apprécié la deuxième partie (plus entraînante) et la fin, j'ai même versé quelques larmes...
Merci aux éditions Flammarion et à Babelio de m'avoir permis de découvrir ce roman.

Ayant dévoré moult biographies, autobiographies ou romans concernant les geisha, je ne pouvais qu'être attirée par la trajectoire qui conduit Pamela, jeune fille décalée dans ses goûts et son époque ambitionnant de devenir geisha à Melun, et Thad, wannabe samouraï ascendant cowboy, à se rencontrer, à s'aimer et à se fuir.

Ce voyage imaginaire au Japon qui entretient parfaitement l'illusion que l'auteure est allée en personne y puiser son inspiration. le récit, sur un ton tour à tour rêveur, sensuel ou gentiment moqueur, est émaillé d'allusions aux traditions japonaises telles que l'ikebana (l'art de l'arrangement floral), mais aussi de références beaucoup plus occidentales venues tout droit du petit écran.

Parmi les thèmes principaux de ce roman, la construction de l'identité en tant qu'individu et dans le couple et les désillusions face à la réalité d'un pays à la culture fantasmée tel que le Japon.
Lien : http://stendhal-syndrome.fr/..

Pamela, banlieusarde parisienne est attirée par le monde des geishas au point de vouloir en devenir une. Thad,jeune breton attiré par le Kung Fu et les samouraïs est devenu finalement homme de main.
Comment ses 2 là vont se rencontrer, tomber amoureux pour s'éloigner afin de mieux se retrouver?
CE roman nous montre qu'à travers la recherche de sa moitié, il faut avant tout savoir qui l'on est et savoir ce qu'on veut et ce que l'on veut être.
A travers des rappels aux paroles des maitres samouraïs, de références à la culture japonaise, à l'apprentissage pour devenir une vraie geisha, vous allez quitter Melun, la Bretagne pour le pays du soleil levant, du saké, des maisons de geishas (okiya), vous allez être dépaysés-ces.

Merci à Mme Artus pour m'avoir fait entrer dans ce monde de geishas, dans cette culture japonaise faite de belles valeurs qui sont malheureusement en perte de vitesse en France, telles la politesse, le respect, la patience, la douceur...
Lire son ouvrage m'a procuré des moments de sérénité, de beauté, m'a donné envie de me mettre à l'ikebana et m'a fait boire encore plus de thé qu'à l'accoutumée!!et je conseille en même temps de siroter le thé FLEUR DE GEISHAS du palais des thés pour rester ds le thème lol

Il y a beaucoup de tri à faire dans la soit disant littérature soit disant japonaise..

Jamais je n'aurais acheté ce livre, mais le hasard a voulu que ma plus jeune fille me le donne alors que nous étions en voyage et que je n'avais pas grand chose à me mettre sous la dent, sous l'oeil, pardon!

Alors j'ai lu, avec appréhension, réticence et prudence.
Le titre déjà me déplaisait....style aguicheur pour les férus de nipponeries, facile et annonciateur de feelgooderies....

Et puis, petit à petit, tout en gardant mon sens critique en éveil ( oui je sais c'est idiot quand on lit pour se détendre et qu'on est sur la défensive.....) je suis rentrée dans la quête de Pam, et également dans celle de Thad.
J'ai cessé de juger leurs points de vue respectifs, et bien que s'ils avaient été mes enfants je n'aurais pu m'empêcher de leur donner des conseils sur leur histoire d'amour, j'ai réussi à laisser faire l'auteure, Isabelle Artus, et je suis allée de Melun à Tokyo, en passant par Saint Brieuc et Kyoto.
Bien m'en a pris, car à partir de là, j'ai réussi à apprécier ce roman, j'y ai trouvé une sorte de documentation sur la vie des geishas, et finalement j'ai consolidé ma connaissance de la vie et des moeurs japonaises, tout en me divertissant et en profitant du moment présent !

Donc, c'est mieux, et beaucoup mieux que ce que je m'étais imaginé, l'auteure a marqué des points , grâce à une très bonne connaissance de l'âme humaine, il me semble, elle a fait un lien très intéressant entre la vie occidentale, tout au moins l'esprit français,et l'orient , enfin la représentation que l'on a à travers l'univers médiatique du pays du soleil levant.

Pamela, une française un peu naïve et passionnée par la vie des Geishas, va tout mettre en oeuvre pour apprendre leur discipline. Elle va rencontrer Thad, un jeune français un peu naïf aussi, qui, lui, est passionné par les Samourais…
La première partie m'a fait rire quelques fois, notamment lorsque Pamela a essayé de convaincre son amoureux de l'époque de porter les sabots japonais à la maison … Fiasco assuré…
J'ai beaucoup apprécié les multiples références à la culture japonaise. Pour un premier roman, ce texte est bien écrit, quoique comportant quelques longueurs dans la deuxième partie, notamment lorsque chaque personnage se “cherche".

Le résumé du livre peut paraître à première vue peu attrayant: une amourette entre deux français, tout deux passionnés de la la culture japonaise, l'un s'imaginant samouraï et la seconde une geisha. Je m'attendais ainsi à de longues références culturelles, potentiellement rébarbatives pour un lecteur sans intérêt réel pour le Japon . J'ai été au final happé par le roman: les deux personnages s'averent extrêmement attachant tandis que les références à la culture japonaise s'intègrent parfaitement à l'histoire, en étant amenées naturellement et au final parvenant à piquer la curiosité et l'intérêt du lecteur. Certes l'histoire peut paraître très fleur bleue, mais on se surprend à enchaîner les chapitres, à sourire aux jeux de mots, clichés et invraisemblances, tous amenés de façon très fine, avec une écriture légère, même sur certains sujets potentiellement scabreux.

Un auteur donc à découvrir qui, parmi les Blockbusters actuels de la littérature apporte un rayon de fraîcheur, naïveté et vous permet de passer un très bon moment.

Isabelle Artus, pour son premier livre, a gagné un sacré pari : me faire aimer un livre dont l'héroïne veut devenir geisha, à moi, féministe convaincue !
Pam, prénommée ainsi en référence à la série Dallas, a passé les vingt premières années de sa vie à Melun-Sénart. Elle veut devenir geisha et fera tout pour y parvenir. Elle va rencontrer Thad, jeune trentenaire breton, à l'allure de samouraï.
Pourquoi deux jeunes français s'identifient-ils à des archétypes japonais, si éloignés de leur quotidien ? Comment vont-ils s'y prendre pour aller au bout de leur passion ?
Le lecteur est vite captivé par cette quête d'idéal. Comment concilier la vie d'aujourd'hui avec les valeurs japonaises ancestrales ?
Isabelle Artus nous propose de beaux portraits, chaque personnage ayant une réelle épaisseur psychologique.
Ce livre est singulier à plus d'un titre :
- Tout d'abord, par sa description très fouillée du Japon : celui du 21ème siècle avec sa spiritualité, ses rituels et sa modernité. le Shinto, la cérémonie du thé n'auront plus de secrets pour vous.
- Ensuite, par l'importance des séries télévisées qui ont nourri notre imagination durant notre enfance : « Kung-Fu », « les mystères de l'Ouest »…
- Enfin, par une réflexion sur la part de hasard et de choix dans nos vies.
C'est un roman, alerte et bien écrit. Il fait maintenant partie de mes « romans-bonbons », agréable et dépaysant …
Lisez ce livre, vous passerez un bon moment de détente et vous ne verrez plus le Japon de la même façon !