Le Cycle des Robots, Tome 2 : Un défilé de robots

Isaac Asimov poursuit son cycle des Robots à travers huit nouvelles hétéroclites.
Dans Un défilé de robots, l'auteur s'attèle à nous faire progresser dans la découverte des robots, et notamment des avantages et des inconvénients de ces fameuses Trois Lois de la robotique. Même s'il est moins uni que le premier tome où on voyait le docteur Susan Calvin nous racontait progressivement ses aventures robotiques, ce deuxième tome a au moins l'avantage de permettre à l'auteur de varier considérablement les angles d'approche et les procédés scénaristiques. Un robot peut-il aimer ? Un robot peut-il tuer ? Un robot peut-il choisir ? Un robot peut-il mentir ? Chacune de ces huit nouvelles répond à ces questionnements fondamentaux pour le devenir de la robotique.
Isaac Asimov progresse donc comme il convient dans ses réflexions. Toutefois, pourvu que le troisième tome soit un peu plus motivant et qu'il multiplie davantage les intrigues croisées, ou en tout cas plus complexes, car je commence à regretter les tournures du cycle de Fondation…

Un deuxième tome qui est un aussi un recueil de nouvelles, plus ou moins bonnes. C'est le même principe que le premier : un robot n'a pas obéi ou a dysfonctionné et on apprend pourquoi après une petite enquête, souvent résolue par la robotpsychologue. C'est sympa mais ce n'est pas non plus passionnant. On m'a dit qu'à partir du troisième tome ça devenait plus intéressant, j'espère ! Je retiens tout de même la nouvelle "satisfaction garantie".
Challenge Mauvais genres 2021
Challenge séries 2021

Je continue mon marathon Asimov. J'en même ai pour un petit moment de complicité avec lui. J'espère surtout ne pas me lasser par la suite. J'enchaîne donc avec « Un défilé de robots » qui est le second tome. C'est même étrange, durant ma lecture j'ai l'impression que ce n'est pas une suite. Il faut dire qu'il s'agit d'un recueil de nouvelles assez banal dans sa rédaction. Contrairement au précédent, il n'y a aucun texte qui lie les nouvelles, ni même de repère chronologique. Il faudra attendre les 3 derniers récits – curieusement les meilleurs à mon sens, tout du moins les deux derniers – pour retrouver la robospychologue Susan Calvin.

Ces textes ont été écrits entre 1942 et 1958.

Ce recueil est assez inégal, mais le talent d'Isaac Asimov les rend très plaisant à lire. Je n'ai pas été emballé par la majorité, mais j'ai eu un énorme coup de coeur pour celle nommée « Risque » (« Risk » – 1955). Ça fait longtemps que je n'avais pas eu un orgasme littéraire. Je l'ai adoré.
Dans sa préface, Isaac Asimov nous donne sa préférence pour la dernière nouvelle intitulée « Le correcteur » (« Galley Slave » – 1958). de mon point de vue, je l'ai trouvé interminable par sa longueur et j'étais bien content d'arriver à la fin. Elle soulève la question de la place de l'être humain par rapport aux robots.
À noter que « Satisfaction garantie » (« Satisfaction Guaranteed » – 1951), toute sympathique, a inspiré un épisode de la série télé « Out of the unknow » (1965-1971), qui n'a pas de version française – d'après le site nooSFere. Notons que cette série s'est inspirée des oeuvres des grands auteurs de la science-fiction : J.G. Ballard, Frederik Pohl, John Wyndham et Isaac Asimov. Avec de tels talents, quel dommage de ne pas avoir eu une diffusion chez-nous.

Ma prochaine étape sera « Les cavernes d'acier ».

Challenge Duo d'auteurs SFFF 2021 : Isaac Asimov - Guy Gavriel Kay - auteurs non anglo-francophones

Le premier livre du cycle des robots m'a beaucoup plus. Je suis un peu plus mitigé sur ce 2ème livre. Les 2 premières nouvelles notamment m'ont paru plutôt schématiques. Heureusement, les suivantes m'ont davantage accroché. Bonne lecture distrayante. J'ai commencé le troisième livre.

Une succession de nouvelles dont les caractéristiques principales de mon point de vue tien dans la qualité sereine malgré le suspense , aussi une grande quantité de dialogues qui font avancer les intrigues ,enflammant l'imagination Aujourd'hui encore, même si ces histoires ont été écrites avant l'omniprésence des smartphones et ordinateurs, y est décrit un positivisme conquérant à la sauce science fiction qui me fait penser au USA dont l'auteur est une sorte de représentant d'une époque à la fois rock'n'roll (ouverte à des expériences) mais dans un champs culturel où les hommes sont allés toucher la Lune . Les contraintes de l'auteur tournent autour de la perspective de "l'industrie robotique" et des avatars ,aberrations que la psychologie humaine rencontre en supposant qu'elle soit capable de créer pareils "outils ".
Dans la dernière nouvelle du livre, un problème est soulevé à l'occasion d'une intrigue dont je ne spoilerais pas le dénouement. C'est celui des attaques anti-robots et de proces pour les contrer. Les uns méfiants et les autres tentants de comprendre les mobiles humains qui sont des peurs , des craintes que l'intelligence cybernétique mettrait les humains dans la situation d'être destitués de leurs place de mille façons, notamment en les empêchant de manipuler , de choisir, de travailler et retravailler, modeler , oeuvrer,(générateur de plaisir) tandis que l'I. A. les obligerait à se tenir au niveau des concepts, au choix des décisions des ordres à donner aux robots.

Beaucoup plus difficile de me plonger dans celui-ci, j'avais trouvé le 1 plus facile. Malgré le style d'écriture un peu dépassé, il reste complètement adaptable à notre époque contemporaine.

Mince la je vais blesser les fans d'asimov, ce n'est pas la science fiction qui bouge ou qui vous fait rêver. c'est plus dans le comportemental. Tout tourne autour des 3 lois de la robotique :
Un robot ne peut porter atteinte à un être humain, ni, restant passif, permettre qu'un être humain soit exposé au danger.

Un robot doit obéir aux ordres que lui donne un être humain, sauf si de tels ordres entrent en conflit avec la Première loi.

Un robot doit protéger son existence tant que cette protection n'entre pas en conflit avec la Première ou la Deuxième loi.

L'auteur joue avec ces lois en semant le doute pour finalement toujours respecter ces lois.

C'est pas que c'est pas bien mais ça manque un peu de vie

Des visions sans doute un peu dépassées de nos jours mais qui me semblaient encore merveilleuses dans les années 1970