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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Cette chronique j'ai eu beaucoup de mal à la rédiger. Isaac Asimov c'est l'auteur qui m'a réconcilié avec la science-fiction (et je ne peux que remercier mon chéri pour cette découverte). Sa simplicité d'écriture, son imagination et sa capacité à vulgariser des concepts scientifiques en font, pour moi, l'un des meilleurs écrivains de science-fiction. Il m'est donc ardu d'écrire quelque chose de neutre ou même de négatif sur un de ses ouvrages.

"Les robots et l'empire" est le dernier tome du "cycle des robots". Personnellement, j'ai lu tous les tomes précédant mais ce livre peut tout aussi bien se lire seul. Isaac Asimov fait suffisamment de rappel pour nous le permettre.

Les événements relatés dans cet ouvrage se déroulent plusieurs siècles après la fin du roman précédant ("Les robots de l'aube"). Toutefois, nous retrouvons des personnages et des robots déjà là dans le tome précédant. Cela génère une impression de continuité, ce que j'ai apprécié. J'ai particulièrement aimé les dialogues entre les robots Daneel et Giskard. Leur point de vue sur l'humanité mais aussi sur les trois lois de la robotique est très intéressant. Isaac Asimov leur donne les premiers rôles allant jusqu'à leur fait jouer un rôle décisif dans l'avenir de l'humanité. J'ai trouvé que les personnages humains étaient bien pâles comparés à eux, qu'ils n'étaient là que pour les mettre en valeur.

Mais pour moi la fonction principale de ce livre est de servir de lien entre le "cycle des robots" et le "cycle de fondation". Entre les deux plusieurs millénaires se sont écoulés et bien des choses ont changé. Grâce à lui on comprend enfin ce qui est arrivé à la Terre, aux mondes Spatiens et aux robots. Petit bémol, j'aurais vraiment aimé que l'auteur prenne le temps de nous expliquer ce qu'était devenu les Solariens. Au début du livre on apprend qu'ils ont disparu de leur planète, planète sur laquelle ils sont de retour dans le « cycle de fondation ». Cela a fait naître des questions auxquelles j'aurais souhaité avoir des réponses.

Je regrette le manque d'action et d'intrigue qui m'ont parfois rendu la lecture pénible. le livre faisant presque 600 pages cela m'a donné l'impression qu'il se traînait en longueur et que certains passages auraient pu être supprimés.

Si vous êtes à la recherche d'un livre avec des intrigues à foison et un rythme soutenu, je ne peux que vous conseiller de passer votre chemin. Par contre, si vous êtes un inconditionnel d'Isaac Asimov et que vous voulez en apprendre encore d'avantage sur son univers, ce livre est fait pour vous.

Je ne regrette pas de l'avoir lu ce livre car il fait le lien avec le "cycle de fondation" qui reste pour moi ce que j'ai lu de mieux en science-fiction.

Lien : http://magalitdeslivres.e-mo..
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Ce dernier roman du Cycle des robots prend place près de vingt décennies après les aventures relatées dans "Les Robots de l'aube" et seize décennies après le décès de l'enquêteur Elijah Bailey. La situation a énormément évolué puisque les Terriens se sont lancés à la conquête de l'espace et représentent désormais une menace pour les Mondes extérieurs des Spatiens qui les considéraient jusque-là comme des sous-humains.

J'ai été très heureuse de constater que c'est un personnage principal féminin que nous suivons ici, en l'occurrence Gladia qui intervenait déjà dans les tomes 4 et 5. Depuis le décès du docteur Fastolfe, les robots Daneel et Giskard sont devenus sa propriété. Ils sont en fait les héros de ce roman et, au fil des pages, ils nous parlent de ce qui fait l'humanité par opposition à la robotique comme les intuitions, la mémoire, le bonheur…

"Les Robots et l'empire" est très différent des ouvrages précédents puisque les discussions entre Daneel et Giskard occupent beaucoup de place pour élaborer sur la condition des robots et les lois de la robotique, ce qui peut donner l'impression que l'intrigue n'avance que lentement. de plus, la narration nous fait suivre simultanément plusieurs personnages à différents endroits de la galaxie alors que tout se concentrait auparavant autour d'Elijah Bailey. Enfin, les implications sociétales et politiques glissent progressivement de la robotique à l'établissement d'un empire spatial.

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N'y allons pas par quatre chemins ; ce roman n'est pas indispensable ! En effet, bien que ce livre soit inclus dans le cycle d'Elijah Baley, celui-ci n'est pas « physiquement » présent dans l'histoire car ce dernier est mort et nous sommes donc en la présence de l'un de ses descendants. L'oeuvre de colonisation qu'il avait entrepris a avancé et les humains se sont désormais étendu sur d'autres mondes.

L'un des personnages principaux est donc le descendant d'Elijah Baley à la 7ème génération et s'appelle D.G. (D : Daneel, G : Giskard) Baley, en honneur aux deux robots éponymes qui ont travaillé avec Elijah. Cette fois ci, il n'y a pas de véritable enquête, et c'est là que le bas blesse. Nous suivons Daneel et Giskard qui ont la perception que quelque chose se trame contre la Terre et qui tentent de l'arrêter. le principal suspect est le roboticien spacien Amadiro (déjà rencontré dans le roman précédent), qui, contrairement à son rival Fastolfe, prône une politique anti-terrienne. Amadiro a pris le poste de Directeur de l'institut de robotique d'Aurora et vise celui de président. Les deux robots essayent de comprendre le plan mis en branle et tentent de l'entraver, mais ils sont sans cesse limités par les trois lois de la robotique et doivent donc agir par le biais des autres protagonistes. Nous retrouvons également Gladia Solaria propriétaire de nos deux comparses qui aura elle aussi son rôle à jouer dans cette aventure.

Ce livre permet de faire le lien avec le cycle de Fondation et complète l'oeuvre d'Asimov. On y retrouve la planète Solaria qui joue également un rôle dans le cycle de Fondation. On y découvre également une information qui conduira à la quête menée par les héros des deux derniers tomes du cycle de fondation. Au delà de ça il n'est pas question d'avancer aussi rapidement dans cette ouvrage que dans le précédent : moins de rythme, de suspens ou encore d'intrigue. Difficile de s'éprendre de ce livre. A ne conseiller qu'à ceux qui veulent toujours faire durer un petit peu plus longtemps l'aventure.
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Ça y est, après un parcours criblé de hauts et de bas, c'est la libération du Cycle des Robots avec l'achèvement de ce tome six. Blockbuster conclusif, fin en apothéose, il réunit les fils tissés par tous les tomes précédents et en fait une pelote plus intéressante que prévue. le Cycle des Robots a toujours eu pour moi un air de série télé pop-corn un peu fade mais attachante, avec de brefs moments d'éclats : un tome, une planète, une énigme à résoudre.

Ici, on bouscule un peu la formule, pour en faire le crossover du Cycle : toutes les planètes visitées précédemment sont à nouveau mises en jeu par un conflit galactique. Tous les personnages et leurs descendants s'unissent alors pour déterminer du destin de l'univers tout entier. On s'y laisse prendre, on s'y fait emporter sans effort, sans que cela ne nous remue trop ; comme toujours.

Toutefois, l'écriture sans émotions d' Isaac Asimov semble, dans ce dernier tome, prendre tout son sens, au cours de ce qui est sans doute ce que j'ai préféré dans ce cycle  : les discussions entre robots. Daneel et Giskar passent une grande partie du livre isolé à réfléchir en duo, comme ils peuvent, sur la frontière entre le bien et le mal, sur leurs limites en tant que robots, sur le sens de leur existence, et l'écriture d' Asimov , simple et humble, rend ces morceaux de dialogues étrangement touchants.

A se débarrasser d'Elijah Baley, Han Solo intouchable du cycle, on y gagne. Et bien qu'il soit difficile de ressentir de l'empathie pour les humains de ce dernier tome, qui passent leur temps à prendre des décisions sous l'influence mentale des robots, l'évolution de ces deux êtres mécaniques suffit à en faire l'intérêt. Sous leur coupe, tous les personnages « principaux » de l'ouvrage semblent devenir malgré eux de simples rats de laboratoires. du statut de serviteur docile à celui de maître de l'univers, ce cycle aura fait faire du chemin aux robots.
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