AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782100710126
204 pages
Dunod (20/08/2014)
4/5   2 notes
Résumé :
Avant-propos de Lorna Wing
Les personnes qui sont atteintes du Syndrome d'Asperger perçoivent le monde autrement que nous. Nous leur semblons étranges. Pourquoi ne disons-nous pas ce que nous pensons et disons-nous tant de choses que nous ne pensons pas ? Pourquoi faisons-nous si souvent des remarques futiles qui ne veulent rien dire ? Pourquoi montrons-nous de l'ennui et de l'impatience lorsqu'ils nous disent tant de choses si passionnantes sur les tableaux ... >Voir plus
Que lire après Le syndrome d'Asperger et l'autisme de haut niveau - Approche comportementalisteVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Excellent. Complet. Très instructif.
Ce livre est surtout riche de nombreux exemples et des explications détaillées qui m'avaient manquées dans les précédents livres sur le sujet. Par contre, il me serait plus utile d'avoir des descriptions détaillées du fonctionnement des personnes NON-autistes, car j'ai encore du mal à cerner ce que veulent dire tous ces auteurs (Tony Attwood, Peter Vermeulen, Laurent Mottron...). À force de lire des livres sur le sujet, je commence à entrapercevoir des aspects qui se répètent avec insistance d'un livre à l'autre, mais je ne comprends toujours pas où se trouve LA différence d'avec les autres personnes, où est le problème en quelque sorte, pourquoi ils insistent dessus en paraissant étonnés ou interpelés.

Bien que les conseils et les pistes d'aides proposées soient principalement conçus pour des enfants, voire des adolescents, quelques uns pourraient s'avérer utilisables par des adultes. Encore faut-il trouver comment.

Personnellement, mes 43 années d'expérience de la vie en société (qu'elle soit en public ou en privé) font que certaines choses sont un peu plus aisées pour moi (mais jamais naturelles)... tant qu'aucun imprévu, qu'aucune distraction ou « interférence » ne vient « s'inviter à la partie ». La plupart des choses que j'ai finies par apprendre, je l'ai fait alors que j'étais déjà adulte depuis longtemps. Et j'apprends (à défaut de comprendre) de plus en plus ces dernières années, depuis que je n'ai plus de doute me concernant, et encore bien plus depuis que j'ai eu confirmation de mon état. Par contre, il y a encore beaucoup (trop) de situations sociales (ou autres) pour lesquelles je n'ai toujours pas trouvé ce qu'il convenait vraiment de faire, de dire ou de penser. Dans ces cas-ci, il semblerait même que mes 43 années d'expérience me pénalisent car j'ai trop de possibilités de réactions qui se présentent à moi, et je suis incapable de choisir la meilleure (ou même la moins pire)... Donc, je beugue. Ou alors, je tatonne jusqu'à avoir un sourire sur le visage de mon interlocuteur. Car la principale chose que m'ont apprise ces 43 années, c'est qu'il vaut mieux tout faire pour que votre interlocuteur soit content, heureux... donc souriant. C'est le meilleur moyen que j'ai trouvé pour pouvoir passer inaperçue, pour qu'on me laisse tranquille ou pour qu'on soit à peu près sympa avec moi. Quel qu'en soit le prix à payer pour le rendre heureux. Par contre, le fait d'être mère m'a permis de comprendre, superficiellement, je le reconnais (mais c'est déjà ça), que ce prix à payer pour afficher un sourire sur son interlocuteur ne doit pas être trop lourd ; pour rien au monde, je voudrai voir mes enfants se renier, se nier autant que je l'ai fait. Alors, je le leur dis à chaque fois que j'en ai l'occasion, à défaut d'être capable de les conseiller face aux situations qui leur posent problèmes (et qui me posent problèmes). Mais, je suis encore incapable de cerner les limites de l'acceptable pour moi-même, surtout dans la sphère privée. En public, j'ai toujours fait « ma sauvage », bien que maintenant j'ai appris à le faire en souriant (quand j'ai assez de forces pour afficher un sourire sur mon propre visage, alors que le plus souvent, c'est l'hécatombe à l'intérieur de moi).

Un autre bon point que je souhaite pointer dans ce livre : la bibliographie et les ressources citées en annexe sont judicieusement agrémentées d'une description du travail présenté dans l'ouvrage ou la référence en question. En fait, ces annexes font partie intégrante de l'ouvrage et sont tout autant importantes que le texte principal, et peuvent être lues indépendamment de lui.

Je recommande donc chaudement ce livre à tous, personnes autistes, familles, amis, professionnels et curieux.
Commenter  J’apprécie          50

Citations et extraits (1) Ajouter une citation
les enfants atteints du syndrome sont souvent stoïques,et peuvent souffrir énormément sans que leurs paroles ou les expressions corporelles ne les trahissent.
Commenter  J’apprécie          20

Video de Tony Attwood (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Tony Attwood
Is Asperger's syndrome the next stage of human evolution?: Tony Attwood | Australian Story
autres livres classés : AutistesVoir plus


Lecteurs (21) Voir plus



Quiz Voir plus

Freud et les autres...

Combien y a-t-il de leçons sur la psychanalyse selon Freud ?

3
4
5
6

10 questions
436 lecteurs ont répondu
Thèmes : psychologie , psychanalyse , sciences humainesCréer un quiz sur ce livre

{* *}