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Citations sur Les enfants de la Terre, tome 1 : Le clan de l'ours d.. (67)

L'enfant nue quitta l'auvent de peaux de bêtes pour courir vers la crique nichée au creux d'un méandre de la petite rivière. Elle ne pensa pas à jeter un regard derrière elle. Rien, depuis qu'elle était venue au monde, n'avait jamais menacé son refuge et ceux qui le partageaient avec elle.
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Les femmes s’en remettaient entièrement aux hommes pour le commandement du clan, les responsabilités à assumer, les décisions à prendre. Le clan, dont la structure avait fort peu évolué en près de cent mille ans, était désormais réfractaire à tout changement, et certaines habitudes, fruits d’adaptations successives au milieu, se trouvaient à présent génétiquement ancrées. Les hommes comme les femmes acceptaient leurs rôles sans opposer la moindre résistance. Ils étaient tout aussi incapables de chercher à modifier la nature de leurs rapports que de transformer la structure de leur cerveau.
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Le lion des cavernes s'élança avec une aisance pleine de nonchalance, confiant en sa capacité d'attraper le petit intrus qui avait osé violer les limites sacrées de sa tanière. Il s'avançait sans hâte, car sa proie se déplaçait avec une extrême lenteur, comparée à la vitesse de sa course ; et ce jour-là, il était tout à fait d'humeur à jouer au chat et à la souris.
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La petite fille sursauta au son rauque et guttural du mot, le premier qu'elle entendait prononcer. Cela ne ressemblait pas à un vrai mot, on aurait dit plutôt le grognement de quelque animal. Mais le comportement d'Iza n'avait rien d'un animal, il était au contraire très humain, très tendre. La guérisseuse avait déjà préparé un nouveau pansement et elle s'apprêtait à l'appliquer quand survint en claudiquant un homme bancal et difforme.
Jamais elle n'avait vu homme plus horriblement repoussant. Une profonde balafre zébrait un côté de son visage et il n'y avait qu'un bout de chair tourmentée à la place où aurait dû se trouver son oeil. Mais tous ces gens lui semblaient si bizarres et si laids que ces traits abominablement défigurés ne représentaient pour elle qu'un degré supplémentaire dans la laideur. Elle ne savait pas qui ils étaient ni comment elle se trouvait parmi eux mais elle savait que cette femme prenait soin d'elle. On lui avait donné à manger, on l'avait soignée, et surtout elle éprouvait un immense soulagement après l'effroi qu'elle avait connu à errer seule dans un monde hostile. Et seule, elle ne l'était plus, même parmi ces êtres si différents d'elle.
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"La douce caresse de la petite fille émut profondément ce vieux coeur solitaire. Il désira communiquer avec elle et se demanda un instant comment y parvenir.
– Creb, dit-il en se désignant du doigt.
Iza les regardait tranquillement en attendant que ses fleurs infusent. Elle était heureuse de l’intérêt que son frère portait à l’enfant.
– Creb, répéta-t-il en se frappant la poitrine.
La fillette tendit le visage en avant, essayant de comprendre ce qu’il attendait d’elle. Creb répéta son nom pour la troisième fois. Soudain son regard s’éclaira, et elle se redressa en souriant.
– Grub ? répondit-elle en roulant les r comme lui. (…)
Il se frappa la poitrine en disant son nom, puis frappa celle de la fillette. Le large sourire de compréhension qui illumina l’enfant fit à Creb l’effet d’une grimace, et quant au mot polysyllabique qui tomba de ses lèvres, il était non seulement imprononçable, mais quasiment incompréhensible (…)
– Ay-rr, répéta-t-il, hésitant. Ay-lla, Ayla ?"
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"Une alouette, prise au filet d’un chasseur,
Chantait alors plus doucement que jamais,
Comme si les doux accents jaillis de son coeur
Pouvaient libérer l’aile du filet.
A la tombée du jour le chasseur prit sa proie,
Jamais l’alouette ne retrouva sa liberté.
Les oiseaux et les hommes sont assurés de mourir,
Mais les chansons peuvent vivre à jamais."
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une race qui n'avait pas de place pour evoluer,se retrouvait desarmee face a un environnement en evolution constante.
leur developpement etait acheve,du moins dans la direction qu'ils avaient pris de corps et d'esprit
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Dans le clan, les chasseurs ne s’agressaient jamais physiquement; ce traitement était réservé aux femmes, incapables de comprendre des remontrances exprimées de manière plus subtile.
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Ce savoir secret était exclusivement réservé aux mog-ur et à leurs homologues et en aucuns cas aux femmes, fussent-elles guérisseuses. P 33
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Une fois maudit, le coupable était exclu du clan qui cessait aussitôt de lui parler comme de le voir. Il n'existait plus pour personne. Il était tout bonnement considéré comme mort. Son épouse et sa famille le pleuraient et personne n'avait le droit de lui donner à manger. Quelques-uns quittaient le clan pour ne plus jamais reparaître. Mais la plupart se laissaient mourir de faim et de soif.
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